La démarche systémique expliquée en une page. Au lieu d’analyse systémique, analyse renvoyant à une étude en profondeur des éléments d’un système, je préfère « lecture », « regard », « démarche » ou « approche » systémique.
En effet, la systémique est une approche globale qui nous invite à prendre de la hauteur pour observer les relations entre les éléments sans s’attarder sur les éléments eux-mêmes. Par exemple, si dans une équipe, l’un de ses membres adopte une conduite anomique, la lecture systémique consiste à voir en quoi ses comportements participent à l’équilibre du système. Pendant que cette personne pose un problème à son manager, les autres membres de l’équipe vivent à l’abri de ce bouc émissaire. Ce qui apparait comme une dysfonction pour ceux qui n’adoptent pas cette distance, est utile pour le système. Alors que le manager analytique s’épuise à vouloir changer la psychologie des autres, le systémicien changera le contexte pour faire évoluer les attitudes et comportements. Stg ressources. Le manager selon Mintzberg.
De façon instinctive, un manager est vu comme une personne qui organise, planifie, coordonne, contrôle.
Les travaux de H.Mintzberg ont montré une réalité plus complexe, avec un travail morcelé : Beaucoup de travail, un rythme soutenu Une activité caractérisée par la brièveté, la variété, la fragmentation La préférence pour l’action L’importance de la communication verbale Le cadre : à la charnière entre son organisation et un réseau de contacts Un mélange de droits et de devoirs un travail s’exerçant sur trois niveaux différents : l’information, le contact avec les personnes et l’action. Les 3 niveaux de travail du manager Illustration : H.Mintzberg, "Out the Manager’s Job", Sloan Management Rewiew, 1995 H Mintzberg a ainsi décomposé le travail de manager en 10 rôles répartis sur ces trois niveaux L’Information Observateur actif Le fait d’avoir un rôle de liaison permet au cadre d’avoir beaucoup plus d’informations que son équipe.
Rôle de porte parole Contact Inter-personnel Symbole Leader Entrepreneur. Théoricien : ALFRED D. CHANDLER. Historien, professeur à la Harvard Business School, Alfred Chandler a brossé une histoire de la grande entreprise américaine (big business) depuis le 19è siècle.
Parmi ses ouvrages: « Stratégies et structures de l’entreprise » « La main visible des managers » et « Organisation et performance des entreprises: Les Etats-Unis, La Grande Bretagne, L’Allemagne » Selon lui, la structure d’une entreprise est le résultat d’une action collective à laquelle participent notamment les cadres moyens et supérieurs, spécialisés dans les fonctions de contrôle et de stratégie. A travers quatre exemples historiques, Chandler montre comment la «structure » d’une entreprise est en étroite relation avec la stratégie suivie. Il met notamment en relief l’émergence de la structure multidivisionnelle décentralisée, dite «Forme en M», par opposition à la structure fonctionnelle centralisée, dite « Forme en U ». La démarche stratégique – Modèle FFOM – Segmentation stratégique et segmentation marketing. Introduction : La stratégie c’est la détermination des buts et objectifs à long terme que s’assigne une entité et le choix des actions à conduire ainsi que de l’allocation des ressources nécessaires pour les atteindre (A.D Chandler).
Pour une entreprise il s’agira de mettre en adéquation ses capacités et les caractéristiques du domaine d’activité sur lequel elle entend se développer. Le concept de stratégie a été emprunté à l’armée et a été adapté au monde des affaires. Dans le milieu militaire, la stratégie se réfère souvent à la manœuvre des troupes en position face à l’ennemi. En ce sens, la stratégie désigne le déploiement de troupes. Au niveau de l’entreprise il faut donc distinguer les notions de politique, stratégie et tactique Politique :Ce terme désigne les orientations globales, les objectifs généraux pris par les entreprises au regard de l’environnement dans lequel elles évoluent : • La concurrence est-elle féroce ? I – Le modèle LCAG (FFOM ou SWOT) 1. 2. 3. 4. Le Roi se meurt et le changement se conduit. Avec "le Roi se meurt", Eugène Ionesco nous livre une leçon de management.
Qui devrait inspirer bien des dirigeants qui se croient irremplaçables. Michel BOUQUET est impérial dans Le Roi se meurt, d’Eugène Ionesco, qu’il vient de reprendre au Théâtre Hébertot, à Paris. Mieux que quiconque, il exprime toute l’humanité de cet être, jusqu’alors prétendument immortel, lorsqu’il est foudroyé par une nouvelle impensable : il va mourir ! Oui, lui, Bérenger 1er, qui règne depuis un nombre incalculable d’années, se voit annoncer par son médecin, parfaitement impuissant, sa fin prochaine.
Pour Bérenger c’est tout simplement impossible. Déni : il ne se passe rien, ou s’il se passe quelque chose, cela ne me regarde pas.Colère : il se passe quelque chose et cela me met en colère car cela change mes habitudes, m’obligeant à sortir de ma zone de confort. Lakshmi Mittal : de la petite aciérie indienne au leader mondial de l'acier.