Dans le monde, une classe en lutte novembre 2011 - SPARTACUS. Novembre 2011 À oppression globale, réponse globale contre un système capitaliste qui domine toute notre vie Dans ce bulletin, nous évoquons fort incomplètement les deux courants de lutte contre les mesures prises, dans tous les pays du monde, pour amener les 99 % à accepter les restrictions qui les frappent à des degrés divers : jusqu’à présent, partout, ce sont deux courants parallèles qui, comme dans la géométrie euclidienne, ne se rencontrent jamais.
D’un côté, d’un bout à l’autre du monde, depuis les usines ultramodernes de l’automobile jusqu’aux mines de Papouasie ou du Pérou, des bagnes de super-exploitation de Chine, de l’Inde ou de l’Afrique du Sud, la lutte de classe ouverte est si répandue qu’il est difficile d’en recenser son importance, sa localisation et ses méthodes (et la manière dont on la réprime).
Occupy Wall Street : The Armenian Connection / le lien avec l'Arménie. Manifestants d’Occupy Wall Street, New York, Zuccotti Park, 17.09.2011© David Shankbone – Occupy Wall Street : la connexion arménienne.
Occupy Wall Street : les documentaristes s’engagent. Voilà près d’un mois que des militants américains ont investi les abords de Wall Street pour protester contre les dérives de la finance et proposer une autre vision du monde.
Dans leur sillage, des cinéastes s’organisent et viennent mettre leur pierre à l’édifice. Ils proposent un tout autre regard que celui des médias traditionnels, dépassés par les évènements et un brin condescendants dans leurs commentaires. Ils se sont avancés en affirmant représenter 99 % de la population américaine, par opposition à l’élite politico-financière (le dernier pour cent) coupable à leurs yeux de vouloir faire payer ses errements aux moins aisés. Depuis le 17 septembre 2011, des centaines de militants occupent les trottoirs de New York et campent non loin de Wall Street, sur une place rebaptisée pour l’occasion "Liberty Square".
On ne change pas le monde avec seulement de l'indignation ! par Mohamed BELAALI. « Nous sommes les 99 % » s’écriaient les contestataires américains le 17 septembre 2011. « Nous n’avons rien pendant que l’autre pour cent a tout » s’exclamaient les protestataires. « Occupons Wall Street » répondaient d’autres encore.
Ces cris d’indignations ont raisonné comme un tonnerre dans le ciel des États-Unis. Ailleurs dans le monde, le 15 octobre des hommes et des femmes, par centaines de milliers, marchaient pacifiquement contre les marchés financiers, les banques, les gouvernements qui désormais ne les représentent plus. Le « printemps occidental » : les « indignés » relèvent la tête par Chems Eddine CHITOUR. Quand le son et la musique deviennent des armes de maintien de l'ordre - Répression acoustique.
Basta !
: Y a-t-il une évolution récente des techniques de « répression acoustique » ? Juliette Volcler [1] : À la fin des années 2000, des articles ont été publiés sur le sujet : la musique employée comme moyen de torture dans les prisons de la CIA, l’emploi d’un nouveau type d’arme « non létale » dans les manifestations, le LRAD (Long Range Acoustic Device) – vite labellisé « canon à son » par les médias –, l’usage du Mosquito, un émetteur de très hautes fréquences, pour chasser les « indésirables » de certains endroits.
L’usage du son pour réprimer, contrôler ou torturer n’est pas neuf, mais la conjonction tout à coup de ces trois usages – en temps de guerre, dans le maintien de l’ordre et dans l’espace public – semble montrer des transformations des pratiques policières ou militaires. La musique et le son ont toujours été utilisés par l’armée ou la police. Quand sont-ils devenus des instruments de domination ou de torture ? Désarmer les marchés, par Ignacio Ramonet. Le typhon sur les Bourses d’Asie menace le reste du monde.
La mondialisation du capital financier est en train de mettre les peuples en état d’insécurité généralisée. Elle contourne et rabaisse les nations et leurs Etats en tant que lieux pertinents de l’exercice de la démocratie et garants du bien commun. La mondialisation financière a d’ailleurs créé son propre Etat. Un Etat supranational, disposant de ses appareils, de ses réseaux d’influence et de ses moyens d’action propres.
Il s’agit de la constellation Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale, Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) et Organisation mondiale du commerce (OMC). Occupy et le masque de V pour Vendetta. Le site du Guardian a publié samedi dernier un article intitulé Alan Moore – meet the man behind the protest mask (Alan Moore - rencontre avec l'homme derrière le masque).
Alan Moore est l'auteur de la bande dessinée V pour Vendetta, mise en images par David Lloyd. L'action se situe en Angleterre, après la 3e Guerre mondiale. Dans ce pays aux mains d'une dictature fasciste surgit un héros, un vengeur masqué baptisé V. Il s'inspire de Guy Fawkes, un catholique anglais du XVIe siècle instigateur de la Conspiration des poudres. > Cliquez sur l'image pour un gros plan < Occupy LSX : l'indignation gagne Londres. Cahier de doléances - Marches indignées à Bruxelles. Comment Occupy Wall Street change la gauche américaine, entretien avec John Krinsky. Rencontre avec John Krinsky, sociologue et directeur du département de sciences politiques de la City University of New York.
Dans cet entretien accordé à www.BullyPulpit.fr il revient sur les origines d'Occupy Wall Street, sa relation avec les syndicats, les minorités, le Parti Démocrate et s'intéresse au devenir de ce mouvement social.Vous trouverez ci-dessous l'entretien de 48 minutes en anglais ainsi qu'un compte-rendu de son analyse en français. Morceaux choisis. Quelle est l’origine du mouvement ? Pour John Krinsky, Occupy Wall Street s’appuie sur les mêmes réseaux que le mouvement altermondialiste, qui a l’habitude de se retrouver.