La science en train de se faire. Un colloque « Biologie Physique Mathématiques », s’est tenu à Nice il y a une dizaine de jours. Cette rencontre s’inscrit dans un tourbillon de colloques internationaux ou nationaux, adressant, entre autres, le problème de la mécanique des tissus au cours du développement. Voilà le pitch de ce colloque : Les systèmes biologiques sont naturellement des systèmes soumis aux lois de la physique et des mathématiques.
Vis à vis de l'évolution, ces lois sont à la fois des contraintes et un support pour la sélection des espèces. L’origine de cette organisation réside dans l’encombrement du petit (très petit) domaine où apparaissent les ébauches de feuilles, qui s’appelle un méristème. La force de la physique, est de parvenir à montrer que ce motif est obligatoire (c'est l'attracteur de la dynamique). Un orateur, et non des moindres, en vint à énoncer que les plantes poussaient comme ça, simplement parce qu’elles ne pouvaient pas faire autrement. Comment montrer la "science en train de se faire" ? Ce qui suit est le résultat d'une réflexion en cours, que j'aimerais conduire jusqu'à la publication d'un article. A commenter et discuter sans limites, donc ! Histoire d'un concept L'histoire et la philosophie des sciences se sont toujours intéressés à la "science déjà faite", c'est-à -dire la science comme corps de connaissances et succession de paradigmes, plutôt qu'à la "science en train de se faire".
A la fin des années 1980, celle-ci est soudainement mise en lumière par la sociologie des réseaux sociotechniques, appuyée notamment sur une anthropologie du laboratoire. D'un champ à l'autre Cette approche séminale en histoire et sociologie des science, bien que longtemps iconoclaste, s'est retrouvée dans un air du temps qui l'a emmené vers des terrains nouveaux. Montrer la "science en train de se faire" Parmi les nouveaux champs où le concept de la "science en train de se faire" s'est diffusé, la didactique et la muséologie ont ceci en commun qu'elles s'attachent à montrer la science. Pour une critique de science | Sciences Critiques.
Nous avons besoin d'un travail critique bien plus profond qu'il ne l'est pour arriver à maîtriser le développement scientifique. L'évolution de nos sociétés sous l'impact des sciences et des techniques échappe très largement à notre volonté de contrôle et c'est l'une des questions-clés posées à notre société. > Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien, professeur émérite de l'Université de Nice, directeur de la revue Alliage, auteur de "(Auto)critique de la science" (Seuil, 1973). / Crédit DR. EUT-ON éclairer les rapports de l'art et de la science en évitant les considérations générales, souvent trop vagues et facilement oiseuses, dont l'un de mes professeurs de philosophie disait : « C'est profond − au sens de "creux" » ?
A cette fin, et plutôt que d'aborder de front la difficile comparaison de la création artistique et de la découverte scientifique, je souhaite discuter, à partir de leur confrontation, un aspect de la question majeure qui se pose à la science − celle de sa valeur culturelle. Jean-Marc Lévy-Leblond : «Il n’y a pas de maîtrise démocratique de la science» | Sciences Critiques. Physicien, professeur émérite de l'Université de Nice, Jean-Marc Lévy-Leblond appelle de ses vœux une « critique de science », une nécessité démocratique pour comprendre le sens et la portée de l'activité scientifique. Il est l'auteur d'un nouvel ouvrage, La science expliquée à mes petits-enfants, un condensé d'érudition pour appréhender les sciences dans toutes leurs dimensions.
Sciences Critiques – La science expliquée à vos petits-enfants, soit. Mais qu’est-ce que la science pour vous ? Jean-Marc Lévy-Leblond – Une bonne partie du livre consiste à tourner autour de cette question. C’est qu’il n’y a pas de définition simple de la science qui tienne, chacune se révélant trop restrictive. Par exemple, on dit souvent : « La science, c’est l’étude des objets naturels ». Mais alors, les sciences sociales et humaines ne sont pas des sciences ? Pour ma part, je ne vois pas comment répondre de façon satisfaisante à la question. Le problème — et le risque, d’ailleurs — est le suivant. Oui. Stéphane Foucart : «Les débats scientifiques peuvent être instrumentalisés» | Sciences Critiques.
Journaliste scientifique au Monde, Stéphane Foucart a écrit La fabrique du mensonge. Comment les industriels manipulent la science et nous mettent en danger. Tabac, dérèglement climatique, Organismes génétiquement modifiés (OGM), perturbateurs endocriniens, déclin des abeilles... Retour avec l'auteur sur ces controverses fabriquées de toutes pièces par les industriels. Sciences Critiques – Comment avez-vous eu l'idée d'écrire La fabrique du mensonge ? Stéphane Foucart – Ce livre vient d'abord du travail que j'ai mené sur la controverse climatique, qui est apparue en France au milieu des années 2000 avec l'émergence du climato-scepticisme. C'est à cette occasion que j'ai commencé à m'intéresser à la manière dont un discours scientifique peut être instrumentalisé, voire retourné contre l'esprit même de la science.
Lors de notre entretien, il m'avait suggéré de jeter un œil sur ce qui relevait de la France dans un fonds documentaire connu sous le nom de « Tobacco Documents ». Oui. Dossier : Magie et sciences, les complices | Jeunesses Scientifiques de Belgique. Les sciences et la magie, on peut dire que c’est une grande histoire d’amour ! Bien sûr, la dextérité et l’entraînement sont les maîtres mots du magicien, mais afin de réaliser bon nombre de ses tours, celui-ci doit s’appuyer sur des principes scientifiques. Il exploite les sciences pour créer des illusions, des mécanismes ou encore des mélanges lui permettant de créer des effets grandioses !
Dans cet article, nous allons passer en revue certaines des techniques scientifiques utilisées dans la magie. De la grande illusion au close-up, nous te montrerons que le magicien est en fait un scientifique … un peu fou ! Un dossier préparé et rédigé par Sébastien Schlim, animateur scientifique aux JSB Première parution : Ébullisciences n°342, avril-mai 2012 CELA, IL DISPOSE DE TOUTE UN ÉVENTAIL DE TECHNIQUES QUI VA BIEN AU-DELÀ DU SIMPLE «TRUC».
EN VOICI QUELQUES UNS AFIN QUE TU PUISSES PLUS FACILEMENT COMPRENDRE ET APPRÉHENDER LE FONCTIONNEMENT ET LE DéROULEMENT D’UN TOUR DE MAGIE. Le boniment. Jean-Marc Lévy-Leblond : «Il n’y a pas de maîtrise démocratique de la science» | Sciences Critiques. A quoi sert la science ? | Jean-Marc Lévy-Leblond. Jean Marc Lévy Leblond Language, vérité, exactitude 2014 11 21 Université de Bordeaux. Culture scientifique et technique.