Familles linguistiques. Famille indo-européenne. REMARQUE: † = langue éteinte. Cette famille de langues est celle qui a été la plus étudiée; c'est aussi celle dont on possède le plus de documents anciens et celle dont on peut établir des liens génétiques absolument sûrs. 1 Les langues indo-européennes L'indo-européen primitif aurait donné naissance à plus de 1000 langues. En ce début du second millénaire, ces langues seraient parlées entre 2,5 et trois milliards de locuteurs, ce qui en fait la famille linguistique la plus importante du monde de par le nombre de ses locuteurs.
Famille sino-tibétaine. 1 Le groupe chinois Le groupe chinois compte environ un milliard de locuteurs; si au moins 835 millions de personnes parlent le chinois proprement dit ou mandarin, 380 millions d'individus parlent quelque 24 autres langues chinoises comme le wu, le cantonais, le min, le xiang, le hakka, le gan, etc. Ces langues sont très importantes dans la mesure où plusieurs d'entre elles comptent un grand nombre de locuteurs: le min (77 millions), le wu (77,1 millions), le yu (46,3 millions), le jinyu (45 millions), le xiang (36 millions), le hakka (25,4 millions), le gan (20,5 millions), etc.
Il existe aussi de plus petites langues comme le dougan parlé par environ 50 000 locuteurs, dont 35 000 au Kirghizistan. La famille austronésienne. 2 Le groupe formosien L’île de Taiwan constituerait le berceau de la famille austronésienne. Il y a environ 6000 ans, des agriculteurs appartenant au groupe linguistique tai-kadai (auquel appartiennent encore le thaï et le laotien d’aujourd’hui) auraient franchi le détroit de Taiwan pour traverser les océans et se répandre dans le Sud jusqu’aux Philippines et à Madagascar (vers 3000 avant notre ère), à Timor (2500 ans avant notre ère), à Sumatra et aux îles Mariannes via la Micronésie (1000 ans avant notre ère), en Polynésie via les îles Cook (200 ans avant notre ère), à Hawaï et à l’île de Pâques (entre l’an 300 et 400 de notre ère) et enfin en Nouvelle-Zélande (en l’an 800).
Ces groupes humains originaires d’Asie du Sud et de l’île de Taiwan seraient les ancêtres de ceux qui parlent aujourd’hui les langues austronésiennes, d’où le nom de Proto-Austronésiens qu’on donne à ces anciennes populations. Famille chamito-sémitique (ou afro-asiatique) Avec près de 300 millions de locuteurs dans le monde, les langues de la famille chamito-sémitique font partie des familles les plus importantes du monde, tant par leur histoire que par leur nombre et leur distribution géographique de leurs locuteurs. Les langues chamito-sémitiques constituent l'une des grandes familles linguistique du continent africain (voir la carte). Le groupe chamite ne compte qu’une seule langue, l’égyptien (3000 ans avant notre ère), qui a donné naissance à l'égyptien ancien, à l'égyptien moyen, au nouvel égyptien, au démotique, puis au copte. 2.1 La langue égyptienne La langue égyptienne s'étale pratiquement sur quelques milliers d'années. Son évolution commence avec l'ancien égyptien dont la plus ancienne forme remonterait à près de 3000 avant notre ère. 2.2 La langue copte.
Famille dravidienne. L'existence de la famille dravidienne a été proposée en 1816, pendant le régime de l'Empire britannique, par Alexander D. Campbell dans sa Grammar of the Teloogoo Language. Campbell avait alors soutenu que le tamoul et le télougou provenaient d'un fonds commun ancêtre non indo-européen. Toutefois, c'est uniquement en 1856 que le Britannique Francis W. Ellis décrivit décrit les langues du sud de l'Inde en les considérant comme membres d'une seule famille.
Il créa alors le mot «dravidien» ("dravidian" en anglais) qui provenait du sanskrit dravida déjà employé pour désigner l'Inde du Sud, ses habitants et ses langues. Quatre de ces langues regroupent presque toute la population (196 millions sur moins de 200 millions) parlant l'une des langues dravidiennes: télougou, tamoul, kannada, malayalam. La famille japonaise. La famille japonaise La famille japonaise comprend le japonais lui-même (126 millions de locuteurs) et une dizaine de petites langues (amami, kyukyu, kikai, miyako, yonaguni, yoron, etc.) parlées principalement dans l'archipel des Ryû-Kyû (Okinawa et ses environs) et presque toutes en voie d'extinction.
À lui seul, le japonais (et ses dialectes) forme donc l'essentiel de la famille japonaise qui arrive en sixième place parmi les grandes familles du monde. Le japonais standard est appelé le hyoojungo: c'est le «dialecte de Tokyo». Au Japon, il existe donc de nombreux dialectes appelés hôgen. Le caractère insulaire du pays et la présence des montagnes ont favorisé cette fragmentation dialectale. 1 Les variétés dialectales du japonais On compte dans le pays trois grands groupes de dialectes japonais. 2 Les langues japonaises des îles Ryû-Kyû Aujourd'hui, on distingue trois groupes dialectaux :
Famille altaïque. 1. Le groupe turcique (200 millions)Le groupe turc ou groupe des langues turciques comprend une quarantaine de langues réparties dans une vaste région allant de l'Europe de l'Est (Moldavie) jusqu'à la Sibérie en passant par l'île de Chypre (au nord), les républiques du Caucase et de l'Asie centrale, ainsi que l'ouest de la Chine. Environ 200 millions de locuteurs pratiquent une langue turque comme langue maternelle, auxquels s'ajoutent quelques dizaines de millions additionnels comme seconde langue. Langues bantoues. Langues nigéro-congolaises. La famille coréenne. Famille austro-asiatique. La famille ouralienne.
Index des peuples. Index par langue officielle.