Les banques suisses bientôt obligées de ne prêter que l'argent qu'elles possèdent ? - Finance. Un groupe d'action veut que les banques se limitent à prêter de l'argent dont elles disposent effectivement par l'argent des épargnants, des autres banques ou de la Banque nationale suisse.
Le groupe d'action "Modernisation monétaire (MoMo)" a recueilli plus de 100.000 signatures pour son initiative baptisée "Monnaie pleine". Le groupe souhaite que la Banque nationale suisse soit la seule à pouvoir créer de l'argent. Actuellement, elle émet des billets et des pièces et le groupe d'action souhaite qu'elle devienne la seule à pouvoir "fabriquer" de l'argent électronique.
"Seule la Banque nationale sera en mesure de produire de l'argent électronique. Les banques ne seront plus autorisées à créer leur propre argent; elles ne pourront prêter plus que l'argent qu'elles auront reçu des épargnants, des autres banques ou, en cas de besoin, de la Banque nationale", explique MoMo. Dans le système actuel, les banques ne disposent que d'une petite partie des sommes obtenues par des crédits. 100% monnaie (SMART) vs Monnaie Pleine (billet invité) Depuis longtemps j’ai défendu, dans la ligne d’Irving Fisher , de Maurice Allais et de Christian Gomez la proposition « 100% monnaie » que, pour des motifs communicationnels, j’ai préféré appeler « SMART » ( Système Monétaire À Réserves Totales) De quoi s’agit-il ?
Rendez-nous la monnaie ! 100% Monnaie. 100 % monnaie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le « 100 % monnaie » (100% money) est une proposition initiale de l'économiste américain Irving Fisher de 1935 qui consiste en un transfert de la création monétaire depuis les banques privées vers la banque centrale, en imposant aux banques commerciales des réserves de 100 % des dépôts monétaires, au contraire du système de réserves fractionnaires. Ce projet a été fortement défendu, entre beaucoup d'autres[1], par les économistes Maurice Allais, Milton Friedman et Christian Gomez (banquier et élève d'Allais) et dans une certaine mesure (narrow banking) par James Tobin pour défendre ce qui devrait être une prérogative de l'État et seulement de l'État : l'émission de toute nouvelle monnaie. David Ricardo défendait cette même idée, lui qui écrivait « Supposons qu'il faille un million en argent pour préparer une expédition.
Il s'agit d'une réforme radicale du système bancaire fondée sur la dissociation entre la monnaie et le crédit. Notes : Quand le FMI critique les politiques d’austérité. Joseph Stiglitz a gagné.
Lui qui dénonçait les politiques d’austérité imposées par le FMI dans « La Grande désillusion » en 2001 voit l’organisation qu’il critiquait tant se rapprocher de ses positions, comme le rapporte The Economist sur la foi d’un nouveau papier d’Olivier Blanchard, son chef économiste. La théorie dépassée par la réalité Il faut dire que les exemples de la zone euro sont venus largement remettre en question tous les modèles du Fond Monétaire International. En début d’année 2012, il avait apporté son « crédit » à des hypothèses de croissance totalement farfelues pour un énième plan grec. La réforme du « 100% monnaie » Le « 100% monnaie » constitue à ma connaissance la meilleure tentative de repenser l’intégralité du système monétaire et bancaire pour en corriger les défauts majeurs qui sont plus clairs tous les jours.
Même si je n’en maîtrise sans doute pas tous les aspects, il donne la bonne direction. Le « 100% monnaie », c’est quoi ? Tout d’abord, je vous invite à lire ce papier d’André-Jacques Holbecq et celui-ci de Christian Gomez pour aller à la source de l’information. Il faut noter que les idées qu’ils défendent ont été défendues avant eux par d’éminents économistes, et notamment Maurice Allais, notre seul « prix Nobel » d’économie. Les idées qu’ils proposent sont à la fois simples et radicales et vont nettement plus loin que le seul rétablissement du Glass-Steagall Act, qui ne corrigerait pas tous les problèmes actuels. Le deuxième principe fondateur consiste à mettre fin à la couverture fractionnaire des dépôts.
Des avantages considérables Quelques compléments et questions. 10 raisons d'adopter la réforme 100% La réforme 100% est une réforme monétaire défendue par de nombreux économistes depuis le milieu du XIXème siècle et récemment proposée au parlement britannique.
Elle consiste à imposer aux banques un ratio de réserves de 100% sur les comptes courants et à distinguer clairement les comptes épargne en les transformant en dépôt à terme rigide. Cette réforme, mineure en apparence, aurait un impact majeur sur le fonctionnement de nos économies. Les dix principales raisons défendus par des économistes de premier plan d’adopter cette réforme sont compilées dans ce qui suit : 1 Les comptes courant seraient garantis contre tout aléa économique La réforme 100% consiste à imposer aux banques un ratio de réserves de 100% sur les comptes courants. Si le gérant de votre parking fait faillite, vous pouvez reprendre possession de votre voiture sans le moindre dommage. Economistes soutenant cet argument: Irving Fisher, James Tobin*, John Kay.