Clonage : tout savoir sur le clonage. Les progrès de la médecine sur le clonage partagent l’opinion publique et provoquent des débats sur la bioéthique.
Le mot clone vient du grec klon et désigne une petite branche ou une jeune pousse. Aujourd’hui le terme clone décrit un individu génétiquement identique à un autre, donc par définition les vrais jumeaux (« jumeaux monozygotes ») sont des clones naturels car ils sont génétiquement identiques. La solution de l'avenir - LE CLONAGE. Clonage de clone. Technique permettant d'obtenir en laboratoire des lignées de cellules ou des embryons à partir d'une cellule, sans qu'il y ait fécondation.
La notion de clonage recouvre un ensemble de techniques permettant d'obtenir la réplication à l'identique d'une cellule ou d'un organisme, par multiplication végétative ou asexuée. La population ainsi obtenue, constituée de cellules ou d'organismes possédant tous le même patrimoine génétique, forme un clone. Chacun des éléments constitutifs de cette population peut être lui même qualifié de clone. Le clonage est très utilisé en génétique et en biologie moléculaire. Il permet, par exemple, d'obtenir un grand nombre de bactéries possédant toutes le gène particulier que l'on veut étudier. Le clonage thérapeutique consiste à cultiver des cellules souches en les orientant vers des cellules de tissus donnés, tels que la peau, le tissu nerveux, le muscle, le foie, etc. 1. 2. 3. 4. 5. Les différentes méthodes de clonage - LE CLONAGE.
Clonage par recombinaison in vitro. Origine de la technologie De façon à pouvoir manipuler plusieurs dizaine de gènes à la fois, le clonage est réalisé grâce à une technologie permettant sa standardisation : la technologie GATEWAY™ commercialisée par la société Invitrogen.
Celle-ci met en jeu des transferts d’ADN entre différents vecteurs grâce à des recombinaisons sites spécifiques. Elle s’inspire du processus naturel d’intégration/excision du phage lambda dans/du génome d’Escherichia coli. Les sites naturels de recombinaisons attB, L, R et P ont été modifiés de façon à augmenter l’efficacité de recombinaison et à permettre le clonage directionnel. Réactions de recombinaisons entre le phage lambda et E. coli. La réaction attP x attB (intégration) est catalysée par les enzymes Int (intégrase), et IHF (factor d’intégration). Etapes du clonage par recombinaison in vitro La première étape consiste à obtenir l’ORF à clôner avec, à chacune de ses extrémités, deux sites de recombinaison attB : attB1 et attB2. Technologie Gateway™ Des cellules souches embryonnaires humaines créées par clonage.
SCIENCE - Des chercheurs américains ont créé des cellules souches embryonnaires humaines à partir de cellules de peau en recourant à une technique de clonage, une première après plusieurs tentatives infructueuses dans le monde ces dernières années.
Sans produire de clone, ces scientifiques ont démontré pour la première fois avec leurs travaux dévoilés mercredi qu'il est possible de créer des cellules souches embryonnaires génétiquement identiques à la personne dont elles sont dérivées. Les cellules souches embryonnaires sont les seules cellules capables de se différencier en tous type de cellules de l'organisme qui en compte 200 et de se multiplier sans limite, présentant ainsi un énorme potentiel thérapeutique.
Lire aussi: » Les cellules souches dans les cosmétiques: qu'en penser? » Comment votre urine va vous guérir grâce aux cellules souches » Thérapie cellulaire et cellules souches: où en est la recherche? Le clonage de la brebis Dolly. Faire revivre des espèces disparues grâce au clonage. (Agence Science-Presse) Si le clonage permettait de ressusciter des espèces disparues, faudrait-il le faire?
Comment résister à la tentation d’aller voir un mammouth dans un zoo près de chez vous? Cliquer sur la photo pour agrandir – Carl Zimmer «Bringing Extinct Species Back To Life», National Geographic, avril 2012 (l’article d’accompagnement du symposium). – Ferris Jabr, «Will cloning ever save endangered animals?» , Scientific American, 15 mars 2013. – Jacquelin Gill, «Cloning Woolly Mammoths : it’s the Ecology, Stupid!» – Vidéo: Recipe for Resurrection. . – Vidéo (ci-bas): Should we Bring Extinct Species Back to Life? Le mammouth est en tête de liste parce que pour cloner le représentant d’une espèce disparue, encore faut-il que celle-ci soit disparue il y a tout au plus 10 000 ans: au-delà de cette limite, votre ADN n’est plus valable.
Clonage : la résurrection d'une grenouille disparue. L'université de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, a annoncé le 15 mars dernier une nouvelle à peine croyable : la grenouille plate à incubation gastrique - Rheobatrachus silus - pourrait bien "ressusciter" comme par... science !
En effet, l'espèce, qui s'est éteinte pour des raisons environnementales dans le courant des années 1980 et a été officiellement déclarée disparue en 2001, pourrait bien revoir le jour prochainement. Ce sont des expériences de clonage, menées par les chercheurs du projet Lazarus pendant cinq ans, qui ont permis cet espoir scientifique. L'équipe du professeur Archer s'est ainsi servi d'embryons congelés et conservés dans les laboratoires depuis les années 1970. La méthode n'est pas sans rappeler celle employée pour l'expérience de la première brebis clonée en 1996, Dolly. Les obstacles sont d'ordre technologique, et non biologique. Clonage : des souris reproduites à partir d'une simple goutte de sang.
Cloner l'homme de Néandertal: la folle idée de George Church. CLONAGE - Il a la barbe bien fournie, l'air débonnaire et le sourire franc.
En apparence, George Church n'a donc rien du savant fou. D'autant plus qu'à 58 ans, ce professeur de génétique à Harvard est l'un des pionniers d'une branche un peu particulière de la science: la biologie synthétique, dont le but est de recréer certains des organismes in vitro, grâce à de l'ADN. Son nouveau dada, redonner vie, pourquoi pas, à l'homme de Néandertal. C'est ce qu'il explique dans une interview au magazine allemand Der Spiegel publiée le 18 janvier.
D'après lui, et il est bien placé pour le savoir, les technologies dont nous disposons nous permettraient de cloner des membres de cette espèce d'homme disparue il y a environ 28.000 ans. Des cellules souches humaines créées par clonage. C'est une première, qui pourrait marquer une nouvelle étape vers la médecine dite régénérative. Une équipe internationale de chercheurs dirigée par Shoukhrat Mitalipov (université de la santé et des sciences d'Orégon, aux Etats-Unis) démontre la possibilité d'obtenir des cellules souches embryonnaires avec la technique du transfert nucléaire.
Ses travaux ont été mis en ligne, mercredi 15 mai, sur le site de la revue Cell . Les cellules souches sont capables de donner naissance à n'importe quel type de cellules de notre organisme (cellules somatiques). C'est ce qu'on appelle la pluripotence. Pour cette raison, elles ont fait naître d'énormes espoirs : régénération de tissus et d'organes, étude des mécanismes pathologie, tests de médicaments... Avec soin… La bioéthique, pour quelle humanité ? « Le premier clonage humain passe presque inaperçu… », titre Le Quotidien du médecin de ce 17 mai.
Pour la première fois au monde, une équipe de chercheurs de l’État d’Oregon aux États-Unis a produit par ce moyen des cellules souches embryonnaires humaines. La presse nationale française en rend compte, mais l’opinion publique ne semble pas y prêter grande attention. Clonage “reproductif”, clonage “thérapeutique” Souvenons-nous. Le 23 février 1997, tombe une nouvelle stupéfiante : des chercheurs ont réussi à cloner une brebis adulte. De nombreuses voix s’élèvent, des chefs d’État demandent des interdictions claires, des comités d’éthique prennent position, le Conseil de l’Europe prépare un protocole additionnel à la Convention sur les droits de l’homme et la biomédecine, interdisant « toute intervention ayant pour but de créer un être humain génétiquement identique à un autre être humain vivant ou mort ».
Cette belle unanimité cède assez vite la place à bien des nuances et divergences. Article - Cellules souches et clonage thérapeutique. Embryon humain de cinq jours environ (moins de un demi-millimètre), que l’on a ouvert pour y prélever les cellules souches embryonnaires.
Yorgos Nikas / Wellcome Photo Library Anne Fagot-Largeault, membre de l'Académie des sciences, est professeur de philosophie des sciences biologiques et médicales au Collège de France. La vie d'une personne en insuffisance hépatique aiguë peut être sauvée par une greffe de foie, si un foie se trouve disponible (suite, par exemple, à un accident de la voie publique).