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Logement Transition

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Quand des mal-logés rénovent immeubles et maisons abandonnés pour y recréer des espaces de solidarité. A côté des squats, ou des hangars désaffectés occupés par des artistes, se développent de nouvelles manières d’investir des bâtiments vides ou des maisons laissées à l’abandon.

Quand des mal-logés rénovent immeubles et maisons abandonnés pour y recréer des espaces de solidarité

Dans des villes situées aux extrémités de l’Europe, Bucarest et Malaga, deux initiatives récentes viennent questionner la notion de propriété et de communauté urbaine. Communauté intentionnelle. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Communauté intentionnelle

Communauté intentionnelle est une expression, surtout utilisée au Québec[1], pour désigner un ensemble de personnes d'origines diverses ayant choisi de vivre ensemble en un lieu donné et sous une forme organisationnelle et architecturale définie. C'est l'intention qui distingue la communauté d'une autre[2],[3],[4] . Types de communautés[modifier | modifier le code] On recense aujourd'hui au moins cinq formes de communautés intentionnelles définies : Cohabitat. Le cohabitat ou habitat groupé est une forme de communauté intentionnelle qui réunit quelques familles, ménages, habitants ou groupes d'habitants ayant décidé de mettre en commun leurs ressources pour concevoir, réaliser et financer ensemble leur logement, au sein d’un bâtiment ou d'un ensemble de bâtiments géré collectivement par une société dont ils sont fondateurs ou sociétaires.

Cohabitat

Ils décident alors aussi de vivre selon des principes communs dont ils ont ensemble décidé des modalités, souvent autour de valeurs éthiques, sociales et environnementales communes. Les logements et locaux ou infrastructures de services peuvent éventuellement être construits via une coopérative d'habitation. Certains projets incluent un volet autoconstruction ou sont entièrement « autoconstruits ». Définitions et pluralité de vocables[modifier | modifier le code] Le terme « cohabitat » correspond au terme anglo-saxon de cohousing.

En France d'autres termes sont plus couramment employés : Cette loi ALUR. Habiter, c’est bien ; cohabiter, c’est mieux. Ans ce monde d’individualistes dans lequel nous vivons, l’habitat groupé a du mal à faire son trou.

Habiter, c’est bien ; cohabiter, c’est mieux

Pourtant une tendance s’est amorcée en Belgique même si elle s’est dessinée plus de 20 ans après le Danemark, grand précurseur du « cohousing ». Les projets de « vivre ensemble » sont aujourd’hui nombreux mais ils ne partagent que quelques espaces, souvent le jardin, parfois une buanderie, pas grand-chose de plus. En Scandinavie, la notion d’espaces communs est nettement plus étendue sans que cela empiète sur l’intimité qui est fortement préservée. Ce modèle-là n’existe qu’à deux endroits chez nous : à Gand et dans une ancienne ferme de Clabecq où cohabitent 56 personnes et que nous sommes allés visiter.

Vivre en cohabitat. Modifié par Gretel Kerkhofs le 13/06/2013 Depuis environ 10 ans, le cohabitat, ce modèle urbain caractérisé par la combinaison entre espaces privés et communs, ne cesse de susciter l’intérêt de plus en plus de familles belges.

Vivre en cohabitat

Ces « entreprises partagées » où s'invente une nouvelle forme de travail. Durant sa semaine de travail, Fatima Lamyne, 47 ans, prospecte le marché et rencontre des clients pour leur proposer ses services de secrétariat administratif.

Ces « entreprises partagées » où s'invente une nouvelle forme de travail

Quand elle décroche une mission, elle travaille chez elle, dans le Val de Marne, et se fait payer sur facture. Cette facture, c’est la Coopérative d’activité et d’emploi (CAE) dont elle fait partie qui l’encaisse. En contrepartie, la CAE lui verse chaque mois un salaire, dont le montant est calculé selon le chiffre d’affaires prévu de son activité. Résultat : Fatima est à la fois salariée, de par son mode de rémunération, et entrepreneuse, en ce qui concerne son mode de travail. Une alternative sécurisante à l’auto-entrepreneuriat. « Quand j’ai quitté la boîte où j’étais salariée depuis dix ans, j’ai d’abord choisi le statut d’autoentrepreneur, plus rassurant » . « Redonner du sens à leur travail » Le site des habitats groupés en Wallonie et à Bruxelles. 80 citadins s’engagent pour le cohousing durable. Modifié par Vinciane Pinte le 21/10/2014 Dans le parking souterrain : un grand garage à vélos et des voitures partagées.

80 citadins s’engagent pour le cohousing durable

Au rez-de-chaussée : un jardin communautaire et une buanderie partagée avec une machine à laver et un séchoir professionnels. « Un lavage coûte un euro. Nous avons quasi amorti la machine en trois mois. C’est une superbe réussite. » À côté du jardin : un espace polyvalent pour des fêtes ou des réunions. "Personne n’a regardé la Coupe du Monde dans son coin. A Bagnaia, on partage tout, la propriété a disparu, et ça marche. Sur la terre rouge de Sienne, la Comune di Bagnaia est un projet hors du commun, et presque utopique.

A Bagnaia, on partage tout, la propriété a disparu, et ça marche

En trente ans, un réel exemple d’expérience de vie sociale basée essentiellement sur l’autonomie, la collectivisation de la richesse, l’égalité et la solidarité, a été mis en place. Bagnaia, c’est aussi une ferme, menée selon les principes de l’agriculture biologique, atypique de par ses objectifs de production et son fonctionnement. Fortement imbriquée dans le projet de la Comune, son premier objectif est de produire non pas pour générer un revenu mais pour nourrir les habitants du lieu.