« Théorie du genre », dix liens pour comprendre. Ce qui existe, ce sont les « gender studies », venues des Etats-Unis.
Un champ d'études universitaires né dans les années 1960, en parallèle du développement du féminisme. Son propos : étudier la manière dont la société associe des rôles à chaque sexe. Exemples : « pourquoi les hommes font moins le ménage », « pourquoi une femme mécanicienne ou un homme sage-femme paraissent insolites », etc. Les catholiques et les études de genre.
Réponse aux principales critiques. Position de l'Eglise. Les manuels de SVT. L'anti-sexisme à l'école primaire. Catholiques et progressistes, ils défendent le genre. Catho et pour l'étude du genre, c'est possible ? 80 députés UMP, rejoints ce lundi par 113 sénateurs, ont envoyé le 30 août une lettre à Luc Chatel pour leur demander le retrait des nouveaux manuels de SVT des lycéens.
En cause, un chapitre qui propose quelques lignes sur les gender studies américaines, selon lesquelles l’identité sexuelle n’est pas réductible au sexe biologique, mais dépend aussi d’une construction sociale. Dans cette lettre, les députés reprennent une critique déjà formulée par l’Enseignement catholique en mai dernier. Le 5 septembre, l’Association des Familles Catholiques a d’ailleurs adressé une lettre de soutien à ces députés. publicité. La « théorie du genre » expliquée aux cathos – par une catho - Angel Cake. Je suis catho.
Je suis féministe. Non ce n’est pas incompatible. Alors quand je lis encore (pour la énième fois…) que le pape condamne la « théorie du genre », encore une fois j’ai envie de m’arracher les cheveux et de sortir de mes gonds. Alors parce qu’apparemment un petit rappel n’est jamais vain, voici quelques points de base pour savoir de quoi on parle. Quand on parle de « genre », mis à part de manière grammaticale, c’est pour parler des rôles sociaux basés sur le sexe biologique. Oui aux études de genre, non à l'indifférenciation sexuelle. La cause est entendue: l’ennemi n°1, en cette rentrée scolaire, est la "théorie du genre" qui s’infiltre de partout à l’école et qui menace nos chères têtes blondes.[1] Cette théorie affirmerait que filles et garçons sont en tous points semblables et qu’il n’y a aucun critère, même biologique, pour les distinguer.
Et les uns et les autres de nous en convaincre par des argumentaires massifs pensant régler son compte à la dite théorie en un format "tract". Oui mais. Il y a un hic. "Théorie du genre" prétend traduire l’anglais "gender theory", et cette traduction est fausse. Ça doit être ma (dé)formation professionnelle mais quand on part en guerre contre un concept dont on utilise une mauvaise traduction, quelqu’un en moi me suggère qu’il y a sans doute un biais quelque part, voire une vision quelque peu manichéenne – ou carrément caricaturée – de la situation.
Le "genre"...parlons-en ! (1) Jeudi 5 septembre 2013 4 05 /09 /Sep /2013 21:59 Ce mot s’est répandu à grande vitesse en suscitant beaucoup de controverses.
Ceci est mon premier article sur le sujet. Les romans peuvent être de bons lieux de réflexion. Voici quelques lignes écrites par Ken Follet dans Le vol du frelon (Livre de poche p 48) Le genre oui, mais subordonné au sexe. Une sympathisante nous communique sa lettre aux évêques dont nous reproduisons de larges extraits.
Au sein de notre association, son analyse rencontre le sentiment de certain-e-s tandis qu’elle n’apparaît pas assez radicale à d’autres (notamment quand elle affirme que les significations du masculin et du féminin sont issues de l’anatomie). Nous la publions au titre de contribution à la compréhension des enjeux de la controverse sur le concept de genre. Extraits de la « Lettre ouverte à nos Pères, Évêques de France » d’Anne-Marie de la Haye, le 28 septembre 2011. Pour une approche chrétienne du genre (A. Favier) Quelle est la signification de mon corps ?
Quelle part prend-t-il dans la définition de ce que je suis ? Pourquoi les différences physiques ? De quel genre parle-t-on ? (Alice Gombault) FHEDLES – Femmes et Hommes, Egalité, Droits et Libertés, Dans les Eglises et les Sociétés. « Le genre est un concept forgé par les études féministes dans les années soixante pour comprendre la répartition des rôles entre hommes et femmes qu’on trouve dans toute société.[…] Ce concept s’est révélé très fécond pour comprendre les multiples manières dont les sociétés ont interprété la différence sexuelle.
Aucune négation de la différence sexuelle en cela, seulement un constat : il existe deux sexes bien identifiables physiquement mais ensuite les cultures vont développer sur ces sexes des interprétations, des définitions des qualités des hommes et des femmes et des rôles qu’ils doivent occuper dans la société ».[1] La définition souvent donnée du genre est simple, mais peut-être trop simple, elle dit : le sexe est lié aux chromosomes et aux organes génitaux, alors que le genre masculin ou féminin est une construction sociale. Catholiques, n'ayez pas peur du genre ! Yann Raison du Cleuziou, maître de conférences en science politique, Université Bordeaux IV/Sciences-Po Paris. Critique de Raison du Cleuziou — Genre! La Croix a publié le 24 octobre une tribune de Yann Raison du Cleuziou (maître de conférences en sciences politiques à Bordeaux IV et Sciences-Po) intitulée "Catholiques, n’ayez pas peur du genre!
". Je ne m’étendrai pas sur les raisons de l’animosité de "certains catholiques", comme le dit l’auteur de cette tribune, envers les études de genre. Je n’ai pas forcément le recul ni les outils nécessaires pour analyser ces raisons; de plus, il y a quelqu’un qui le fait très bien. Il s’agit d’un jeune chercheur en histoire contemporaine, qui tient le blog "Penser le genre catholique", consacré aux questions concernant le genre "en contexte chrétien et plus spécifiquement catholique".
Questions de genre — Baroque et fatigué. Sur Internet et ailleurs, un certain nombre de personnes et d’organisations liées à l’Église catholique se sont récemment émues des nouveaux programmes de sciences de la vie et de la terre en classe de première L et ES, qui feraient, nous assure-t-on, la part belle à la théorie dite du genre.
Une pétition lancée par les Associations familiales catholiques circule. Je commencerai par dire qu’à plusieurs titres – en tant que chrétien, en tant que libéral – il me paraît aberrant que des programmes scolaires soient définis à l’échelle d’un État, et que des enfants soient entre les mains de professeurs que les parents n’ont pas choisis plus de trente heures par semaine. Mon très humble avis sur la question est que moins les enfants passent de temps à l’école telle qu’elle existe sous sa forme actuelle, mieux ils se portent.
Questions de genre — PEG 2.0. Nous, catholiques, refusons de condamner « le genre » Nous sommes des chrétiennes et des chrétiens, attachés au message de l’Évangile, et nous vivons fidèlement cet attachement au sein de l’Église catholique. Notre expérience professionnelle, nos engagements associatifs et nos vies d’hommes et de femmes nous donnent compétence pour analyser les évolutions des rapports entre les hommes et les femmes dans les sociétés contemporaines, et pour y discerner les signes des temps. Nous avons pris connaissance des recommandations de notre Saint Père le pape Benoît XVI adressées au conseil pontifical Cor Unum, dans lesquelles il exprime son opposition à l’égard de ce qu’il appelle « la théorie du genre », en la mettant sur le même plan que « les idéologies qui exaltaient le culte de la nation, de la race, de la classe sociale ».
Nous jugeons cette condamnation non fondée et infamante. En premier lieu, elle est stérilisante. La vraie question n’est donc pas ce que l’on pense de la notion de genre, mais ce que l’on pense de l’égalité homme/femme.