Hagiographie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'hagiographie (du grec ancien ἅγιος / hágios (« saint ») et γράφειν / gráphein (« écrire ») est l'écriture de la vie et / ou de l'œuvre des saints. Pour un texte particulier, on ne parle que rarement d'« une hagiographie » (sauf dans le sens figuré), mais plutôt d'un texte hagiographique ou tout simplement d'une vie de saint. Le texte hagiographique étant destiné à être lu, soit lors de l'office des moines soit en public dans le cadre de la prédication, on lui donne souvent le nom de légende (du latin legenda, « ce qui doit être lu »). Un texte hagiographique recouvre plusieurs genres littéraires ou artistiques parmi lesquels on compte en premier lieu la vita, c'est-à-dire le récit biographique de la vie du saint.
Une fresque à épisode est également une hagiographie, de même qu'une simple notice résumant la vie du bienheureux. Chanson de geste. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La « geste »[modifier | modifier le code] La geste, du latin gesta, est une « action d'éclat accomplie » de caractère guerrier ou fantastique. Tous les modes d'expression sont utilisés : la parole, le chant, le mime. Pour Paulin Paris, médiéviste, les cantilènes sont très anciennes, et ont précédé et inspiré les gestes et chansons de geste, le mot « geste » « usurpe ordinairement, chez nos premiers poètes, le sens de race ou famille.
Il y eut alors la geste des Loherains, la geste des pairs de Vermandois, des enfants d'Aimery, etc »[1] ; Paulin Paris pense que les grandes familles du haut Moyen Âge ont compilé en recueils les récits et cantilènes valorisant leur famille, en excluant plus ou moins les autres, ce qui n'était cependant pas l'intérêt des trouvères qui s'adressaient à la foule. Ce type de récit apparaît à l'aube de la littérature française, vers la fin du XIe siècle (elles sont chantées entre 1050 et 1150). Troubadour. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un troubadour (de l'occitan trobador, prononcé [truβa'δu]: « trouveur ») est un compositeur, poète, et musicien médiéval de langue d'oc, qui interprétait ou faisait interpréter par des jongleurs ou des ménestrels ses œuvres poétiques. Les femmes qui pratiquent l'art du trobar, sont appelées des trobairitz. Les trouvères et trouveresses sont leurs équivalents de langue d'oil au nord de la France. L'image d'Épinal du baladin à grelot (c'est plutôt le rôle des bateleurs et jongleurs qui l'accompagnent et parfois chantent leur composition à leur place) ou du frivole poète courtisan n'a qu'un très lointain rapport avec la réalité.
L’œuvre elle-même des troubadours et des trouvères est conservée dans plusieurs manuscrits et codex en France, Espagne ou Italie, et a été analysée par les philologues, et les musicologues à partir du XIXe siècle. Aire géographique[modifier | modifier le code] Roman courtois. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir Courtois. Un roman courtois est un long récit écrit au Moyen Âge (XIe et XIIe siècle) en vers octosyllabiques ou en prose. Il met en scène des chevaliers qui combattent pour leurs dames. Les romans courtois représentent la notion d'amour courtois. Contrairement aux chansons de geste qui s'inspiraient de la matière de France, le roman courtois prend pour inspiration la matière de Rome ou la matière de Bretagne. Le roman courtois[modifier | modifier le code] Le roman est un récit, en langue romane (d'où le nom de genre), écrit d'abord en vers octosyllabiques, puis en prose, où dominent les aventures fabuleuses et galantes. Dans les romans courtois tous les exploits chevaleresques ont pour but de plaire à la Dame du cœur et de faire valoir les qualités individuelles du héros. Exemples de romans courtois[modifier | modifier le code] Matière de Rome :
Fabliau. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Fabliau, du picard, lui-même issu du latin fabula qui donna en français « fable », signifie littéralement « petit récit » ; c'est le nom qu'on donne dans la littérature française du Moyen Âge à de petites histoires simples et amusantes, et qui ne se proposent guère que de distraire ou faire rire les auditeurs et les lecteurs ainsi que de donner des leçons de morale. Définition[modifier | modifier le code] Les fabliaux sont de courts récits populaires du Moyen Âge, parfois en vers, le plus souvent satiriques. Ils commencent généralement par une phrase d'introduction du narrateur et se terminent par une morale. Même s'ils comportent une visée morale, celle-ci n'est souvent qu'un prétexte.
Ils comportent très souvent une satire sociale, qui concerne de façon récurrente les mêmes catégories sociales : les moines, les vilains (paysans), les femmes. Histoire[modifier | modifier le code] Grands rhétoriqueurs. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les grands rhétoriqueurs (ou grands rhéteurs) est un terme inventé au XIXe siècle pour désigner péjorativement des poètes de langue française de la fin du XVe siècle. Le terme fait également allusion aux "rhétoriqueurs" du Moyen Âge. Leur nom vient de la « seconde rhétorique », qui codifie alors la poésie.