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Ne doit pas être confondu avec Kirikou. John Kiriakou, né le 9 août 1964 à Sharon en Pennsylvanie, est un ancien analyste de la CIA, un ancien enquêteur du Comité sénatorial chargé des affaires étrangères et un ancien consultant sur le sujet du contreterrorisme d'ABC News et du Huffington Post [1],[2] . Il est spécialement connu pour avoir révélé le nom d'un ancien agent des services de renseignement américains et pour avoir révélé des informations classifiées concernant l'usage de la torture par l'administration Bush durant la Guerre d'Irak et la Guerre d'Afghanistan. Sur le fondement de l'Espionage Act de 1917, utilisé de manière rarissime, Kiriakou a été condamné le 25 janvier 2013 pour avoir divulgué au New York Times le nom d'un agent secret de la CIA[3],[4] à la peine de 30 mois d'emprisonnement à l'issue d'un procès hyper médiatisé [5].
Article connexe[modifier | modifier le code] Espionage Act of 1917. "CIA, FBI... tous corrompus" John Kiriakou, l’ancien agent de la CIA qui a dénoncé le programme de torture de Bush et qui est maintenant en prison, a envoyé une lettre ouverte à Edward Snowden la semaine dernière, l’avertissant de ne pas faire confiance au FBI. « NE PAS », a écrit Kiriakou, « et en aucun cas, coopérer avec le FBI.
Les agents du FBI vont vous mentir, vous tromper et vous manipuler. Ils vont tordre les mots et jouer sur votre patriotisme pour vous piéger. Ils feront semblant d’être des gens qu’ils ne sont pas - partisans, sympathisants et amis - tout en portant des fils pour enregistrer vos déclarations hors contexte pour les utiliser contre vous. Le FBI est l’ennemi, il fait partie du problème, pas de la solution ».
John Kiriakou, le premier agent de la CIA à avoir été emprisonné pour avoir divulgué aux journalistes des informations confidentielles, est sorti de prison pour être placé en résidence surveillée.
Condamné en janvier 2013 à trente mois de prison pour avoir dévoilé le nom d’un agent secret de la CIA à un journaliste, John Kiriakou a été libéré après avoir purgé près de deux ans de pénitencier, révèle The New York Times dans un article du 9 février. Au cours des trois prochains mois, Kiriakou ne pourra toutefois quitter sa maison d’Arlington, en Virginie, que pour aller “à l’église, chez le médecin ou à des entretiens d’embauche”. En 2007, John Kiriakou est devenu le premier agent de la CIA à parler publiquement de l’utilisation du “waterboarding” – une technique de torture utilisée par la CIA qui simule la noyade – dans une interview accordée à la chaîne ABC, soutient le quotidien américain.
Mesures plus sévères sous Obama. 08/02/2015 1ère interview VO. John Kiriakou was sitting alone when he got a package he had been waiting for for some time: a copy of the Senate torture report.
It would seem almost a vindication of his work to expose the crimes of the CIA. Except he was sitting alone in a jail cell, finishing out his sentence for doing the very thing U.S. senators were being hailed for. The report revealed, in astonishing detail, how agents waterboarded suspects, deprived them of sleep, hung them by their hands for the ceiling while naked, and even how they forced them to eat pureed food from a method now known as rectal-feeding. Much of the evidence of those events were contained in CIA correspondence Kiriakou had access to years ago through his high-level security clearance. Some of them, he may have written. Kiriakou is the only CIA employee to go to prison in connection with the agency’s torture program.
I Consider Myself a Patriot Kiriakou, above all, considers himself a patriot and he always has. His life changed. 08/02/2015 1ère interview, résumé VF. International URL courte Le président américain a ordonné de torturer les terroristes présumés à Guantanamo avant d'en rejeter la responsabilité sur la CIA, a déclaré à Sputnik un ex-agent de la CIA, John Kiriakou, dans sa première interview exclusive depuis sa sortie de prison.
"La CIA a torturé les prisonniers, mais ces tortures ont été ordonnées par le président et c'était la politique officielle du gouvernement américain", a indiqué John Kiriakou qui a passé deux ans en prison pour avoir révélé des détails de l'affaire aux journalistes. M.Kiriakou, qui a reçu plusieurs récompenses pour son travail au sein de la CIA, a longtemps soutenu le programme gouvernemental de mesures antiterroristes extraordinaires. "On nous a dit que la torture par l'eau était efficace, que ce n'était pas une torture et que nous recueillions des informations précieuses (…). Selon lui, le gouvernement américain utilise l'Acte sur l'espionnage "comme un marteau".