Dans le supermarché du futur, le portable remplacera le chariot. La grande distribution expérimente les supermarchés de demain. Paiement biométrique, étiquettes intelligentes sans contact… Les enseignes de la grande distribution alimentaire travaillent à faire rentrer les nouvelles technologies dans les supermarchés.
Objectif : développer des nouveaux services pour fidéliser des clients de plus en plus volages. Mardi 27 novembre, Auchan devait détailler l'expérimentation que le groupe mène à Angoulême et à Villeneuve-d'Ascq (Nord) en matière de paiement biométrique. Avec l'aide de Natural Security, une jeune société spécialisée dans les systèmes d'authentification, au capital de laquelle figurent notamment des distributeurs comme Auchan et Leroy-Merlin ou des banques comme BNP Paribas.
Concrètement, depuis le mois d'octobre, 1 500 clients des magasins Auchan, qui ont été sélectionnés par la banque Accord (celle du groupe Auchan), n'ont plus besoin de leur carte bancaire pour régler leurs achats.
Auchan et Consumer Zoom lancent "CZ Drive" Drive : rencontre du 7e format. Avec l'expansion du modèle Drive, les consommateurs français vont-il aimer faire leurs courses ?
Qui sont ces nouveaux shoppeurs avec "souris d'ordinateur" et "volant de voiture" ? Qu'achètent-ils ? A quelle fréquence ? InVivo BVA, la filiale grande conso de BVA, a décrypté, pour le cabinet de conseil stratégique Roland Berger, ce qu'il faut bien appeler le phénomène franco français du Drive (1). Un phénomène dont tout le monde parle et qui attise les appétits de la grande distribution et constitue un enjeu de croissance important pour les marques. On peut raisonnablement s'interroger sur l'effet nouveauté, voir buzz du format ... 6ème révolution du commerce "Le modèle Drive est très français " poursuit Olivier Blanchet, directeur d'In Vivo BVA. L'essayer c'est l'adopter ? Le taux de fidélité du Drive est (encore) très haut. Un emerchandising reste à inventer Marketing Magazine dans son enquête Marques du mois d'avril , reviendra sur le sujet Drive...
En savoir plus ? Référenseigne : le drive booste les achats alimentaires faits sur Internet. Legrand offre l'e-learning à son réseau de distributeurs. Carrefour coconstruit les services de demain avec ses clients. "Si j'étais Carrefour, j'inclurais des services dans le compte fidélité", "Si j'étais Carrefour, je proposerais des achats groupés", "Si j'étais Carrefour, je favoriserais les produits locaux, régionaux et nationaux", etc.
76 % des décisions d'achats se prennent (encore) en magasin. Les résultats à retenir Le point de vente est important pour tous les secteurs étudiés ;Le digital joue un rôle croissant avec l’implication et la complexité du choix ;Le point de vente reste au cœur du dispositif pour l’achat ;Les médias, le marketing direct et le bouche à oreille préparent la préférence.
Internet permet au shopper de préparer son achat, d’appréhender l’offre et de repérer les critères clefs pour son usage … et concurrence de façon plus marquée le point de vente … qui doit accentuer sa capacité à rassurer l’acheteur par la désirabilité des produits, la qualité de ses vendeurs, l’attractivité de ses prix et la valorisation de son SAV. L'étude identifie 42 points de contact regroupés en sept grandes catégories : points de vente, médias, marketing direct, word-of-mouth, digital, événementiel, RP.
"Numérique, le centre commercial sera aussi un lieu de loisirs" Depuis 2008, les centres commerciaux sont dans l'oeil du cyclone.
Avec un chiffre d'affaires et une fréquentation en déclin (voir les deux tableaux plus loin), le modèle français subit à la fois l'atonie générale de la consommation mais aussi la concurrence de l'e-commerce. Pour analyser ce recul conjoncturel et structurel, Xerfi-Precepta vient de publier une étude "Les centres commerciaux face à la révolution numérique - Réinvention du modèle économique et opportunités à l'horizon 2020" (auteur : Isabelle Senand/ 250 pages). Grande conso : bilan sous fond de crise. En décembre, en pleine période des négociations commerciales entre distributeurs et industriels, IRI a souhaité faire le point sur le marché des PGC et les principaux faits marquants sur les dix premiers mois de l'année.
Le but de cette initiative, explique IRI, " n'est en rien de servir de juge arbitre mais bien de fournir des repères, de donner une vision neutre (pour ne pas dire objective) de la conjoncture générale". Depuis le début de l'année, l'activité PGC est en croissance de +1, 6% en HM+SM+HD+Drive. Ces performances plutôt favorables ne sauraient, analyse IRI, masquer un léger recul des ventes volume (-0.4%). Ceci équivaut donc à une baisse significative de la consommation par tête ou par ménage, de l'ordre de 1%. La crise est donc bien toujours là, même si ses effets sont nettement plus modérés que sur d'autres secteurs de la consommation (biens d'équipement, loisirs, textile, par exemple).
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