L’austérité toujours à l’ordre du jour du FMI! Un économiste du FMI dénonce l’incompétence de l'institution. C’est ce qu’on appelle une sortie réussie. En posant sa démission 18 juin, le chef de la division pour la Suède, le Danemark et Israël au sein du département européen du FMI n’imaginait sans doute pas que son réquisitoire contre l’institution aurait tant d’écho. Sa lettre de démission envoyée au conseil du FMI et à des cadres dirigeants de l'organisation fait ce lundi le tour du Web. «Après vingt ans de services, j’ai honte d’avoir été associé de quelque façon que ce soit au Fonds», lance-t-il en guise d’introduction, avant de dérouler une longue série de critiques accablantes. Il trouve une erreur de calcul qui remet en cause l'austérité. C'est le genre de battements d'ailes qui change le cours de l'histoire.
Un étudiant américain, Thomas Herndon, a révélé il y a quelques jours que l'étude des économistes Kenneth Rogoff et Carmen Reinhart de 2010, principale justification théorique de la politique de rigueur appliquée en Europe, comportait des erreurs.... de calculs ! Une étude en faveur de la rigueur La conclusion de Rogoff et Reinhart est aujourd'hui bien connue. Selon les deux vedettes d'Harvard, lorsqu'un pays voit sa dette dépasser 90% de son PIB, sa croissance ralentit.
Extraordinaire: l'austérité est une erreur mathématique. L'austérité, pas si bonne que ça pour la croissance? La lutte acharnée contre les déficits publics ne serait finalement peut être pas aussi efficace que le laissait penser une étude présentée en 2008 par Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, deux économistes de Harvard de premier plan.
Europe : des universitaires démontent les chiffres falsifiés de la doxa économique - Page 3. Une erreur dans une étude sur l’austérité dégomme les idées reçues. Un bréviaire de l'austérité remis en cause. En matière d’austérité, il y a la pratique et la théorie.
La première est l’affaire des gouvernements européens qui s’y adonnent - sans autre résultat, pour l’instant, qu'une récession continentale ; la seconde, celle des économistes qui la justifient par leurs travaux. Deux d’entre eux, les Américains Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, sont aujourd’hui en situation délicate. Euro Zone Crisis: The IMF's Failure. An International Monetary Fund economist, Peter Doyle, who said he is leaving the institution after twenty years of service, has written that he is “ashamed” of being associated with the fund and accused it of having failed to address the deep challenges facing Europe: “The consequences include suffering — and risk of worse to come — for many including Greece, that the second global reserve currency is on the brink, and that the fund for the past two years has been playing catch-up and reactive roles in the last-ditch efforts to save it.”
Doyle was a division chief in the European department, overseeing Denmark, Sweden and Israel. His June 18 letter was addressed to a senior member of the IMF board, Shakour Shaalan, as well as to IMF and government officials and Bank of Israel Governor Stanley Fischer; CNN first reported about his letter. Like her predecessor, disgraced politician Dominique Strauss-Kahn, Lagarde is French. Related Care2 Coverage Euro Zone Crisis: The Can Stops Here. Le FMI le confirme : l’austérité était une erreur de calcul. C’est un rapport étonnant, un mea culpa chiffré et analysé, que deux éminents économistes du FMI ont publié.
Il dit clairement que l’austérité est une erreur. La faute à la mauvaise conception d’un modèle informatique de prédiction économique. Fmi.pdf (Objet application/pdf) Austérité, l’échec des experts. Les experts ont systématiquement sous-estimé l’impact négatif des politiques d’austérité sur la croissance économique, confirme l’économiste en chef du Fonds monétaire international.
L’erreur d’appréciation a été commise par la plupart des prévisionnistes, y compris ceux d’institutions économiques internationales aussi influentes que la Commission européenne, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de même que le FMI, admet Olivier Blanchard dans une étude qu’il a cosignée avec un autre économiste du FMI, Daniel Leigh, la semaine dernière. Tous ces experts avaient estimé que pour l’équivalent de 1 $ de compressions des dépenses ou d’augmentation des revenus par les gouvernements des pays développés, il fallait s’attendre à un recul de 50 ¢ de leurs économies. Ce que pense le FMI des politiques d'austérité et de leurs impacts.
Cette analyse (rapide) est tirée de publications récentes en anglais du fonds monétaire international sur le sujet de la croissance, des inégalités et de la politique fiscale.
Les publications de 2013-2014 sont citées en fin d'article. Dans le travail de Laurence Ball et de ses collègues sur les effets de la consolidation fiscale (entendez réduction des dépenses publiques ou augmentation d’impôts) sur les inégalités, les salaires et le chômage, les auteurs ont utilisé les données de 17 pays de l'OCDE sur la période 1978-2009.