Karachi: Donnedieu de Vabres admet avoir imposé des informateurs. L'ex-ministre Renaud Donnedieu de Vabres, mis en examen dans l'affaire Karachi, a admis avoir imposé des informateurs, dont le Franco-Libanais Ziad Takieddine, dans la négociation de contrats d'armement avec le Pakistan et l'Arabie saoudite en 1994, selon un PV consulté aujourd'hui par l'Agence France-Presse.
Interrogé par les enquêteurs de la Division nationale d'investigations financières (Dnif) lors de sa garde à vue les 13 et 14 décembre, pour savoir s'il avait imposé des intermédiaires, Renaud Donnedieu de Vabres leur a répondu: "Comme intermédiaire bénéficiant de contrat, non. Comme personne utile par leurs informations, c'est tout à fait possible", selon le procès-verbal d'audition. «Réseau K» Karachi : une étrange affaire. Affaire Takieddine: des espèces pour le clan Sarkozy. Karachi : nouvelle mise en examen. Léotard pour bientôt ? et Sarkozy un jour ? Depuis que les juges Le Loire, Trévidic et Van Ruymbeke s'y sont collés les mises en examens tombent comme à Gravelotes.
Ce sont entre autres les amis du clan Sarkozy (genre Guéant, Hortefeux, Copé et évidemment Sarkozy lui-même) Takieddine, Gaubert (très proche de Sarkozy), Bazire (très proche de Sarkozy), Donnedieu de Vabres (très proche de Sarkozy, souvenez-vous aussi dans l'affaire Bettencourt le courrier de Maistre à feu Bettencourt qui lui demandait de faire un nouveau chèque à l'UMP car le même DDV avait encaissé celui adressé à cette Union of Money Profit), voilà un nouveau venu. On a l'impression que tout cela se rapproche en cercles concentriques des trois derniers lascars de l'histoire : Léotard, sa suffisance Jevousdemandedevousarrêter et enfin Sarkozy. La fable grotesque ne semble définitivement ne plus qu'être tragique et honteuse mais fable certainement pas.
Petit à petit la justice avance et c'est une incroyable accumulation de mises en examen qui en ressort. Karachi : l'enquête sur Hortefeux classée. Le parquet de Paris a classé sans suite aujourd'hui l'enquête préliminaire pour violation du secret professionnel ouverte après la révélation d'une conversation téléphonique entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert dans le volet financier de l'affaire Karachi.
L'infraction n'a pu être caractérisée car l'enquête n'a pas mis au jour d'élément contredisant les explications de Brice Hortefeux. L'ancien ministre de l'Intérieur avait assuré avoir eu seulement connaissance d'informations de presse sur cette enquête. Dans cette conversation du 14 septembre, l'ancien ministre prévenait M. Gaubert que son épouse "balance beaucoup" aux enquêteurs sur son rôle présumé dans un éventuel financement illégal de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.
Me Olivier Morice - les Matins. Karachi : l'aveu qui peut impliquer Léotard. En mettant en examen Renaud Donnedieu de Vabres, la semaine dernière, pour complicité d'abus de biens sociaux, les juges de l'affaire Karachi ont ouvert la voie à d'éventuelles poursuites contre François Léotard.
De 1993 à 1995, période visée par l'enquête, Donnedieu était en effet le conseiller de Léotard au ministère de la Défense. Or, les magistrats ont recueilli, le 13 décembre, les confidences de Dominique Castellan, ex-P-DG de la DCNI, fournisseur des fameux sous-marins Agosta au Pakistan. Mis en examen en toute discrétion (pour "abus de biens sociaux"), l'industriel a raconté avoir reçu deux appels téléphoniques de Donnedieu : pour "imposer" l'intermédiaire Ziad Takieddine dans la négociation du contrat ; puis pour abréger les discussions sur le montant de sa commission.
Karachi: Hortefeux ''simple témoin'' L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a été entendu aujourd'hui comme témoin pendant plus de deux heures par un juge en charge de l'enquête sur une éventuelle subornation de témoin dans le volet financier de l'affaire Karachi.
Arrivé peu avant 15h00, Brice Hortefeux a quitté le pôle financier du tribunal de grande instance de Paris vers 17h30, sans faire de déclaration à l'issue de son audition par le juge Roger Le Loire. Dans un communiqué publié juste après sa sortie, le député européen s'est dit "heureux d'avoir pu apporter des précisions à la justice". Selon une source proche de l'enquête, il devait notamment être interrogé sur une conversation téléphonique avec son ami Thierry Gaubert.
Attentat de Karachi: le juge Bruguière blanchi. KARACHI. Le juge Bruguière dans le collimateur des familles - Société. Bientôt dix ans.
Dix longues années à tenter de faire le deuil et à chercher à comprendre. Sandrine, Magali et les autres enfants des 11 victimes françaises de l'attentat de Karachi ne savent toujours pas qui a assassiné leurs pères, employés de la Direction des Constructions navales (DCN), au cours d'une attaque à la voiture piégée, le 8 mai 2002. La faute à qui ? Au Pakistan, qui a passé son temps à multiplier les fausses pistes et qui n'a toujours pas livré à la justice française la moindre pièce de son enquête ?
A la France, qui n'a pas vraiment cherché à savoir qui étaient les commanditaires de ce bain de sang ? Rétro-commissions Il y a aussi le dossier explosif instruit, en France, par les juges Van Ruymbeke et Le Loire ; et le lourd soupçon d'un financement de partis politiques liés à Edouard Balladur et Jacques Chirac, via des rétro-commissions sur les contrats des sous-marins de la DCN. Delphine Batho persiste et signe. Lors de son intervention hier à l’assemblée nationale, la députée socialiste Delphine Batho, en remettant les faits dans leur contexte et en énumérant les preuves rassemblées par la justice, a voulu démontrer que des rétrocommissions liées à des contrats d'armement avaient certainement servi à un financement politique, notamment celui de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 dont Nicolas Sarkozy était porte-parole, et par ailleurs ministre du Budget.
Elle a demandé sollenellement a ce que soient précisés les faits connus par le président à propos de ce financement occulte. Voici les propos qui dérangent la droite : Intervention de la députée socialiste Delphine Batho à l'assemblée nationale - Le 14.12.2011. Question au gouvernement sur l’affaire Karachi. Embedded by Embedded Video Monsieur le Premier Ministre, Hier, un ancien ministre, proche de Nicolas Sarkozy, a été placé en garde à vue pour être entendu dans l’enquête sur le financement illicite de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995 en lien avec des contrats d’armement signés en 1994, puisque désormais la justice privilégie la piste politico-financière à l’origine de l’attentat de Karachi qui a coûté la vie de 14 personnes.
Dans cette affaire deux autres proches de Nicolas Sarkozy, Messieurs Thierry Gaubert et Nicolas Bazire, auquel le Président de la République a d’ailleurs renouvelé sa confiance à la télévision le 27 octobre dernier, sont mis en examen pour recel et complicité d’abus de biens sociaux. De même qu’un intermédiaire bien connu des chefs de l’UMP Ziad Takieddine. Beaucoup d’indices démontrent que ces retrocommissions présentent des liens avec le financement illégal de la campagne d’Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était porte-parole. Un vent de censure souffle sur l'assemblée nationale. Nous savions le gouvernement aux abois, prêt à mentir aux français pour s'accrocher aux branches du pouvoir.
Affaire Karachi : Donnedieu de Vabres en garde à vue. Karachi : les juges s’attaquent à Donnedieu de Vabres et se rapprochent de Balladur. D’abord affaiblir la base.
Multiplier les auditions de témoins. Puis s’approcher doucement du sommet. En plaçant en garde à vue, hier matin, l’ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres - «RDDV» pour les intimes -, les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, tous les deux en charge du volet financier de l’affaire Karachi, ont franchi un palier dans l’échelle des responsabilités.
Depuis septembre 2010, les magistrats traquent d’éventuelles rétrocommissions versées dans le cadre de contrats d’armement signés fin 1994 et ayant servi à financer illégalement la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995. Ils ont déjà mis en examen Ziad Takieddine, l’intermédiaire franco-libanais, pour «complicité et abus de biens sociaux». «Corruption». Entendu une première fois début novembre 2010 en tant que témoin, Donnedieu de Vabres, 57 ans, avait nié s’être trouvé au cœur de la négociation des contrats d’armement. Tee-shirts. Violette LAZARD. Affaire Takieddine: ce qui accuse Donnedieu de Vabres. Karachi : Villepin a rendez-vous avec Van Ruymbeke. Sur son agenda, Dominique de Villepin devra ajouter deux nouveaux rendez-vous judiciaires. Alors que l’ancien Premier ministre doit annoncer mercredi sa candidature - ou plus vraisemblablement sa non-candidature - à la présidence de la République, il pourrait être entendu comme témoin dans l’affaire Relais & Châteaux, qui voit l’un de ses proches incarcéré.
De sources judiciaires, Dominique de Villepin devrait aussi être interrogé, en janvier, par les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, chargés du volet financier de l’affaire Karachi. Cette convocation est liée en grande partie aux déclarations de l’intermédiaire Ziad Takieddine, mis en examen pour «recel et complicité d’abus de biens sociaux». Clan chiraquien. «J’ai expliqué aux juges que la Sofresa, l’entreprise d’Etat chargée de l’exécution des contrats, a continué, après 1995, à toucher l’argent destiné aux commissions, nous a expliqué Takieddine.
Autre lieu, autre sujet. «Peureux». Violette LAZARD. Attentat de Karachi: un ancien de la DST parle. Plus de neuf ans après les faits, les causes de l'attentat de Karachi (14 morts, dont 11 Français, le 8 mai 2002) continuent de faire polémique. D'une certaine manière, deux "camps" s'affrontent. D'un côté, le service de police chargé de l'enquête, la Direction de la surveillance du territoire (DST, intégrée, depuis, à la Direction centrale du renseignement intérieur, DCRI), estime qu'il s'agit d'un attentat-suicide perpétré par des islamistes.
Cette certitude s'appuie sur divers éléments, en particulier le décryptage du mode opératoire: le recours à un kamikaze dont le véhicule était venu exploser contre celui des employés de la Direction des constructions navales (DCN), serait en quelque sorte la "signature" d'une organisation islamiste sans doute liée à Al-Qaeda. Alors, piste islamiste ou piste "financière"?
Cette pseudo-contradiction ne résiste pas une seconde aux faits. C'est absurde. On vous reproche aussi d'avoir suivi une fausse piste fournie par ces mêmes Pakistanais. Dassault, Takieddine, Juniac, Gaubert : l'album photos du clan présidentiel en Colombie. En Colombie, le palais caché d'un homme du Président. Nibar et Nichon, les drôles d'affaires de Thierry Gaubert et de son associé. Bercy attaque Takieddine pour fraude fiscale. Après Karachi, le fisc.
Ziad Takieddine, intermédiaire dans des contrats d'armement, était déjà suspecté dans une affaire présumée de financement occulte de parti par le biais de rétrocommissions. Cette fois-ci, c'est l'administration fiscale qui s'intéresse de près au patrimoine du richissime Franco-libanais. Campagne de Balladur en 1995: un ancien membre du Conseil constitutionnel parle d'"entourloupe"
Jacques Robert, un juriste qui siégea de 1989 à 1998 au Conseil constitutionnel et à ce titre eut à examiner les comptes très contestés de la présidentielle de 1995, notamment ceux d'Edouard Balladur, affirme que cette institution a servi "de caution à une belle entourloupe". Dans une interview jeudi au Parisien-Aujourd'hui en France, M. Robert, qui avait été nommé au Palais Royal par le président socialiste de l'Assemblée nationale, Laurent Fabius, raconte la façon dont les juges constitutionnels, présidés par Roland Dumas, ont délibéré sur ce dossier majeur et fini par le valider, malgré leurs doutes.
"Les comptes du candidat Balladur accusaient 10 millions de francs de recettes d'origine inconnue. Ils étaient donc irréguliers", assure-t-il, ajoutant que l'ancien Premier ministre n'a jamais répondu aux demandes d'explications des trois conseillers rapporteurs. Un ex-Sage qualifie de "belle entourloupe" la validation des comptes de campagne de Balladur. Jacques Robert : «On s’est tous dit qu’il se fichait de nous» Karachi : le juge va entendre des témoins sans remettre l'enquête en cause. "Après l’assassinat de papa à Karachi, j’ai découvert le mensonge". Par Magali Drouet. Nous sommes en mai. Pourtant, ce lundi, il fait un froid glacial. Chacune des 11 familles est alignée derrière le cercueil de son proche sous un chapiteau dressé sur la plage Verte, à Cherbourg. Faute de place, certains parents ont dû rejoindre le public : 10 000 personnes veulent assister à l’hommage national donné en l’honneur de nos pères, employés de la Direction des constructions navales (DCN), tués à Karachi, au Pakistan, lors d’un attentat visant leur bus.
Longtemps nous attendons l’arrivée des officiels.