Le patron de Goldman Sachs est désormais milliardaire. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts.
La Grèce, terre d'aventure privilégiée des spéculateurs. Entre corruption des élites et clientélisme, les finances publiques grecques n’ont pas toujours été au carré.
Maquiller, prêter, jouer : les petits génies de la finance ont vite compris qu’il y avait de jolis coups à réaliser. Au début des années 2000, les comptes publics ne respectent pas les critères exigés pour faire partie de la zone euro. Pour y remédier, le gouvernement (socialiste : Pasok) décide de faire appel aux conseils d’un « expert », la banque américaine Goldman Sachs. Moyennant 300 millions d’euros de commission, elle va imaginer pour son client des montages « créatifs » permettant d’emprunter sans émission de dette et sans trace dans les comptes. Rentabiliser le fiasco Bien informée, Goldman Sachs s’est dit que la Grèce aurait bien du mal à payer ses dettes, et qu’il serait fort dommage de ne pas en tirer profit. Puissante et incontrôlée : la troïka. Cinq ans déjà que les États en crise de la zone euro vivent les affres du surendettement.
Pour obtenir les prêts dont ils ont besoin d’urgence, il leur faut se soumettre aux exigences – les fameux mémorandums – de trois institutions phares qui forment la troïka : le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne (CE) et la Banque centrale européenne (BCE). Les mesures d’austérité qu'elles ont imposées n’ont jusqu’à ce jour pas eu les effets positifs escomptés, bien au contraire. Ce sont des hauts fonctionnaires, agissant sans aucun contrôle parmementaire, qui prennent les décisions, que les gouvernements doivent ensuite exécuter. Pour mieux comprendre ce processus, le journaliste économique allemand Harald Schumann (auteur de Quand l'Europe sauve ses banques, qui paye ? Diffusé par ARTE en 2013) s’est rendu en Irlande, en Grèce, au Portugal, à Chypre, à Bruxelles et aux États-Unis. Grèce: les privatisations imposées par la Troïka sont sans effet sur la dette - Page 2. Stratégie du choc : comment le FMI et l'Union européenne bradent la Grèce aux plus offrants - Vente à la découpe.
« Plus d’un tiers de la population grecque n’a plus accès à la sécurité sociale », estime Giorgos Vichas, cardiologue.
A la clinique autogérée de Hellinikon, en banlieue d’Athènes, une centaine de médecins soignent bénévolement des patients toujours plus nombreux. Depuis un an et demi, 10 000 personnes ont franchi les portes de ce dispensaire de fortune, planté au milieu d’une ancienne base militaire américaine. Plans de sauvetage de la Grèce : 77 % des fonds sont allés à la finance. Une étude d’Attac montre que les « plans de sauvetage » mis en oeuvre par les institutions de l’Union européenne et les gouvernements européens sauvent les banques, pas la population.
Depuis mars 2010, l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont attribué 23 tranches de financement au prétendu « sauvetage de la Grèce », pour un total de 206,9 milliards d’Euros. Ils n’ont cependant fourni presque aucune précision sur l’utilisation exacte de ces énormes sommes, provenant de fonds publics.
Grèce : la débâcle de l’austérité, le naufrage de l'Europe. 4 Challenges Greece Faces and a Contest. The upcoming week is a significant one for Greece, the euro zone country where the debt crisis originated.
Prime Minister Antonis Samaras is going to Berlin to meet for the first time with German Chancellor Angela Merkel, to discuss an extension of the deadlines by which Greece is to meet the terms of its bailout deal. While Merkel is said to be leaning towards easing Greece’s bailout terms, doing so could carry significant political risks for her as at least two German lawmakers are objecting to such. Last week, new data showed that Greece’s economy shrunk to its 2005 level in the second quarter, the worst in the last eight years; its gross domestic product shrank 6.2 percent in the last quarter. Unemployment keeps going up and is now at 23.1 percent; it is 54.9 percent for those aged 15 – 24 years old. Greece is in its fifth year of recession. A few more signs of the challenges Greece is facing: 5 Things You Can Buy in Greece's Fire Sale. In a rush to raise funds, the Greek government has – since 2011 – been trying to sell off state assets.
La Grèce sous l’Occupation de l'oligarchie financière - Néo-totalitarisme. « On ne se bat pas seulement contre les mesures d’austérité imposées par l’Union européenne.
Pendant que la Grèce souffre, Goldman Sachs se remplit les poches. Alors que la Grèce sombre chaque jour un peu plus dans l'austérité et subit une véritable saignée, les responsables de cette crise ne sont eux pas inquiétés, mieux : Ils font des bénéfices records et arrosent leurs salariés de prime de rendement.
Chômage record pour la Grèce et bénéfice record de ses bourreaux. Le 10 Janvier 2013, l’Autorité des statistiques grecques a publié les dernières statistiques mensuelles du chômage. Ces statistiques ont révélé que le taux de chômage officiel a continué de s’aggraver rapidement en Grèce en octobre 2012 par rapport à septembre 2012, frappant 26,8% de la population active contre 26,0% le mois précédent, et 19,7% un an auparavant.
Le nombre officiel de chômeurs a augmenté de 368.102 personnes par rapport au mois de septembre 2011, ce qui représente une hausse de +37,7 % en un an. Soupes populaires et augmentation des fouilles dans les poubelles.