KANTAR comportement cteur PAP. Le slow shopping… accélère les ventes ! Le concept du « slow shopping » n’est pas neuf.
C’est le principe de points de vente qui prennent le temps de bien accueillir et conseiller leurs clients, en mettant tout en œuvre pour qu’ils se sentent à l’aise dans le magasin. Longtemps, cette approche est restée marginale : les magasins cherchaient, à l’inverse, à réduire le temps passé par les consommateurs à l’intérieur de leurs murs. Avec l’objectif que les clients repartent le plus vite possible avec le produit recherché. Mais il apparaît aujourd’hui que les magasins ont perdu la course au temps face au e-commerce : ils ne peuvent pas proposer une expérience plus simple et plus rapide que l’achat en ligne. Alors qu’un accueil bienveillant permet de faire la différence. Les clients qui s’assoient dépensent jusqu’à 40 % de plus L’an dernier, une étude menée par le Boston Consulting Group (BCG) et le Fashion Institute of Technology a redonné de l’acuité au concept de « slow shopping ». Plus d’infos : Wall Street Journal. Cabine d'essayage connectée.
Sainsbury teste le slow shopping. Sainsbury teste actuellement le concept du slow shopping en vue de répondre aux besoins des personnes âgées ou souffrant d’un handicap.
Le personnel du supermarché de Gosforth (Newcastle) se met à la disposition de ses clients un après-midi par semaine (tous les mardis de 13 à 15h) en vue de les accompagner dans leur shopping. Des chaises sont en outre installées en fin de rayon en vue de permettre aux personnes le nécessitant de se reposer. Deux help desks ont également été installés pour offrir des échantillons des produits préférés des consommateurs. L’idée viendrait de Katherine Vero, consommatrice habitant Newcastle dont la mère souffrait de démence. Après le décès de sa mère, Katerine Vero a développé l’idée du slow shopping, qui a séduit le retailer Sainsbury et l’a aidé dans son projet. Selon une étude publiée par l’Alzeimer’s Society, faire ses courses figure dans les activités favorites de 80% des 850.000 personnes souffrant de démence au Royaume-Uni. On a testé pour vous : la cabine d’essayage connectée.
Répondre aux demandes d’un client le plus rapidement possible pour lui faciliter l’achat ou le susciter, c’est ce dont rêve tout bon commerçant.
Avanade, la coentreprise de Microsoft et Accenture spécialisée dans l’intégration de solutions technologiques chez les professionnels, a répondu à cette demande le plus simplement possible. Du RFID ("radio frequency identification", méthode pour mémoriser et récupérer des données à distance en utilisant des marqueurs de type puces électroniques), un écran tactile et des appareils mobiles connectés en Wifi : voilà les ingrédients de la Connected Fitting Room (cabine d'essayage connectée) développée par la filiale européenne de la société lors de ses Innovation Days 2013. etre connecté au client Dans les faits, le logiciel reconnaît le vêtement posé sur la paroi de la cabine grâce à la puce RFID intégrée dans l'étiquette. Tranquillement installé dans la cabine, le client essaye un polo. Rassembler les données de la cabine Elodie Vallerey. Des cours de yoga pour faire revenir les clients dans les magasins.
Pour freiner la baisse du trafic, certains grands magasins américains remplacent les linéaires par des « expériences ».
Le constat est dressé par Les Échos. Le quotidien en veut pour preuve l’exemple de Saks, une prestigieuse chaîne de grands magasins, qui a choisi de consacrer un étage entier de son navire amiral au cœur de Manhattan à des « expériences » plutôt qu’à de simples produits. Là où étaient exposés il y a encore quelques mois costumes et robes de luxe, les clients trouvent désormais des services dédiés au bien-être : cabine diffusant des vapeurs de sel, bar à jus bio, cours de sport, séances de méditation… « C’est ça le ‘nouveau luxe’, explique le président de Saks, Marc Metrick.
Avant, c’était le cuir et la fourrure ; maintenant, c’est le bien-être. » Pour lui, face à des clients qui se détournent des boutiques physiques, « vendre des produits n’est pas la réponse. Il faut construire une expérience affective avec les clients. » Massage, acupuncture, zumba, cours de cuisine… Cas BUT épreuve E5. Accroche.