Ci-gisent la vague, le croisement des courbes et la majorité silencieuse. Souvenez-vous.
C’était à la mi-mars. Patrick Buisson, le « sorcier de l’Elysée », accordait au Monde une interview dans laquelle il déployait des trésors de rhétorique et de sophistique pour démontrer que François Hollande plongeait irrémédiablement dans les intentions de vote, tandis que Nicolas Sarkozy, grâce à sa phénoménale campagne, remontait et allait finir par le doubler. « Depuis novembre, la courbe des intentions de vote en faveur de Hollande est orientée à la baisse. La tendance en faveur de Nicolas Sarkozy, depuis son entrée en campagne, est non moins incontestablement haussière. Les plus audacieux ajouteront qu’il suffit de prolonger les courbes pour connaître le résultat final. ».
C’était le fameux croisement des courbes, donné par certains sondages ces dernières semaines, et censé rebattre totalement les cartes pour le second tour. Fin de règne en Sarkozie. La sentez-vous, l’odeur de la fin de règne ?
Elle a cette note nostalgique que l’on repère en automne quand les feuilles des arbres commencent à se décomposer, elle a la couleur des antichambres silencieuses, des bâtiments ministériels désertés où les cartons se remplissent à mesure que les bureaux se vident. Elle a l’aspect improbable de ces articles du Figaro qui brisent tous les tabous de la droite, en titrant sur la montre de prix que le Président de la République tente de protéger de ses propres militants, réactivant l’image « bling bling » contre laquelle le sortant lutte tant. La fin de règne ne se mesure pas aux sondages, même si, dans une certaine mesure, ils la rendent possible et ils l’accélèrent en assommant jour après jour le camp qu’ils donnent battu, minant la motivation de ses soutiens. La fin de règne se devine au fait que ce qui était auparavant chuchoté et virtuel devient tout d’un coup réel. Romain Pigenel A lire aussi : Quand ça veut pas... La déprime frappe la droite.
Une ambiance de fin de règne. Les sondages continuent à tomber et donnent de plus en plus d’avance à François Hollande au second tour alors que les deux candidats sont à peu près à égalité au premier. Corine Lepage et Martin Hirsh ont annoncé leur soutien à François Hollande, rejoints par une quarantaine d’économistes qui signent une tribune dans Le Monde. Une centaine de sportifs ont également signé un appel. Azouz Begag devrait le choisir des le premier tour (il l’a annoncé dans Twitter). La famille Chirac, à l’exception de Bernadette bien sûr, ne cache plus son soutien au Corrézien de service. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Problème d'image. L’équipe de l’Elysée : l’ex-nonne, et les FN défroqués sont friands comme les trolls UMP de sondages qualitatifs les “qualis”, ceux qui parait il mettent leur idole pestilentielle en haut du panier.
Vous allez le voir, encore une fois, c’est le contraire. Mais de ça le Figaro, les cinglées comme Desruols et autres fans de Carla BS ne vous le disent pas… Le CEVIPOF , IPSOS, la fondation Jean Jaures, la Fondapol mobilisent un échantillon de près de 6000 personnes et étudient leur intention de vote, les changements de celui-ci d’un temps T à un autre, et l’image des candidat. Oui, 6000 personnes. Vous avez bien lu. Ils vont rendre d’ici quelques jours leur dernière vague. Il est donc dynamique , voilà ce que les UMP vous disent pour faire oublier tout le reste. Mais prenons le truc par le bas: En fait il ne comprend pas vos problèmes pour 70% des sondés. On résume : Sarkozy est donc un mec qui s’agite beaucoup, et est convaincu de la justesse de ses idées.
Et s'il n'y en a plus, "donnez leur de la brioche"... Morano seule. Lancar - Meeting de rue.
L'UMP touche à sa fin. Astuce: comprendre le jeune neo-con. Mes chers lecteurs, voilà une perle.
Ou plutôt un twitt , un cri d’oiseau, venant de G.Peltier un ex-FN , donc FN défroqué qui agit avec ses complices et l’ex-None auprès de sarkozy. Et nous allons faire une petite analyse du petit message rempli de conneries. Que dis-je un concentré de conneries de néo-con, par ce qu’ici c’est du lourd. Voici l’objet de l’exercice : Pour cette tête-pensante de l’UMP … ah merde ça commence mal me direz-vous, et oui c’est une des têtes pensantes de l’UMP au niveau du château.