Sans titre. Reporterre - D’où vous vient cette « vocation » de jardinier ?
Gilles Clément - Quand j’étais adolescent, chez mes parents dans la Creuse, je mettais les mains dans la terre. Ça me plaisait, car on voit le résultat tout de suite. Bêcher, semer, récolter. Même si à l’époque, je jardinais en arrachant les « mauvaises herbes » et en utilisant des engrais. Au lycée, une enseignante de sciences naturelles m’a parlé du métier de paysagiste. J’attachais de l’importance à la diversité, à la vie, et ça coïncidait avec les préoccupations de l’écologie. Et vous êtes rapidement devenu un défenseur de l’écologie, à une époque où vous étiez le seul, ou presque, à porter ces idées… Les idées que j’ai proposées ne sont pas nouvelles. Communiqués, réactions de G Clément, prises de position. La Vallée le 8 mai 2011 A l’intention de Florence Berthout Madame, En répondant favorablement à la demande de Vincent Lahache pour venir participer le 25 mai prochain à la fête des dix ans des Jardins Passagers et au lancement du projet de Bruno Garnerone pour leur agrandissement je n’avais pas pris la mesure du cadre institutionnel dans lequel cette cérémonie devait avoir lieu.
En prenant connaissance de votre courrier - dont, par ailleurs, je vous remercie – et du carton d’invitation arrivé séparément, je décide de renoncer à me rendre ce jour-là aux Jardins Passagers. Deux raisons à cela. ... suite voir document à télécharger ... English version of this document lettre-jardins-passager.doc texte correspondant à deux conférences prévues en Indre et à Marseille liant le paysage à l'économie . English version of this document paysage-de-desendettement.doc Texte rédigé à la demande de Jean-Laurent Félizia , inscrit sur les listes Europe Ecologie dans le Var et figurant désormais sur son blog .
Le Grand Paris de Gilles Clément : « Accéder au trésor biologique urbain » (1/5) - Collectivités territoriales. Oublié des débats sur le Grand Paris, le paysage de la métropole revient par la fenêtre du Web, avec cinq grandes signatures qui rythmeront un feuilleton quotidien.
Première d’entre elles, Gilles Clément, créateur de parcs, mais aussi théoricien du « jardin planétaire » et du « tiers paysage », ouvre la série sur un ton moqueur. « Aïe, je me suis coincé la nature dans la ville » dit l’environnementélu, « j’aurai dû faire attention, tout le monde me tombe dessus, ça couine, ça grince, ça fait mal aux entournures et surtout, oui, surtout : ça fait pas propre. Etre environnementélu c’est dur, il faut défendre la nature et ceux qui la combattent dans la ville car, disent-ils : la ville c’est pas fait pour ça …. » Depuis six millions d’années l’humanité se bat avec la nature. Enfin peut-être. La nature mise à l’écart… …Ou transformée en marchandise Il est plus facile de se battre contre ce qui se trouve en dehors de soi qu’à l’intérieur de soi.
Le Grand Paris de Gilles Clément : « Accéder au trésor biologique urbain » (1/5) - Collectivités territoriales. Oublié des débats sur le Grand Paris, le paysage de la métropole revient par la fenêtre du Web, avec cinq grandes signatures qui rythmeront un feuilleton quotidien.
Première d’entre elles, Gilles Clément, créateur de parcs, mais aussi théoricien du « jardin planétaire » et du « tiers paysage », ouvre la série sur un ton moqueur. « Aïe, je me suis coincé la nature dans la ville » dit l’environnementélu, « j’aurai dû faire attention, tout le monde me tombe dessus, ça couine, ça grince, ça fait mal aux entournures et surtout, oui, surtout : ça fait pas propre. Etre environnementélu c’est dur, il faut défendre la nature et ceux qui la combattent dans la ville car, disent-ils : la ville c’est pas fait pour ça …. » Depuis six millions d’années l’humanité se bat avec la nature.
Enfin peut-être. La nature mise à l’écart… …Ou transformée en marchandise Il est plus facile de se battre contre ce qui se trouve en dehors de soi qu’à l’intérieur de soi. Gilles Clément : « Jardiner, c’est résister » Reporterre - D’où vous vient cette « vocation » de jardinier ?
Gilles Clément - Quand j’étais adolescent, chez mes parents dans la Creuse, je mettais les mains dans la terre. Ça me plaisait, car on voit le résultat tout de suite. Bêcher, semer, récolter. Même si à l’époque, je jardinais en arrachant les « mauvaises herbes » et en utilisant des engrais. Au lycée, une enseignante de sciences naturelles m’a parlé du métier de paysagiste. J’attachais de l’importance à la diversité, à la vie, et ça coïncidait avec les préoccupations de l’écologie. Et vous êtes rapidement devenu un défenseur de l’écologie, à une époque où vous étiez le seul, ou presque, à porter ces idées… Les idées que j’ai proposées ne sont pas nouvelles. Gilles Clément / Revue Ethnologie française - Idées. Gilles Clément : L’alternative ambiante (Sens&Tonka) / Revue Ethnologie française Dossier Restaurants en ville (PUF) C’est un manifeste dû au jardinier paysagiste inventeur de la notion de « jardin planétaire ».
Comme son nom l’indique, le concept est né du constat de la finitude de notre planète, le jardin étant d’abord un espace clos. Article pour les Carnets du paysage, été 2009 - _copylefttextes_70146_alternative-ambiante.pdf. CCXXVI. Faut-il toujours cultiver notre jardin ? (Analyse critique de la pensée de Gilles Clément, paysagiste – poète. Le blog de Olivier NOUAILLAS. Gilles Clément, le jardin, le krach et 2012...
Vous êtes 200 - dont des lecteurs de La Vie - a avoir rejoint cet été Sagnat, petite commune creusoise, pour écouter le jardinier planétaire. « La Montagne », le quotidien de ma région, nous a consacré un grand article avec un beau titre : « Rivière littéraire et jardin planétaire ». Avec ce sous-titre très laudateur : « Samedi (NDLR le 16 juillet), la Brézentine était le plus couru des cours d'eau creusois : conférences et randos au menu » ). Le paysagiste Gilles Clément nous a fait, en effet, un magnifique cadeau.
Nommé conférencier à la rentrée au Collège de France, il a réservé une de ses dernières sorties publiques à ma petite commune de 200 habitants. Pour lui « quand on jardine, on est un peu en dehors du monde. De l’espace politique à l’espace poétique « Espaces Publics. Entretien avec Roger des Prés (à l’origine de la Ferme du Bonheur, à Nanterre), Vinciane Despret (psychologue et philosophe du vivant) et Gilles Clément (jardinier, paysagiste, visiteur fidèle de la Ferme), réalisé à l’issue de la rencontre "Une soirée à la Ferme du Bonheur.
De l’espace poétique à l’espace politique", dans le cadre du cycle art [espace] public 2010, cycle de rencontres et d’expériences singulières organisé par le Master Projets Culturels dans l’Espace Public de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (direction : Pascal Le Brun-Cordier). Cette rencontre était co-organisée avec la Ferme du Bonheur. Le magazine Stradda était partenaire du cycle art [espace] 2010. Like this: J'aime chargement… Gilles Clément: "Le Grenelle est un crime" Le concepteur du parc André Citroën tient son engagement.
Choqué par l’« invraisemblable » déclaration de Nicolas Sarkozy sur le déterminisme et par ses prises de positions en matière d’économie, Gilles Clément a choisi, le 6 mai 2007, de ne plus travailler avec l’Etat. Paysagiste : Gilles Clément. Gilles Clément est né en 1943 à Argenton dans le département de la Creuse. Ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier, Gilles Clément enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage à Versailles (ENSP). Gille Clément conçoit des parcs et des jardins, des espaces publics ou privés. Ses premières réalisations datent de 1972. Il expérimente sur son propre terrain à partir de 1977 le jardin en mouvement (cf. suite de l’article) Il élabore de nombreux jardins dont le parc André Citroën à Paris (en collaboration), le jardin du domaine de Rayol. Mais aussi le parc Matisse à Lille, le parc oriental de Maulévrier, jardin de l'abbaye de Valloire, jardins du château de Blois.
Gilles Clément a fortement influencé la profession des architectes paysagistes en apportant un regard nouveau sur la nature et sa dynamique. Le Jardin en Mouvement « Le Jardin en Mouvement s’inspire de la friche : espace de vie laissé au libre développement des espèces qui s’y installent ». Gilles Clément. Le grand Paris de Gilles Clément.