Le journaliste JPK assassiné. Justice La1ere.fr (avec AFP) Publié le 14/03/2013 | 12:44 De nouveaux témoignages ont permis des avancées dans l'enquête sur la disparition de l'ex-journaliste Jean-Pascal Couraud, dit JPK, à Tahiti, en Polynésie française, confirmant des informations du journal Le Monde. © DR La thèse de l'assassinat de JPK (photo) en 1997 est de plus en plus privilégiée Cet opposant notoire à l'ancien président de Polynésie Gaston Flosse, aujourd'hui sénateur, avait mystérieusement disparu en 1997.
Sa famille et ses proches ne croient pas à la thèse du suicide. Pour Jean-Pascal. Assassiné le 15/12/1997 Jean-Pascal Couraud. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir Couraud. Jean-Pascal Couraud (né à Poitiers en 1960), surnommé JPK, est un journaliste français, qui a disparu à Tahiti dans la nuit du 15 au . Biographie[modifier | modifier le code] Jean-Pascal Couraud arrive avec sa famille en Polynésie française à l'âge de cinq ans. Il réalise ses études supérieures en métropole à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence avant d'entamer en 1984 sa carrière de journaliste dans le journal Les Nouvelles de Tahiti dont il devient rédacteur en chef en 1986. Il a eu deux enfants de deux femmes différentes[1]. Disparition[modifier | modifier le code] Selon Vetea Guilloux, un ancien membre du Groupe d'Intervention Polynésien (GIP)[3], Jean-Pascal Couraud se rend en voiture à Taunoa où habite alors Boris Léontieff et où lui est fixé un rendez-vous. Enquête[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] L'affaire. L'affaire JPK Biographie Album photos Pourquoi avoir créé un comité de soutien Vous voulez nous rejoindre Contactez nous Les premières révélations de Vetea Guilloux rapportées à la gendarmerie et annoncées publiquement à l’assemblée de la Polynésie française Vetea Guilloux, salarié depuis plus de 10 ans du Groupement d’intervention de la Polynésie (GIP), établissement public placé sous la tutelle directe de la Présidence du Gouvernement, pensait pouvoir obtenir du Gouvernement Temaru divers avantages matériels en échange de la révélation de faits et pratiques du GIP, dont certaines tournaient autour de l’écoute et de la surveillance de personnes et d’opposants politiques au gouvernement présidé à l’époque par Gaston Flosse.
Vetea Guilloux déclare notamment qu’il surveillait étroitement Jean-Pascal Couraud pendant la période de la fin d’année 1997 peu de temps avant que celui-ci disparaisse dans la nuit du 15 au 16 décembre 1997. Philippe Couraud prend rendez-vous avec M. 1996-2008 Faits & Procédures. Articles 2004-2007 TAHITI-PACIFIQUE magazine. Courrier TGI Paris du 28 août 2007. Jean-pascal COURAUD Assassiné PAPEETE. Les barbouzes du Président. La DGSE, ça mène à tout.
Y compris sous les cocotiers. Entre 1997 et 2004, Félicien Micheloni, 51 ans, dirige à Tahiti un service de renseignement exclusivement dévolu à Gaston Flosse. C'est un vrai pro, un spécialiste de l'infiltration en territoire ennemi, le genre de type qui s'est rendu en mission pour l'Etat en ex-RDA, médaillé pour ses actes de guerre au Tchad ou au Liban. A Tahiti, il utilise tout son savoir. Ecoutes clandestines, coups tordus, filatures de journalistes et d'hommes politiques, surveillance des maîtresses du président, l'arsenal du parfait barbouze est déployé. L'adjudant Micheloni débarque à Papeete en mai 1997. Dès 1997, l'ennemi politique, c'est Oscar Temaru, le rival indépendantiste. De son domicile à la mairie de Faa'a, du golf à une salle de restaurant, les faits et gestes du leader politique sont auscultés, décryptés.
Du matériel avait été acheté, en quantité : minicaméras, appareils photo, magnétophones. L'enquête qui éclabousse Gaston Flosse. 2013 deux anciens GIP mis en examen.