Transindividuation. Simondon au pied du mur - Cirphles. Deleuze l’avait bien vu : avec sa philosophie des techniques, « ce que Gilbert Simondon élabore, c’est toute une ontologie » (1).
Mais pourquoi faut-il en passer par la machine de Gramme ? Pourquoi la turbine Guimbal, avec ses ailettes de refroidissement ? Pourquoi les techniques d’aérage et de transport dans les mines, la construction des voûtes, le transformateur électrique, la roue à eau ou le moteur à gaz ? La réponse est simple : qu’on prenne goût à ces « travaux pratiques », à ces descriptions d’ustensiles, d’appareils et de machines accompagnées de leurs planches de dessins, ou qu’on leur préfère les développements plus abstraits confiés aux parties récapitulatives, il n’y a pas d’autre moyen d’éprouver la consistance d’une intuition ou d’un concept que de travailler sur pièces, en suivant le fil des exemples. La route et le mur : questions de méthode Peut-on considérer un mur, un poteau, un chemin, comme des machines ? Qu’est-ce qu’un objet technique ? L’idée est simple. Transindividuation / Bernard Stiegler and Irit Rogoff.
Vocabulaire Ars Industrialis. Ars Industrialis association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit accueil association manifeste newsletter contact adhérer l'association qui sommes nous ? Anamnèse. « Milieu ».
Le « milieu », dans son usage le plus commun, est à la fois ce qui est autour de l’individu (environnement) et entre les individus (medium). Les deux sens du terme de milieu se rejoignent dans une philosophie de l’individuation selon laquelle, pour comprendre la relation de l’individu et de son milieu, il faut partir du mi-lieu de cette relation, c’est-à-dire au point où ni l’individu ni le milieu ne sont encore constitués. Le milieu n’est donc pas, à proprement parler, extérieur à l’individu : il en est le complémentaire, à ce titre il n’est pas l’environnement. « Milieu technique ». En France, le concept de « milieu » date de l’époque d’Auguste Comte, mais le concept de « milieu technique » naîtra un siècle plus tard à l’époque d’André Leroi-Gourhan et Georges Friedmann.
Si la technologie est une science humaine (Haudricourt), c’est bien que la technique est notre milieu. Milieu associé/milieu dissocié. ">i. Rétention. Rétention R3 (R2(R1)) Les rétentions sont ce qui est retenu ou recueilli par la conscience.
Ce terme est emprunté à Husserl ; mais les rétentions tertiaires sont propres à la philosophie de Bernard Stiegler. Les rétentions sont des sélections : dans le flux de conscience que vous êtes vous ne pouvez pas tout retenir, ce que vous retenez est ce que vous êtes, mais ce que vous retenez dépend ce que vous avez déjà retenu. Milieu (associé/dissocié). « Milieu ». Linguistiques externes. La linguistique n'est alors qu'un embranchement de la sociologie, de l'ethnologie, de la géographie, de la psychologie ou des neurosciences.
On est dans le domaine du droit ou de l'enseignement scolaire. Dans les deux cas le vrai travail de conceptualisation et d'organisation empirique prend ses bases à l'extérieur de la linguistique. Synchronie et diachronie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
En linguistique, deux points de vue différents et complémentaires peuvent être adoptés lorsqu'on analyse les faits de langue (ces concepts apparaissent chez Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, 1916) : Sur les autres projets Wikimedia : diachronie, sur le Wiktionnaire. Doxa. Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes »(janvier 2017).
Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. En philosophie, la doxa est l'ensemble — plus ou moins homogène — d'opinions (confuses ou pertinentes), de préjugés populaires ou singuliers, de présuppositions généralement admises et évaluées positivement ou négativement, sur lesquelles se fonde toute forme de communication ; sauf, par principe, celles qui tendent précisément à s'en éloigner, telles que les communications scientifiques et tout particulièrement le langage mathématique. Néguentropie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Présentation[modifier | modifier le code] Ce concept a été initialement introduit par le physicien autrichien Erwin Schrödinger, dans son ouvrage Qu'est-ce que la vie ? (1944) pour expliquer la présence de « l'ordre » à l'intérieur des êtres vivants et leur tendance à s'opposer au chaos et à la désorganisation qui régit les systèmes physiques, puis développé et mis en perspective avec les travaux de Claude Shannon par le physicien français Léon Brillouin dans son ouvrage La Science et la théorie de l'information (1956).
Il est en effet impossible de parler de néguentropie dans le domaine de la physique pure, car cela reviendrait pour un système à dégager davantage d'énergie qu'il n'en consomme (sans consommer l'énergie qu'il contient), donc à produire spontanément sa propre énergie ex-nihilo. La seule interrogation qui se pose dans ce domaine concerne les trous noirs. Entropy and Negentropy (& homeostasis) Tutorial. Homéostasie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Initialement élaborée et définie par Claude Bernard[1], l'homéostasie (du grec ὅμοιος, hómoios, « similaire », et στάσις (ἡ), stásis, « stabilité, action de se tenir debout ») est la capacité que peut avoir un système quelconque (ouvert ou fermé) à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures. Selon Walter Bradford Cannon, « l’homéostasie est l’équilibre dynamique qui nous maintient en vie ». L'homéostasie est la maintenance de l'ensemble des paramètres physico-chimiques de l'organisme qui doivent rester relativement constants (glycémie, température, taux de sel dans le sang, etc.). D'ailleurs, la stabilité du milieu intérieur (équilibre hydrique, équilibre électrolytique, équilibre acido-basique) est la condition d'une vie libre et indépendante : c'est-à-dire que nous ne devons pas trop nous préoccuper de l'environnement pour évoluer.
Régulation[modifier | modifier le code] Métastabilité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Système métastable dans l'état 1 : si une énergie (énergie d'activation) perturbe le système, il franchit le seuil 2 et passe à l'état 3 (stable). Bille en équilibre métastable au sommet d'un hémisphère. La métastabilité est la propriété pour un état d'être stable cinétiquement mais pas thermodynamiquement.
La vitesse de la transformation menant à l'état stable est relativement lente, voire quasi-nulle. Si on considère un système physico-chimique représenté par son énergie potentielle, un état métastable sera caractérisé par un état qui correspond à un minimum local d'énergie. Exemples en chimie[modifier | modifier le code] Exemple en biologie[modifier | modifier le code] Les composés carbonés qui constituent les êtres vivants sont métastables. Philosophie de la nature et artefact. Philosophie de la nature et artefactLa question du « préindividuel » Jean-Hugues Barthélémy et Vincent Bontems 1Le dialogue qu’a instauré l’œuvre de Bernard Stiegler avec la pensée de Gilbert Simondon se veut une opération de prolongement mais aussi de dépassement, en cela comparable, dans une certaine mesure, au dialogue que Simondon avait lui-même instauré avec Henri Bergson.
Or, la nature de ce nouveau dialogue a ceci de spécifique, toutefois, qu’il s’agit pour Stiegler de remettre en question le statut de « philosophie première » que Simondon, à la suite de Bergson, attribuait à la philosophie de la nature comprise comme cosmogenèse (Bergson) ou « ontogenèse » (Simondon). Nous voudrions ici exposer puis questionner cette opération critique de Stiegler, en procédant en trois temps :