Les forges d'Abainville. Contexte historique Dans l’histoire industrielle de la France, les dates de ces quatre œuvres de François Bonhommé sont contemporaines du grand démarrage de la sidérurgie moderne, lui-même étroitement lié à la montée des commandes en provenance des chemins de fer (rails, locomotives, matériel roulant) et des ouvrages d’art utilisant désormais la fonte et le fer (ponts, gares, halles recourant aux charpentes métalliques).
Dans la décennie concernée, les hauts-fourneaux et forges de la région située aux confins de la Lorraine, de la Champagne et des Ardennes sont, avec les établissements du Berry et de la Bourgogne, en tête de l’industrie du métal en France. Analyse des images La vue extérieure des bâtiments de la forge dénote cette précision de la représentation qui a dominé toute l’œuvre de Bonhommé. Protégé jusqu’aux genoux par son tablier de cuir, le lamineur-rattrapeur se prépare à saisir à l’aide de sa longue pince un fer rond qui va sortir du laminoir.
La proto-industrie de la soie (Vaucluse, 1845) Contexte historique La mécanisation de la fabrication de la soie La fabrication de la soie[1] a bénéficié, dès le XVIIIe siècle, d’une mécanisation précoce grâce au génial Vaucanson.
En cette période de proto-industrie textile coexistent des filatures techniquement avancées, de type capitaliste, et des productions manuelles et domestiques. Au milieu du siècle, l’élevage des vers à soie reste une activité saisonnière exercée à domicile par une main-d’œuvre rurale abondante, essentiellement féminine, mais son revenu est deux fois plus important que celui des autres activités agricoles. Des millions de mûriers envahissent alors les coteaux, et les maisons s’agrandissent de magnaneries. Produire la matière première, le fil de soie, en quantité accrue, devient possible grâce à l’invention de l’ingénieur Gensoul en 1807. Installer une « filerie » près d’un mas ou d’un moulin devient un placement idéal. Promenade en Rhône-Alpes à la fin du XIXe siècle : Des paysages contrastés.
Accueil > Houillères, paysages miniers et mineurs de Saint-Étienne Figure a priori singulière que ce fils de rubanier stéphanois qui opte pour la bohème artistique et se fait le peintre de la condition minière à Saint-Étienne.
Avant ce qui deviendra l’archéologie industrielle un siècle plus tard, et après s’être fait l’éditeur d’un Forez pittoresque et monumental... Félix Thiollier (1842-1914), issu de bonne bourgeoisie stéphanoise abandonne fortune faite son affaire de rubanerie pour se consacrer à l’art et à l’archéologie : à compter de 1880, il devient un pilier de la vie culturelle forézienne. Ami des peintres Janmot, Puvis de Chavannes, Ducaruge, Jean-Paul Laurens, il cultive lui-même l’art de la « photographie-tableau », selon l’expression de son mentor, Auguste Ravier, le peintre de Morestel. L’œuvre de Thiollier privilégie l’ombre et la lumière, qu’il photographie le Forez des étangs ou les houillères stéphanoises. (accédez à toutes les images de la galerie) Blois et la Revolution industrielle.pdf (Objet application/pdf)
Elbeuf ville drapière : accueil. Paris au XIXe siècle en photo. Quelques photographies de Paris au XIXe siècle : des travaux du baron Haussmann à la Commune et l’Exposition Universelle de 1889 qui a vu l’édification de la Tour Eiffel.
Paris sous la Monarchie de Juillet La Révolution française de 1848 à Paris Paris sous la Seconde République et le Second Empire La Commune de Paris 1871 Paris sous la Troisième République Photographies de Londres au XIXe sièclePhotographies de Nantes au XIXe sièclePhotographies de la Côte d’Azur (Menton, Nice, Antibes, Cannes…) au XIXe sièclePhotographies de Lille au XIXe siècle A lire aussi :