COMMENTAIRES. Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1.
Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo. Addictions : attention aux écrans et aux jeux vidéo. COMMENTAIRES. Addiction à Internet - Il a vécu 6 mois sans le net. Un jour, Thierry Crouzet a coupé Internet.
Victime d’un burn-out, d’une overdose numérique. Blogueur influent, geek connecté jour et nuit sur les réseaux sociaux, expert des nouvelles technologies, il a quitté la toile pendant six mois, pour se sevrer. Aujourd’hui, l’ancien addict est devenu un internaute modéré. Il revient sur sa vie de « débranché ». Propos recueillis par Margaux Rambert La nuit du 14 février 2011, vous faites une crise d’angoisse et finissez à l’hôpital. Thierry Crouzet : Allongé sur mon lit d’hôpital, j’ai tout de suite pris mon téléphone pour regarder mes mails et ce qui se passait sur les réseaux sociaux. VIDEO. «L’addiction au numérique se mesure à la perte de liberté»
SANTE A l'occasion de la sortie du MOOC de l'université de Nantes sur l'addiction numérique, Didier Acier, professeur de psychologie clinique fait le point sur ce phénomène...
Propos recueillis par Delphine Bancaud Publié le Mis à jour le Un phénomène de société qui est devenu un sujet d’étude. La cyberdépendance, ennemie du sommeil ? Chaque soir, Fabrice, 34 ans, s’adonne à ce qui est devenu un rituel : il se connecte fébrilement, répond à ses courriels, en adresse d’autres, surfe sur ses réseaux sociaux, visite ses nombreux sites préférés.
Ses yeux sautent d’une image à l’autre des heures durant. Et comme à chaque connexion, le temps semble s’être arrêté. Internet ne manque pas d’entraîner des cyberdépendances chez ses utilisateurs. Les signes d’alerte sont multiples : sensation récurrente de manque hors connexion, soulagement à la connexion, usage incontrôlé et prolongé d’Internet… Une passion dévorante pour le net peut véritablement naître chez l’internaute, jusqu’à en perturber son sommeil. Selon une étude récente, en effet, différents troubles du sommeil sont susceptibles de se manifester chez les cyberdépendants : troubles de l’endormissement, réveils nocturnes, insomnies ou encore diminution du temps de sommeil.
COMMENTAIRES. INPES - Jeux vidéo : pratiques excessives - Cyberdépendance ? La « cyberdépendance » ou « addiction aux jeux vidéo » existe-t-elle ?
Un usage immodéré des jeux vidéo/Internet est-il pour autant synonyme d’addiction ? En effet, au regard de la toxicité des substances psychoactives (drogues illicites, tabac, alcool), le positionnement des addictions comportementales (jeux vidéo, travail, jogging…) fait encore débat. Certains psychiatres remettent en cause la notion d'addiction appliquée à autre chose que des drogues, argumentant que dans ce cas, toute passion peut être vue comme pathologique. De plus comme ils aiment à le rappeler, il n’y a pas de mort dans l’addiction aux jeux vidéo ou à Internet, alors que c’est le cas avec les addictions au tabac. De même, le joueur ne ressent pas de phénomène physique, de « craving » ou de sevrage lorsqu’il n’a pas joué. Accro au numérique ? Les nouvelles addictions... - La Gazette de Danièle : Des idées et des Arts... Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ?
Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. L’addiction se manifeste par un décrochage de la vie sociale : refus de participer à des repas de famille, moins de sorties en couple, abandon de ses responsabilités de parent... Pour les enfants cela commence par l’absence de présence au repas du soir et cela peut aller jusqu’à la déscolarisation.
Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Observatoire International du Numérique: Dépendance/addiction numérique. Certes, l’attrait irrésistible que nous éprouvons pour ces liens numériques semble nouveau.
Mais il ne fait que refléter l’expérience du nouveau-né dans le carré parental et la durable nostalgie organique et psychique que nous éprouvons inconsciemment depuis la séparation de la naissance, lorsque le cordon ombilical a été coupé. Chacun ressent le désir d’être rebranché, au point où cette connexion évoque le cordon ombilical du fœtus par rapport au placenta. Nous l’appellerons « ombilical numérique ». Le web devient alors un ersatz du corps maternel. La croissance personnelle, la satisfaction physique et psychique passent par lui. Le mythe élémentaire de l’unité perdue est déterminant dans l’image du monde que crée chaque enfant.