Langage inconscient lacan jacques psychanalyste psychanalyse document psychologie. Langage et inconscient Lacan - formation pour Infirmier de Secteur Psychiatrique - cours et schémas présentés par D.
Giffard - Jacques LACAN : - Texte extrait du dossier sur la "communication" - Langage et inconscient "L'inconscient est structuré comme un langage" Jacques LACAN. Comme dans le langage, on aura affaire à un système de signifiants et de signifiés. Le conscient est formé de représentations de mots. De même que le langage, l'inconscient utilise les rapports métonymiques et métaphoriques. Métonymie : c'est le rapport qui relie une représentation à l'autre, au sens de plus en plus éloigné de la représentation originaire; Métaphore : c'est l'association de 2 ou 3 images qui recèlent quand même une caractéristique commune pouvant être par exemple: même niveau de plaisir, même traumatisme ou même époque.
Le rapport métaphorique se retrouve aussi dans la "condensation" du rêve. La psychanalyse, Lacan et le sujet de l'inconscient, le parlêtre. La découverte freudienne de l'inconscient est tenue pour l'une des plus décisives avancées du XXème siècle.
Sur quoi porte-t-elle qui soit radicalement novateur, quels sont ses développements contemporains, en quoi ses implications seront-elles déterminantes dans le siècle à venir pour le sujet moderne ? À côté de la raison du cogito et de la science positiviste, l'expérience subjective devient, selon une autre logique, articulable précisément. Qu'est-ce qui rend ces approches irrévocablement disjointes ? Qu'y a-t-il, au cœur de la réalité du sujet qui doive être exclu des préoccupations de la construction de la réalité objective pour qu'elle soit scientifique ?
Il y a l'expérience subjective du désir, de l'angoisse, de la jouissance, indicateurs d'un réel non objectivable. Le langage inconscient et le signifiant. Nous connaissons la réponse à nos conflits psychiques, c’est l’Œdipe et le narcissisme pourtant, nous ne savons pas comment y parvenir.
Nous avons la réponse et nous ne savons pas comment y parvenir. La méthode pour y parvenir est la méthode psychanalytique de l’association libre qui est le langage de l’inconscient. Avec l’inconscient « je » est « un autre », je ne suis pas ce que je suis, les choses ne sont pas ce qu’elles sont et les mots ne disent pas ce qu’ils disent. Nous sommes dans la dimension du devenir et des métamorphoses. Cette dimension est un langage impossible à saisir comme totalité. Qu'est ce que le Signifiant, par Guy Massat. Qu’est-ce que le signifiant ?
Pour bien comprendre autorisons-nous à jouer sur les sonorités du mot signifiant qui vont interrompre de manière indécente sa signification courante. Le signi-fiant dit quelque part qu’on peut se fier (« fiant », en train de se fier) au cygne (signe). Le cygne est un oiseau qui meurt en chantant et qui chante en mourant. Quand sur l’île flottante de Délos naquirent les dieux de la poésie, les jumeaux Apollon et Artémis, des cygnes firent sept fois le tour de leur île. Comme dit Lacan : « le signifiant ne se maintient que dans un déplacement circulaire » (Écrits, p. 29). Phonème vient du radical grec phoné « son de la voix », « cri des animaux ». Du $ujet sous-mis au Signifiant. Revenons aujourd’hui un peu en arrière, et pour tout dire reprenons tout depuis le début, à la première séance, celle du 16 novembre 1966.
Lacan y avait fait une sorte d’introduction au programme des festivité de l’année scolaire 66-67. Il s’agissait pour lui de cerner la structure du fantasme et la structure du signifiant, ou plutôt, la structure DES signifiants, c’est à dire d’argumenter sur « l’inconscient structuré comme un langage ». La question avait été récemment abordée à Baltimore, lors de sa communication à l’Université de John Hopkins, le 21 octobre 1966.
Lacan y décortique l’expression pas à pas, et en anglais, ce qui est sans doute un exercice périlleux. LACAN commence sa communication à Baltimore par ceci : « Le message, notre message dans tous les cas, vient de l’Autre par quoi j’entends "du lieu de l’Autre". » en précisant que cet Autre prend une majuscule, pour se distinguer de l’autre minuscule, l’autre dérisoire, voire ordinaire. Non-sens et hors-sens du signifiant. Hors-sujet et hors-sens La science donne l’apparence d’être dépourvue de conscience et de son corrélat qui est le Sujet.
Lacan l’avait remarqué, mais apportait une nuance : « Ce qui a lieu en vérité, ce n’est pas que la science se passe de sujet, c’est qu’elle le vide du langage, j’entends l’expulse. » (LdF) Les formules symboliques contenues dans les écritures scientifiques forme un langage vide de sujet. D’ailleurs, il n’y a jamais écrit de JE dans une démonstration mathématique. Une preuve mathématique, pour être en accord avec les canons de la rigueur, se doit d’être totalement objective, dénuée de quelque forme de subjectivité. Alors, comment entendre ce que Lacan fait avec ses mathèmes ? Envisager les mathématiques comme un langage particulier, susceptible de pouvoir émettre du réel là où l’ineffable règne, c’est commencer à comprendre pourquoi Lacan en avait mis autant dans ses réflexions.
La coupure et la Loi. Le séminaire A l’entrée de son séminaire sur « La Lettre volée », Lacan expose clairement son ambition de mettre en évidence l’automatisme de répétition par l’insistance de la chaîne signifiante, caractérisée par l’ordre symbolique, c’est à dire le « pacte liant les sujets les uns aux autres dans une action » (Lacan, Les écrits techniques de Freud, L’ordre symbolique, 1954, Seuil, p.354), autrement dit les lois ou les contrats inconscients qui régissent les liaisons automatiques détectées dans les situations répétées au sein de la nouvelle d’Edgar Allan Poe.
Lacan interprète le premier vol de la Lettre (Le ministre volant la Lettre sous le nez de la reine, alors que le roi est en position de voir) comme la scène primitive et le second vol (Dupin dérobant la Lettre au ministre et la remplaçant par un faux, alors que la Lettre est en position d’être vu) comme une répétition de la scène primitive. Introduction Prenons un exemple : Première syntaxe Première loi Deuxième syntaxe Deuxième loi Enfin.