Droit à l'oubli : comment Google instruit les requêtes. Google : l'effet boomerang du "droit à l'oubli numérique" Par Marie-Violette Bernard Mis à jour le , publié le Google comptait bien caresser ses utilisateurs dans le sens du poil.
C'est raté : son dispositif pour faire valoir le "droit à l'oubli numérique" – la possibilité de supprimer du moteur de recherches des informations personnelles – fait déjà des mécontents. Le géant américain a mis en ligne, fin mai, un formulaire qui permet à l'internaute de signaler une page qu'il souhaiterait voir effacée. Google : la France championne d’Europe du « droit à l’oubli » Le « droit à l’oubli » sur Internet, récemment reconnu par la justice européenne, plaît beaucoup aux Français.
Avec 17 500 demandes, ce sont en effet ceux qui ont le plus sollicité le déréférencement partiel de Google de pages Web contenant certaines de leurs informations personnelles. Les internautes allemands (16 500 demandes) et britanniques (12 000 demandes) complètent le podium. Par ailleurs, Google a déjà procédé à l’examen de 91 000 demandes de suppression, pour un total de 328 000 liens. L’Europe s’attaque symboliquement à Google. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) et Alexis Delcambre C’était un vote à portée symbolique, mais qui témoigne d’une atmosphère de plus en plus hostile à Google en Europe.
Jeudi 27 novembre, les eurodéputés ont approuvé, à une très large majorité (461 pour, 101 contre et 88 abstentions), une résolution « pour la défense des droits des consommateurs sur le marché numérique », qui vise, en creux, le moteur de recherche. Un texte qui, avant même son vote, avait amené les Etats-Unis à manifester officiellement leur « préoccupation ». Google offre un relatif "droit à l'oubli" aux Européens. Vous voulez voir disparaître de Google les liens qui ne sont pas à votre avantage ?
Le moteur de recherche a lancé ce jeudi un formulaire en ligne destiné aux Européens souhaitant obtenir la suppression de résultats de recherche qu'ils jugent inappropriés. Il se conforme ainsi à une décision de la Cour de justice de l'Union européenne sur le droit à l'oubli. Premiers enseignements du "droit à l'oubli". Par Dimitri Seddiki. Si le concept reste encore à affiner, un premier état des lieux peut être dressé.
La Charte du Droit à l’oubli numérique de 2010 : une première tentative interne peu convaincante. Le 13 octobre 2010 était signée à Paris la « Charte du Droit à l’oubli numérique dans les sites collaboratifs et moteurs de recherche ». L’ambition principale de ce texte, initié par la la secrétaire d’État chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, était de rendre aux individus la maîtrise des données les concernant et accessibles via internet. SOURCES. Sources. LE DROIT A L'OUBLI NUMERIQUE.