Karachi vu depuis Washington. Dès le 8 mai 2002, les services américains estimaient que l’attentat de Karachi ne ressemblait à aucun autre intervenu dans la mégapole pakistanaise.
OWNI révèle 28 pages de notes du consulat américain de Karachi en relation directe avec l’attentat contre le bus de la DCN. Et permettant d'évoquer l'implication des forces paramilitaires pakistanaises. Le 8 mai 2002 et dans les semaines suivantes, les services de sécurité du consulat américain de Karachi ont suivi et analysé l’attentat perpétré contre le bus de la Direction des constructions navales (DCN – désormais appelée DCNS). Au titre de leur mission de renseignement sur les actes terroristes perpétrés au Pakistan, en particulier lorsqu’ils visent des cibles des États-Unis ou de leurs alliés. Nous avons obtenu auprès de Washington les notes qu’ils ont rédigées en relation avec l’attaque terroriste perpétrée ce jour-là contre le bus des employés français de la DCN provoquant la mort de 15 personnes et en blessant 23 autres. France : Le juge Trévidic s'estime l'objet de pressions. En charge de dossiers ultra-sensibles comme l'affaire Karachi ou le Rwanda, le juge anti-terroriste a fait selon Marianne des démarches pour se plaindre de «tentatives de déstabilisation» de la part de sa hiérarchie.
Karachi, moines de Tibéhirine, Rwanda… Marc Trévidic est l'un des juges français qui instruit les dossiers les plus sensibles. Affaire Karachi: Dominique de Villepin entendu par les juges - Flash actualité - Politique - 09/01. Karachi-Balladur : découverte chez un Préfet (JDD) -Karachi. Karachi : le candidat Balladur épinglé. La perquisition remonte au 24 novembre 2011. Les enquêteurs du volet financier de l'affaire Karachi ont découvert les archives de l’Aficeb, l’association de financement de la campagne d'Edouard Balladur, dans la cave de son ancien président, Jean-Claude Aurousseau, rapporte . "Les engagements ont été dépassé de 17 millions de francs" En épluchant cette mine d'or, la division nationale des investigations financières (DNIF) ont trouvé la preuve que les comptes de campagne du candidat à l'élection présidentielle de 1995, avaient bel et bien été truqués .
Les trois procès-verbaux de synthèses dressés par les fonctionnaires ont été consultés par le . Jean-Claude Aurousseau connaissait le plafond de dépenses de 90 millions de francs imposé par la loi aux candidats du premier tour. Autre conclusion du rapport de synthèse, dès février "les dirigeants de l’Aficeb" savaient qu’il leur manquait "au moins 11 millions de francs pour équilibrer leurs comptes.
" "Je ne peux vous donner aucune réponse. Karachigate : les avocats de Takieddine et Bazire ont déposé des requêtes en nullité. L’enquête des juges Le Loire et Van Ruymbeke sur le volet financier de l’affaire Karachi sera-t-elle gelée puis annulée?
Depuis la fin décembre, en toute discrétion, les avocats de Nicolas Bazire, Mes Frédéric Landon et Jean-Yves Lienard, et de Ziad Takieddine, Me Ludovic Landivaux, ont déposé une rafale de requêtes en nullité. Ces avocats alignent une série d’arguments juridiques selon lesquels les deux juges auraient enquêté "hors les clous". Affaire Takieddine: la police enquête sur une ristourne fiscale de Copé. Karachi : Guéant accuse le PS d'exploiter un "montage pour salir" Sarkozy. Karachi : le combat des survivants contre l’Etat. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Patricia Jolly - Cherbourg, Envoyée spéciale Le Redoutable, Le Terrible, Le Foudroyant, L'Indomptable, Le Tonnant, L'Inflexible… Gilles Sanson, 50 ans, conte avec passion l'épopée de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins.
Mécanicien-usineur à la direction des constructions navales (DCN devenu DCNS en 2007) à Cherbourg, il a fièrement contribué à les équiper pendant trente-deux ans. En octobre 2011, pourtant, ce tout récent retraité du ministère de la défense et cinq de ses anciens collègues ont porté plainte pour "coups et blessures involontaires" contre leur ancien employeur. Le calvaire des survivants de l'attentat de Karachi - Le zoom du matin - Justice. Richard Place a rencontré à Cherbourg des survivants de l'attentat de Karachi.
Ils demandent la transparence. Fabrice Lhomme est journaliste au Monde. Il suit l'affaire depuis 2008. La lenteur et l'inaction sont pour lui le fruit d'un "sabotage par la justice elle-même". Le juge Bruguière est le premier saisi du dossier, il a collé à la version livrée par la police pakistanaise qu'on sait maintenant totalement erronée : un scandale judiciaire qui n'a pris fin qu'avec la nomination d'un nouveau juge : Marc Trévidic. Karachi : un rescapé témoigne devant la PJ. Un des douze salariés de la Direction des constructions navales (DCN) rescapés de l'attentat de Karachi a livré ce mardi son témoignage à la Police judiciaire, neuf ans après cet acte terroriste qui avait fait quinze morts en 2002.
Gilles Sanson, 50 ans, a témoigné durant 3 heures et demie. Les cinq autres salariés ayant déposé plainte doivent également être entendus cette semaine. A sa sortie, M. Sanson a indiqué à la presse avoir évoqué les "graves manquements à la sécurité" pour protéger les 23 salariés de la DCN qui participaient à la construction d'un sous-marin, dans le cadre du contrat d'armement Agosta conclu entre la France et le Pakistan en 1994. «Faute caractérisée» Les salariés, qui ont porté plainte pour coups et blessures involontaires, reprochent à la DCN de ne pas avoir tenu compte d'une "menace explicite contre la France", dont avait été informée l'ambassade de France à Islamabad dès février 2002, ainsi que d'autres menaces contre des Occidentaux.
Colère et détermination M. Karachi: Sarkozy coincé, Léotard fragilisé. Karachi : les fonds secrets ont bien été mobilisés pour la campagne de M. Balladur en 1995. La bombe Karachi menace le candidat Sarkozy. Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on pense qu'il s'agit d'une course contre la montre.
D'ici l'élection présidentielle, les juges Marc Trévidic, d'une part, et Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire d'autre part, se dépêcheraient de terminer leurs instructions des deux volets, criminel et financier, de l'affaire dite de Karachi avant le premier tour de l'élection présidentielle. Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on est sûr qu'il s'agit d'une instrumentalisation politique, que ces révélations à répétition (jusqu'à cette dernière de Libération, lundi 2 janvier 2012), ne sont que l'oeuvre de journalistes engagés et anti-sarkozystes.
Pourtant, la manoeuvre politique était ailleurs, du côté des pouvoirs publics depuis 2002. "Sarkozy savait" Les français doivent savoir ! Réformons le statut du chef de l'état. Dans ce billet du 6 Décembre dernier, je m'interrogeais sur le fait de pouvoir parler des affaires à l'approche de la présidentielle.
Est-il loyal pour les opposants que nous sommes à gauche de "capitaliser" sur les affaires qui touchent de près comme de loin l'actuel locataire de l'Elysée, qui sera très certainement candidat ? Déjà j'avais tendance à penser, qu'au vu des témoignages, des nouvelles informations itinérantes à ces affaires, que nous ne pouvions faire autrement, aujourd'hui j'en suis persuadé ! Aujourd'hui, le journal Liberation fait sa Une "Sarkozy savait" à partir d'un témoignage fait à un juge en charge de l'affaire Karachi "Un ex-haut fonctionnaire a affirmé en décembre au juge qui enquête sur l’affaire Karachi que Nicolas Sarkozy, ministre du Budget en 1994, avait validé la création d’une société luxembourgeoise servant à payer des intermédiaires dans des contrats d’armement".
Source ici. Levée du secret défense sur l'Affaire Karachi: "un Devoir d'État" Karachi : pour les proches de Hollande, Sarkozy doit "s'expliquer" - Politique. Sous-marins : Sarkozy refait surface. C’est une audition décisive.
Entendu par le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke, en charge du volet financier de l’affaire Karachi, le 2 décembre, un ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense, Gérard-Philippe Menayas, indique pour la première fois que Nicolas Sarkozy ne pouvait ignorer le versement de commissions en marge de la signature d’un contrat d’armement avec le Pakistan, au cœur du scandale.
D’après son procès-verbal d’audition que nous avons pu consulter, l’ancien directeur administratif et financier de la DCNI, la branche internationale de la Direction des constructions navales, a déclaré au juge que Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget, avait donné son accord en 1994 à la création de la société luxembourgeoise Heine. Or, cette société est une des clefs de voûte de l’affaire. Sans ambiguïtés. «Il est clair que le ministère du Budget a nécessairement donné son accord pour la création de Heine, indique Menayas sur PV. Très proche. Les documents (en pdf): France : Affaire Karachi: le témoignage qui met en cause Sarkozy. Selon un ancien haut-fonctionnaire, auditionné par le juge Van Ruymbeke, le chef de l'État, alors ministre du Budget en 1994, aurait été au courant du montage financier pour les ventes d'armes au Pakistan.
C'est un témoignage gênant à 110 jours de l'élection présidentielle.