Selon une étude de l'ALPA, le piratage de films et séries a légèrement augmenté en 2014. Selon une étude commandée et publiée mercredi par l’ALPA, qui regroupe en son sein de nombreux ayants droit du cinéma et de l’audiovisuel, le piratage de films et de séries sur Internet a encore augmenté l’année dernière.
Une lecture attentive de ce document laisse toutefois apparaître de nombreuses nuances. Une augmentation de 1,8 % des « consultations » de sites pirates « En 2014, près d’un internaute sur trois consulte des sites dédiés à la contrefaçon audiovisuelle » déplore l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA), nouvelle étude sous le bras. D’après les chiffres de l’institut Médiamétrie, 13,463 millions de Français ont en effet « consulté au moins une fois par mois un site dédié à la contrefaçon audiovisuelle en utilisant les protocoles P2P, DDL et streaming ». Un chiffre à rapporter aux 46,9 millions d’internautes français recensés en décembre dernier.
Y a-t-il eu une hausse de ces consultations entre 2013 et 2014 ? Bref, que retenir ?
Des sites épinglés: Megaupload Piratebay. Offre légale. Hadopi a son pearltrees. Eric Walter: «Le piratage est une conséquence de la carence de l’offre légale» Depuis mars 2010, Eric Walter est secrétaire général de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi).
Il travaille en ce moment à la finalisation d’une étude sur «la pertinence et la faisabilité d’une rémunération proportionnelle du partage». En première ligne sur la lutte contre le téléchargement illicite, mais aussi sur le sujet de l’offre légale, il réagit à la tribune parue jeudi dans Libération. Dans sa lettre ouverte, Jean Labadie affirme que «la piraterie a pour ainsi dire exécuté le marché vidéo et empêche également le marché de la VOD de démarrer». Qu’en pensez-vous ? L’inquiétude et l’exaspération de Jean Labadie, et des petits producteurs de cinéma avec lui, sont compréhensibles et tout à fait légitimes. La priorité, c’est donc de s’adapter aux nouveaux modes de consommation culturelle ?
On le voit très bien avec la musique. Les producteurs indépendants semblent faire face à de graves difficultés aujourd’hui. Photo J. Etude réalisée par Médiamétrie 2013. 17 juillet 2013 - Peut-on inverser la courbe du téléchargement illégal ? À défaut de pouvoir inverser celle du chômage, l’état pourrait peut-être bien réussir à inverser la courbe du téléchargement illégal !
Pourquoi ? Comment ? À quel coût ? Voilà les questions auxquelles je vais vous apporter des réponses. Le système actuellement en place, Je ne pense pas vous apprendre grand-chose, en France, nous possédons beaucoup (trop ?) Il en est ressorti la HADOPI, dont la réputation la précède (ceci n’est pas un compliment) donc je ne la présenterai pas en détail. Mais bon, le futur pourrait nous être on ne peut plus favorable.
Vers un système moins onéreux et plus efficace pour luter contre le téléchargement illégal ! En Norvège, le piratage de musique, série & film vient de chuter pour atteindre un record des plus improbables.
«Les prix sont tellement abordable que je ne pirate plus de musique» «The Pirate Bay est bloqué?
Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne rouvre», nous souffle Antoine par mail. Il a eu raison. Malgré l’intervention des autorités suédoises et françaises, le célèbre site de piratage est de nouveau fonctionnel. Son blocage temporaire n’a clairement pas gêné ses utilisateurs car «de toute façon il y a d’autres sites», peut-on lire sur les réseaux sociaux. Et malgré l'arrivée des sites de streaming légal comme Netflix ou Spotify, la situation ne change pas. Pourquoi continuez à télécharger illégalement? «Concernant le simulcast, le net est imbattable» Pour Eryanis, tout est une question de rapidité: «Je suis abonné à Netflix, mais je continue de télécharger. Concernant les films, c’est un tout autre débat.
Le téléchargement de musique ralentit. INFOGRAPHIE - La musique en ligne opère un basculement rapide vers l'écoute en ligne par abonnement.
Une fois de plus le monde de la musique est confronté à un changement de modèle. Alors que le secteur comptait sur la croissance du téléchargement payant de morceaux de musique, ce modèle marque le pas. Cette année, le nombre de morceaux téléchargés sur Internet devrait reculer aux États-Unis, selon des projections de Nielsen Soudscan, relayées par le site DigitalMusicNews. Une telle baisse, d'environ 3 %, serait la première depuis qu'Apple a popularisé le modèle de l'achat de musique en 2003, lors du lancement de l'iTunes Music Store. Les États-Unis ne sont pas un cas isolé. L'industrie musicale n'a pas tout perdu pour autant. Hadopi est inefficace sur le téléchargement de films selon une étude. Alors que le budget alloué à la mise en application de la loi Hadopi fait des émules dans les hautes sphères de l’Etat, une étude dévoile que l’impact des mesures prises par le gouvernement est minime, voire totalement inefficace.
A l’origine de l’étude, trois économistes français, Éric Darmon, Sylvain Dejean et Thierry Pénard. Selon les résultats de l’enquête menée sur 2000 internautes français en mai 2012, Hadopi a un léger effet sur le téléchargement illégal de musiques mais aucun sur celui des films et autres vidéos. Pour rappel, l’objectif d’Hadopi est triple : informer les internautes sur les pratiques illégales (effet informationnel), les rediriger vers des offres légales (effet incitatif), sanctionner les pratiques illégales (effet dissuasif). Selon l’enquête de ces trois économistes, les effets ne se font pas ressentir en ce qui concerne le téléchargement de vidéos. Mais surtout, il n’y a pas vraiment d’alternative sur le marché du streaming. Chiffres clés : le marché français de la musique sur Internet. Physique Laisse-moi streamer... - Le marché global de la musique en France a cessé de reculer depuis désormais trois ans. 2016 fut ainsi l'année de la rupture pour cette industrie.
En 2018, la croissance (1,8%) a cependant marqué le pas par rapport aux deux années précédentes (+5.4 % en 2016 et +3,9% en 2017). Le marché total de la musique atteint désormais 735 millions d’euros. « Si la hausse est modeste, ce résultat reste évidemment une bonne nouvelle pour le secteur de la production musicale. Il confirme la tendance positive constatée ces dernières années, après plus d’une décennie de baisse spectaculaire et traduit le fait que la musique enregistrée a assurément retrouvé un business model en s’adaptant aux nouveaux usages des consommateurs » commente le Snep.