Intervention robotique. Hibernation. Une capsule doit se poser sur la planète Mars. Planète Mars : le départ du premier rover européen retardé de deux ans. Coup dur pour ExoMars.
Lundi 2 mai, les agences spatiales russe et européenne (Roscosmos et ESA) ont annoncé que la seconde partie de cette mission conjointe d’exploration martienne, censée décoller en 2018, était repoussée de deux ans. Cette décision a été prise en raison, précise le communiqué de l’ESA, « des retards pris par les activités industrielles européennes et russes, ainsi que par les livraisons relatives à la charge utile scientifique ». Il faudra donc attendre 2020, le temps pour que la Terre et Mars soient de nouveau dans une configuration favorable à un voyage court. La mission est composée d’une plate-forme de surface russe et du premier rover européen destiné à rouler sur la Planète rouge.
L’astromobile emportera une foreuse capable de prélever une carotte de sol martien jusqu’à 2 mètres de profondeur, ce afin de chercher d’éventuelles traces de vie passée ou présente. Lire aussi : L’Europe repart à l’assaut de Mars. Planète Mars : le départ du premier rover européen retardé de deux ans. Exploration spatiale : et si on laissait tomber Mars ? On peut trouver mieux. Illustration de la colonisation de Mars (D Mitriy/WikimediaCommons) J'ai toujours été partisan de la colonisation de Mars.
Je dis bien colonisation, pas exploration, ce sont deux choses totalement différentes. L'exploration, c'est juste envoyer quelques astronautes pour faire un tour et récolter des échantillons, et peut-être, dans un demi-siècle ou plus, établir une sorte de base semi-permanente pour quelques scientifiques. La colonisation, elle, implique davantage de risques, et concerne des groupes bien plus larges. Il s'agit là de mettre en place des habitats capables de protéger et subvenir aux besoins d'une population qui aurait vocation à croître, et à occuper la planète. Le mythe martien : des petits hommes verts aux océans Si Mars nous attire autant, ce n'est pas seulement parce qu'il s'agit de notre plus proche voisine.
NASA exclusif. Des femmes astronautes sur la planète Mars. Exclusif NASA : pour la première fois, les images de l’entraînement des femmes astronautes de l’agence spatiale américaine.
Une combinaison de 200 kilos, des séances de piscine de six heures... L’entraînement est infernal (Photo Sébastien Micke). Objectif Mars. A Houston, la Nasa entraîne quatre femmes pour savoir comment vivre trois ans sur la planète rouge.
On dirait une piscine olympique, sauf que sous ses eaux, à 10 mètres de profondeur, gît une station spatiale. Ou du moins une réplique en miniature, car la vraie, celle qui tourne autour de la Terre, est aussi grande qu’un terrain de foot. Un tuyau d’oxygène flotte sur la surface, relié à une plongeuse casquée vêtue d’une curieuse tenue blanche : Anne McClain, astronaute à la Nasa, s’entraîne sous l’eau en combinaison spatiale pour, demain, être prête à partir dans l’espace. Sa tâche du jour consiste à changer des caméras défectueuses et à réparer des câbles électriques, entre deux énormes modules cylindriques rattachés à l’armature centrale. Elle est suivie par deux scaphandriers qui la filment sous tous les angles. Sa passion était d'être astronaute, ça la travaille depuis l'âge de trois ans. La NASA prépare son voyage sur Mars.
La préparation d’un voyage sur la planète rouge ne se résume pas à un entraînement sportif intense, ce n’est pas la NASA qui nous dira le contraire !
Leonard David, journaliste spécialisé dans l’astronomie, a révélé quelques détails sur la manière dont l’agence spatiale américaine appréhendait cet événement. Pour ceux qui auraient raté un épisode, on vous rappelle qu’en 2018, son lanceur Space Launch System (SLS) placera Orion en orbite. C’est un vaisseau chargé d’effectuer des vols habités vers des astéroïdes, la Lune et Mars en 2035. Du coup, elle est déjà en train de penser aux zones sur lesquelles les astronautes pourront se poser et ce n’est pas de tout repos.
Il faut qu’elles garantissent un atterrissage sans encombre, qu’elles soient intéressantes du point de vue scientifique pour les analyses et qu’elles possèdent des ressources que ces hommes pourront utiliser. SpaceX veut se poser sur Mars en 2018 – ASSOCIATION COPERNIC. En plus d’avoir mis sur pied en moins de 10 ans une société capable de signer un contrat de transport cargo vers l’ISS avec la NASA et de faire de la concurrence à Arianespace sur le marché des lancements, Elon Musk sait aussi créer du buzz médiatique !
Dans un tweet du 27 avril, il a écrit : «on prévoit d’envoyer Dragon vers Mars aussi tôt que 2018. Red Dragons nous informeront sur l’architecture martienne globale, des détails suivront». Une capsule Dragon sur Mars Les ambitions martiennes d’Elon Musk ne sont nullement un mystère et sont même une astuce de communication régulièrement employée par l’entrepreneur américain d’origine sud-africaine.