Les religions face à … EUTHANASIE – DONS D’ORGANE – CONTRACEPTION – AVORTEMENTS. L'EUTHANASIE D'UN POINT DE VUE SOCIOLOGIQUE. La façon dont chacun se positionne à l’égard de l’euthanasie dépend d’un rapport intime à la mort et à la vie issu de son éducation et de ses expériences propres.
Le point de vue de la société est non seulement la somme de ces avis individuels, mais il est aussi fonction des idées religieuses et morales dominantes sur le plan collectif. Il nous a semblé intéressant de voir d’abord quelle était la position les différents courants religieux sur cette question et s’il existait des divergences entre elles. Puis nous aborderons la sociologie sous l’angle éthique. Point devue des religions La religion catholique: Si l’Eglise encourage les soins palliatifs, elle n'accepte pas que l'on privilégie la mort à la vie, même dans les pires souffrances. "Quels que soient les motifs et les moyens, l'euthanasie directe (...) est moralement irrecevable.
" ; "Elle constitue un meurtre, contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. " L'Islam: Le Judaïsme: Quelle est la position de l’Eglise sur l’euthanasie ? - Euthanasie - Catholique.org. L’Eglise refuse qu’on limite la valeur de la vie de quelqu’un à sa possibilité de vivre sans souffrance.
On touche à nouveau à l’essence de la vie : l’homme n’a pas le droit de détruire ce qu’il n’est pas capable de créer (une vie humaine). Elle encourage par contre les soins palliatifs, qui consistent à accompagner le malade en diminuant au maximum ses souffrances, soins qui justement évitent l’acharnement thérapeutique. Une personne vraiment entourée d’amour ne demande pour ainsi dire jamais l’euthanasie.
Il s’agit plus d’un appel au secours que d’une demande réelle (comme les suicides ratés des adolescents). Y accéder consiste à supprimer le symptôme plutôt que le mal. Certains grands handicapés ont communiqué aux autres un fantastique dynamisme de vie (comme Jacques Lebret, sans yeux et sans mains, qui a témoigné de sa joie de vivre dans bien des écoles). Les religions face à l'euthanasie - La Croix. Une proposition de loi sur la fin de vie devrait être débattue cet automne au Parlement.
Celle-ci reprendrait les conclusions d'un rapport remis en juin dernier par des parlementaires. Les représentants religieux approuvent ces propositions, qui donnent plus de pouvoir au malade tout en maintenant l'interdit de l'euthanasie Une proposition de loi sur la fin de vie devrait être débattue cet automne au Parlement. Les représentants religieux approuvent, mais restent prudents Un patient à l'hôpital d'Eaubonne, le 05 août 2004 (photo Desmazes/AFP) Inquiétudes au départ. «Le débat s'est déplacé», constate aujourd'hui Marie-Sylvie Richard, médecin-chef à la maison médicale Jeanne-Garnier et religieuse (Xavière) : «Au lieu de se focaliser sur la demande de ce jeune, et la réaction médicale à cette demande, les membres de la mission ont préféré voir comment ne pas arriver, justement, à ce type de situation extrême.
Primauté de la vie, mais pas à n'importe quel prix Isabelle DE GAULMYN *** 1. 2. 3. [EUTHANASIE] « Cela marche très bien dans les autres pays » En ce début d’année, le Rouge et le Noir se propose de réfuter un par un chacun des arguments phares des partisans de l’euthanasie.
Retrouvez l’ensemble de notre dossier. Il est un argument qui fut fréquemment employé lors du débat sur le mariage ganymède : "cela marche très bien dans les autres pays". Cette déroute de la pensée est de nouveau employée sur l’euthanasie. C’est le mantra du gourou de la sinistre association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), Jean-Luc Romero : « Nous devons prendre exemple sur la Belgique ou les Pays-Bas ». Certains médias lui emboîtent le pas. Riche en enseignements, en effet. Débat sur l’euthanasie – Pour Mgr Ginoux, « il est impossible de nous taire » - Politique - Politique - société - famillechretienne.fr. Le Conseil d’État a ordonné le 24 juin l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert.
Cette décision ne signe-t-elle pas une forme de renoncement, voire de violence, face à la vulnérabilité humaine ? Cet arrêt constitue une forme inouïe de violence : au lieu d’accompagner humainement, on préfère voir mourir. Alors que l’on pouvait attendre de leur part un avis prudentiel, les juges amorcent une ouverture grave vers une décision de mort pour toute personne qui ne pourra pas se manifester comme communicante ou comme répondant à des appels de l’extérieur. L’interdit de tuer l’autre est franchi, et cette décision ouvrira à des cas semblables. En tant qu’ancien aumônier d’hôpital, cette ordonnance du Conseil d’État m’a profondément peiné et révolté. Là où est la vie humaine, le Seigneur est présent.