Mieux qu'un centre commercial : une épicerie coopérative, culturelle et solidaire dynamise une commune. C’est une épicerie, bar, café concert.
Un lieu multi-services que font vivre les habitants d’une commune du Morbihan : vente de produits bio, production de bière locale, livraisons pour les personnes âgées, lieu de débat... Une coopérative au service des habitants, dont tous peuvent devenir copropriétaires. Petite visite guidée à Augan, où se réinvente le vivre-ensemble. Trouver une alternative au capitalisme marchand tout en créant de l’emploi et en répondant aux besoins locaux ? C’est le défi que se sont lancés en décembre 2009 les 67 associés du Champ Commun, une coopérative de services de proximité à Augan, commune morbihannaise de 1400 habitants. . « On avait envie avant tout de créer un lieu où les gens du village se rencontrent », explique Mathieu Bostyn, co-gérant de la coopérative.
Devenir copropriétaire de l’entreprise Les gérants veulent soutenir la production paysanne locale et promouvoir une autre manière de consommer. Alimenter le champ des possibles Photos : © Le Champ commun. Présentation. Vingt idées pour dynamiser l’économie du partage dans les territoires. Rachel Botsman et Michel Bauwens ne s’étaient jamais rencontrés, et leurs interventions croisées ont marqué le premier forum de l’économie collaborative qui s’est tenu à Cenon, en Gironde, jeudi 4 et vendredi 5 juillet 2013.
La présence de ces deux pointures internationales de l’économie collaborative et pair-à-pair fut l’occasion de faire un point sur la manière dont les politiques publiques peuvent s’emparer du sujet. Eclairages. « Changer a du bon, mais changer massivement est encore mieux » Rachel Botsman en impose et c’est plutôt « la chance » de la rencontrer, dans le petit milieu de l’économie collaborative. L’auteur de l’ouvrage de référence What’s mine is yours (ce qui est à moi et à toi) n’était pas venue dans l’hexagone depuis sa publication et passer un peu de temps avec elle a tout d’un luxe… dont j’ai profité afin de l’interroger sur sa vision des enjeux à venir de cette économie en devenir.
Passer du pire au peer. Le formidable essor de l'économie du partage et ses conséquences. Les logiciels libres, source d’inspiration pour les villes. Image Karin Dalziel Un bien commun peut servir à tout le monde.
Mutuel et réciproque, il est partagé par différents êtres ou différentes choses. A l'heure du numérique et de l'économie du partage, cette notion longtemps cantonnée au monde des logiciels libres sort maintenant des écrans pour offrir des solutions à l'ensemble des ressources partagées par les citoyens dans les villes.
Et ça tombe bien: depuis le 6 et jusqu'au 20 octobre, le festival Ville en Biens Communs cherche à donner une visibilité à ces innovations sociales et citoyennes. Eclairage. De Wikipedia à la justice participative. Operation Libre Brocas: Guide d'ouverture d'une commune. Villes en biens communs. Il y a près de chez vous des initiatives qui inventent des manières créatives de gérer des ressources ou de répondre aux besoins de communautés.
Ces initiatives auto-organisées, se construisent autour du partage et nourrissent nos biens communs. Zones urbaines transformées en jardins partagés, savoirs partagés versés dans l’encyclopédie « Wikipedia », cartographie « open street map » nourries par les utilisateurs, logiciels libres, savoirs traditionnels, science ouverte, publications en libre accès, pédibus scolaire, fours à pains partagés, système d’irrigation agricole partagé, semences libres, contenus éducatifs ouverts, réseaux d’échanges de savoirs, justice participative, données ouvertes collectées par les personnes... les initiatives fleurissent.
Maxime Leroy présente Collaborative Cities. Jardins, débrouille, partage : comment Detroit redémarre. Faillite.
Le mot a été lâché la semaine dernière. Sous le poids de ses 18,5 milliards de dollars de dette (14 milliards d’euros), l’ancien bastion de la construction automobile américaine a touché le fond. Dans les souterrains de Paris des hackers veillent au patrimoine culturel. Connaissiez-vous l’existence, l’histoire et les agissements de ce réseau clandestin parisien appelé Urban eXperiment ou UX ?
Peut-être bien que non et pour cause car ses membres cultivent à juste titre le secret et la discrétion[1]. Mais ils cultivent également autre chose qui les rapproche avant l’heure d’un activiste d’Anonymous, d’un développeur de logiciel libre ou d’un contributeur de Wikipédia. Nantes, Rennes et Brest ont adopté, à la suite... Nantes, Rennes et Brest ont adopté, à la suite de Paris, le nom de « Cantine numérique » pour des espaces destinés à favoriser les échanges économiques et sociaux autour de l’économie du numérique qui est une des clés du renouveau économique.Ce type d’espace est aussi appelé "tiers-lieu".
Les cantines numériques (ou tiers-lieux) se répandent en Bretagne Une cantine numérique, c’est quoi ? Nantes, Rennes et Brest ont adopté, à la suite de Paris, le nom de « Cantine numérique » pour des espaces destinés à favoriser les échanges économiques et sociaux autour de l’économie du numérique qui est une des clés du renouveau économique. Leurs utilisateurs permanents sont de jeunes entrepreneurs, souvent auto-entrepreneurs, qui y viennent pour travailler avec leur propre ordinateur tout en bénéficiant de liaisons à grand débit et de petits services utiles (machine à boissons). C’est beaucoup plus motivant que de travailler chez soi avec le risque de la désocialisation. Michèle Turbin : bidouiller la ville en hackant le code du système immobilier.