David Graeber : « Le néolibéralisme nous a fait entrer dans l'ère de la bureaucratie totale. Basta !
: Vous dites que nous sommes désormais immergés dans une ère de « bureaucratie totale ». Quels en sont les signes ? David Graeber [1] : Il suffit de mesurer le temps que nous consacrons à remplir des formulaires. Quelqu’un a calculé que les citoyens états-uniens passent en moyenne six mois de leur vie à attendre que le feu passe au vert. Personne n’a calculé combien de temps nous passons à remplir des formulaires ! Le nombre d’occurrences du mot « bureaucratie » augmente dans les livres jusqu’en 1974, puis diminue. Le sociologue Max Weber affirmait déjà que le 19e siècle avait inauguré l’ère bureaucratique. La différence, c’est que la bureaucratie est si totale que nous ne la voyons plus. La bureaucratie n’est plus seulement une manière de gérer le capitalisme. Tout cela est permis par la fusion progressive de la bureaucratie publique et privée, depuis les années 1970 et 1980.
Les gens opposent souvent bureaucratie étatique et libéralisme économique. C’est objectivement vrai. Semaine de 4 jours. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La semaine de quatre jours est une revendication économique et politique basée en France sur le volontariat des entreprises. Lancée dans les années 1990 en Europe, et soutenue par des hommes politiques tels que Jacques Delors ou Gilles de Robien, elle est maintenant l'une des 15 propositions du Collectif Roosevelt. Le principe est de mieux partager le temps de travail, y compris dans le secteur privé, ce qui conduit à engager de nouvelles personnes, et par là à réduire le chômage. On parle alors de « partage du temps de travail ». Mise en œuvre par pays[modifier | modifier le code] Allemagne[modifier | modifier le code] France[modifier | modifier le code] D'après Pierre Larrouturou, 400 entreprises (restaurants, auto-écoles, petites S SII informatiques, TPME) ont pu profiter de la Loi Robien entre juin 1996 et juin 1998.
La semaine de 4 jours et le revenu de base: 50 % de temps libre supplémentaire – 25 % d’emplois créés. InShare3 Autre version de cet article dans " Le Cercle - Les Echos" "Nous pourrions réduire le chômage en partageant mieux le travail, et profiterions ainsi des gains de productivité offerts par les nouvelles technologies pour accorder plus de temps à nos loisirs ou à nos projets personnels.
Et si nous ne le faisons pas, c'est simplement que nous n'avons pas encore admis cette possibilité... " Michel Rocard La raréfaction des emplois qualifiés que l'on refuse de partager et le développement d'emplois précaires de plus en plus nombreux ont créé une société duale et fragile où les petits boulots et les temps partiels contraints n'ont pas réussi à faire diminuer le chômage. La productivité du travail ne cesse de croître, la richesse augmente et se concentre; avec une croissance du P.I.B. de plus en plus faible, on ne peut que détruire des emplois.
Que chacun travaille moins pour que tous travaillent ! Chômage en hausse, économie en berne, faut-il une nouvelle fois mettre des points sur les « i » ?
La nouvelle augmentation du nombre des chômeurs – la huitième hausse mensuelle consécutive, +0,3%, record battu avec 3 millions 660.000 inscrits à pôle emploi – ne va malheureusement rien changer à la stratégie, s’il en est, de lutte contre ce fléau déstructurant pour la société. Du « on a tout essayé contre le chômage » de François Mitterrand au « la courbe va s’inverser » toujours démenti de François Hollande, on reste les bras ballants. On s’en remet aux emplois aidés, aux entreprises, à la croissance, ou à je ne sais quelle bonne fée pour faire refluer le nombre des chômeurs.
Il y aurait bien la solution allemande ou celle des Etats-Unis. Dans les deux cas l’artifice consiste à créer des sous-emplois sous-payés. Une idée simple… Et si l’on revenait à l’idée simple du « partage du travail ». La prochaine à gauche - Pour être honnête, moi aussi j’ai été sceptique la... Un patron : 4 jours de travail/semaine çà marche! Autres témoignages. Au Moyen Age, ils faisaient les 35 H? Ces milliardaires qui veulent vous faire travailler... moins ! Vacanciers, paressez tranquillement sur vos serviettes de plage !
Cette année, la rentrée sera pleine d'espoir. Un jour, vous travaillerez peut-être moins. Fini les CDI ! :/
Comment travaillerons-nous demain ? Travail # activité, création, participation... émancipation. Pour une société de la CONNAISSANCE (et de ses applications) IMPORTANTS ARTICLES associés ==> Prendre conscience de l’impact de l’homme sur la planète en 8 vues satellites. On a souvent du mal à imaginer l’impact de notre quotidien sur la planète.
La prise de conscience est difficile lorsque l’on reste concentré sur cette routine du métro/boulot/dodo. Prenons un peu de hauteur. Voici une série d’images satellites qui montrent l’impact de la vie humaine sur la Terre. Marée noire dans le Golf du Mexique Voici une image de la pire marée noire de l’histoire des États-Unis. C’était en 2010 que la plate-forme Deepwater Horizon détenue par BP explose.
Le trafic aérien représente 3% des émissions de CO2 Les fameuses traînées blanches des avions ne sont pas de simples vapeurs d’eau dans l’atmosphère. Déforestation massive en Amazonie L’idée est simple pour le gouvernement brésilien : couper des arbres pour faire pousser du soja transgénique ou élever du bétail. Monnaie d’objectivité démocratique contre subjectivisme monétariste libéral, par Pierre Sarton du Jonchay. Quand Stéphane Feunteum affirme que la monnaie est déjà indexée sur l’énergie, il a subjectivement raison mais objectivement tort.
La nature et la réalité de la monnaie n’appartiennent pas au domaine de la physique. Subjectivement raison puisqu’il est logiquement visible que la masse monétaire en circulation varie avec la production et la consommation d’énergie. Objectivement tort puisque l’indexation de la monnaie sur l’énergie ou sur la biomasse n’est pas réellement exacte ni efficiente. Si cette indexation est rationnellement et scientifiquement plausible, elle n’est pas en l’occurrence satisfaisante pour tout le monde ! Convenons que notre système économique est en défaut parce qu’il détruit plus qu’il ne produit pour une majorité d’individus humains sur la terre. Nous, l’espèce humaine, avons un problème de subjectivité dans la prise en compte adéquate des réalités naturelles dont nous faisons partie et dont nous sommes les acteurs. Recherche Twitter - #semainede4jours...
OrguKt : @inner_force @larrouturou ... BONUS : dossiers associés ==> PIB : l'arnaque ! Quel montant pour le revenu de base ? Éléments pour un débat. Le montant du revenu de base est une question qui divise ses partisans et suscite un débat très vif.
Jean-Éric Hyafil et Amaru MBape proposent un cadre d’analyse afin de débattre plus sereinement de ce sujet. André Gorz souhaitait un revenu de base suffisant pour vivre, ou plutôt suffisant pour « permettre de refuser [un] travail ou [des] conditions de travail « indignes »1 ou encore pour développer une activité autonome. Un revenu de base respectant un tel critère de choix est intéressant à plusieurs titres. Il permet d’envisager une amélioration du rapport de force employeur/employé. Il met l’accent sur les notions d’autonomie et d’épanouissement comme fondements du sens donné au travail, et non sur la seule subsistance autorisée par un salaire. Cependant pour certains, un revenu de base trop élevé risquerait de ‘désorganiser’ notre économie2. Suffisant pour une personne isolée à Paris ou pour un couple en Province ?
Produire moins… Évitons néanmoins de pêcher par excès d’optimisme. Rapide aperçu et VIDÉOS pour réflexion. Intro au RdB : changer de paradigme. Revenu de Base inconditionnel. De l'économie | lanceurs d'alerte. Alternatives économiques | lanceurs d'alerte. Inégalités riches-pauvres | lanceurs d'alerte. Changement de paradigme, horizontalité | lanceurs d'alerte.