Des Indiens du Chaco sans terre. Les Indiens Enxet et Ayoreo vivent dans les forêts broussailleuses et marécageuses du Chaco.
Le territoire des 16 000 Enxet est envahi par de grandes fermes d'élevage; les Indiens y ont peu de droits et sont à la merci des propriétaires terriens. Certains sont employés dans les fermes, dans des conditions désastreuses, les autres subsistent en pratiquant la chasse et la cueillette, mais l'accès à leurs terres est contrôlé par les fermiers. Les 2000 Ayoreo du Paraguay vivent sur des terres appartenant à deux groupes religieux : les Mennonites et la mission évangéliste nord-américaine Nouvelle Tribu. La situation dans les deux endroits est alarmante.
Il subsiste encore un groupe non contacté vivant dans la forêt. Les Ayoreo et les Enxet ont présenté des revendications territoriales sur de petites parcelles de leur terre ancestrale. En 1994, la Commission européenne proposait le projet Développement durable dans le Chaco paraguayen'. Partager actualité. Le Paraguay restitue des terres aux Indiens. Enfant enxet, Chaco paraguayen. © Jonathan Mazower/Survival Le gouvernement paraguayen a signé la semaine dernière un accord avec les Indiens enxet pour leur restituer 1 000 hectares de leur terre ancestrale.
Cette décision fait suite à une longue bataille judiciaire entre les Indiens et l’Etat devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH). Les Enxet de la communauté de Kelyenmagategma, au nord du Paraguay, se sont battus pour leur terre pendant plus d’une décennie et ont été victimes d’évictions forcées, d’intimidations et de menaces violentes. Depuis qu’ils ont porté l’affaire devant la CIDH, les Enxet ont reçu 8 748 hectares de leur terre ancestrale en août dernier.
Conformément à l’accord passé cette semaine, le gouvernement doit fournir aux communautés de nouvelles maisons, des postes de santé, des écoles et une subvention de plus de 500 000 dollars pour des projets communautaires. Partager actualité. PARAGUAY - À la défense du guarani. Si 90% des Paraguayens parlent ou comprennent le guarani, cette langue – qui est une des deux langues officielles – et celles et ceux qui la parlent font encore l’objet de discriminations multiples.
Cet article de Gustavo Torres, publié dans Noticias Aliadas le 19 septembre 2007, montre cependant que la situation s’améliore progressivement. 90% des 5,7 millions de Paraguayens parlent ou comprennent le guarani. Pourtant, dans la pratique, cette langue de l’ère précolombienne a toujours été sous-estimée. Paraguay : L’expédition britannique dans le Chaco est remise en cause. Le Muséum d’Histoire Naturelle de Londres a suspendu l’expédition qu’elle avait planifiée dans une zone éloignée du Paraguay, et qui avait suscité de la part des indigénistes les plus radicaux un profond mécontentement.
Ces derniers craignant que les scientifiques puissent entrer en contact, par inadvertance, avec les populations indigènes isolées et qu’ils puissent représenter, à ce titre, par leur seule présence, une menace sanitaire sérieuse. Les défenseurs les plus opiniâtres ont indiqué que l’expédition organisée dans la région du Chaco paraguayen pouvait exposer les populations autochtones, plus précisément les communautés ayoreo, à une éventuelle contamination est ainsi mettre en danger leur survie même alors qu’ils ne représentent plus qu’une centaine d’individus. Ayoreo Cependant, le musée affirmait avoir pris en compte toutes les précautions nécessaires afin que l’expédition se déroule le mieux possible. Isabel Basualdo et Sandra Knapp. Paraguay : Des scientifiques britanniques vont explorer la région du Chaco. « Une expédition scientifique qui est menée par des experts ne pourra être en aucun cas considérée comme un risque, une menace et encore moins un danger pour les communautés indigènes isolées, qui, pourtant, sont déjà peu nombreuses dans la région du Chaco paraguayen » ont déclaré le prêtre José Zanardini et l’anthropologue, le Dr.
Paraguay : Les communautés indigènes luttent pour faire valoir leurs droits. Paraguay : Le territoire Ayoreo menacé par de grandes compagnies. Journée internationale des populations autochtones : Quels enjeux en Amérique Latine ? Le 9 août s’est tenue la Journée mondiale de la célébration des peuples indigènes (journée créée en 1994 par l’ONU), à cette occasion le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, a demandé à la communauté internationale de reconnaître le droit des peuples autochtones à contrôler leur propriété intellectuelle et d’en finir avec l’exploitation dont beaucoup souffrent ainsi que de valoriser leurs traditions et cultures ancestrales. « Les peuples autochtones doivent surmonter de nombreux obstacles pour préserver leur identité, leurs traditions et leurs coutumes, et leurs apports culturels sont parfois exploités et commercialisés sans qu’ils reçoivent le crédit qui leur est dû.
J’encourage tous les États membres à prendre des mesures concrètes pour répondre aux problèmes auxquels font face les peuples autochtones, notamment la marginalisation, l’extrême pauvreté et la perte de terres, de territoires et de ressources », a affirmé le secrétaire. Ban Ki-Moon. Paraguay : Les indigènes Aché revendiquent des terres en occupant le parc national Caazapa. Paraguay : Le territoire des indigènes isolés du Chaco est menacé par l’élevage. Paraguay, Sciences — Par Franck T le 5 décembre 2009 à 19 h 58 min Des éleveurs brésiliens sont en train de détruire au bulldozer une réserve de biosphère de l’Unesco, s’inquiète l’ONG Survival International.
Paraguay : Des indigènes contaminés suite à l’aspertion de leurs terres par un produit toxique. Paraguay, Politique — Par Aline Timbert le 10 novembre 2009 à 21 h 53 min Le président du Paraguay, Fernando Lugo, a ordonné lundi qu’une enquête soit ouverte suite à l’incident qui a provoqué la semaine dernière l’intoxication de 200 indigènes.
Le ministère de la santé publique a confirmé que des membres de la communauté Ava Guarani, du département de Alto Parana, situé au sud-est du pays, ont bien été intoxiqués par des produits pétrochimiques. « Nous avons constaté l’ intoxication effective des membres de cinq communautés indigènes situées dans la localité de Itakyry, toutes victimes de retombées toxiques suite à un largage aérien », a signalé la secrétaire à l’environnement (SEAM).
Le ministre de la santé publique, Esperanza Martinez, a affirmé que 200 personnes souffrent actuellement de céphalées, nausées et vomissements, suite à l’inhalation d’un produit toxique diffusé par les voies aériennes.