Le Livre Ouvert. Ebook. L'exploitation des Big Datas : l'avenir du livre, le cauchemar du lecteur. La décision de justice rendue dernièrement en faveur de Google Books, aux États-Unis, pose une question cruciale : celle de la fouille de données, ou plus spécifiquement, le Data Mining.
Dans le cas de Google Books, le juge avait considéré que le service remplissait une fonction nouvelle, et utile aux internautes et chercheurs, en donnant « la possibilité, pour la première fois, d'effectuer des recherches en texte intégral pour des dizaines de millions de livres ». Datas mining et Big Datas sont pourtant très liées. onlinedialogue, CC BY SA 2.0 L'usage transformatif proposé par Google Books serait conforme aux règles du Fair Use, selon le droit américain. Le juge avait estimé que Google Books apporte un usage complètement nouveau avec son système de recherche.
Et revenons aux Big Datas. Dans un billet publié par la Harvard Business Review, Tom Davenport, spécialisé dans l'analyse et les processus d'innovation revient sur ces questions de recherches d'informations liées au lecteur.
Espresso book machine. Google Helps Bring More Ancient Texts Online: Book Deuteronomy, Genesis And More Offered In New Dead Sea Scrolls Digital Library. Continuing its work to help scan and preserve ancient texts, this morning, Google announced that it has been working with the Israel Antiquities Authority to bring a large collection of biblical manuscript fragments online, including the earliest known copies of the Book of Deuteronomy, which includes the Ten Commandments; part of Chapter 1 of the Book of Genesis, and hundreds more 2,000-year old texts focused on the life and teachings of Jesus.
The digitized collection is being hosted at the Leon Levy Dead Sea Scrolls Digital Library, which includes around 5,000 images of these ancient scroll fragments. Et si le procès Google Books était un sport de combat. Depuis plus de quatre ans maintenant que je suis assidument les évolutions du procès intenté aux États-Unis contre Google par les auteurs et éditeurs américains, je dois dire que j’ai souvent été impressionné par l’habileté juridique déployée par toutes les parties pour l’emporter.
Les trois principaux protagonistes : Google, La Guilde des Auteurs (Authors Guild) et l’Association des Éditeurs Américains (AAP), parfois se combattent, parfois s’allient, dans une lutte de haut vol qui n’est pas sans rappeler les meilleures parties d’échecs ou de Diplomacy ! C’est assurément une des affaires les plus trépidantes de ce début de siècle et, si je ne craignais pas d’être traité de grand malade, je dirais même esthétiquement une des plus belles. Entrez dans le dojo et que le combat commence… Hajime ! (NB : je laisse de côté la branche française de l’affaire, bien qu’elle se prêterait elle aussi assez bien à une comparaison martiale. Phase I Boxe : direct du droit au menton (Edits150. Par nanio. Google Books : le cours. 14 décembre 2004.
C'est la date de mon premier billet sur le projet Google Books. Depuis, ce projet est devenu l'un des principaux thèmes traités sur Affordance, par intérêt naturellement, et puis aussi il faut bien le dire par manque criant d'analyses francophones sur ledit projet. Jusqu'à ce que d'autres petits jeunes prennent le relai brillamment et me permettent de moins me sentir "obligé" de traiter l'actualité du sujet. Bref, je donne chaque année un cours intitulé "bibliothéconomie et livre numérique" aux étudiants de 2ème année "Métiers du livre" du DUT infocom de La Roche sur Yon. Le support ci-après est celui que j'utilise en cours.
Je pense que ce support de cours, même incomplet et orienté sur certains aspects plus que sur d'autres pourra s'avérer utile au-delà de mon seul public étudiant. L’alliance de Google avec les éditeurs (1) : les enjeux, les accords. Google numérise : des enjeux considérables Pour bien comprendre l’importance de ces accords entre Google et les gros éditeurs, il faut remonter à l’année 2004 où Google se lance dans un immense projet de numérisation des livres à l’échelle mondiale.
Pour réaliser ce projet, il a noué des accords, au départ, avec plusieurs grandes bibliothèques américaines et anglaises (accords étendus par la suite à de nombreuses grandes bibliothèques dans le monde et en France, depuis 2008, à la bibliothèque municipale de Lyon pour 500 000 livres) qui lui fournissent les livres à numériser ; ce qui permet à ces bibliothèques de proposer à leurs lecteurs des versions numériques de ces ouvrages sans avoir à supporter les frais de scannage, et à Google d’accéder à une part significative du patrimoine livresque mondial [1].
Le problème, c’est que Google a numérisé pour ainsi dire « à la pelle », sans distinguer entre les livres libres de droits et ceux qui étaient encore redevables de droits d’auteur [3]. Libraries win in Google Books infringement suit. The facts may sound familiar.
A group of major research libraries allowed Google Inc. to digitize millions of books in their collections.