Comprendre le « Design Thinking » en une infographie. C’est un terme de plus en plus à la mode, mais à quoi renvoie réellement cette notion de design thinking ?
C’est ce que nous explique très joliment #EnjoyDigitAll en lui consacrant l’une de ses infographies. On y apprend que le design thinking est avant tout un processus évolutif qui se décompose en 5 étapes et dont le but est de stimuler la créativité et l’intelligence collective. Autant dire 2 qualités extrêmement précieuses à qui veut innover, et aujourd’hui tout le monde veut innover ! Alors, le design thinking, let’s do it ? Voici les 5 phases d’égale importance à mener successivement : Découvrez ces explications plus en détails et tout en images dans l’infographie suivante : Comprendre le « Design Thinking » en une infographie was last modified: mai 18th, 2017 by François-Xavier Sambron Profitez chaque mois des meilleurs articles ! Montée en pleine puissance des espaces de coworking et tiers-lieux en France. Que sont les learning centers, cette nouvelle catégorie de bibliothèques ? (Alexander Burghardt, CC BY 2.0) Alors qu'elle se penche sur le vocabulaire récent dans le domaine de l'éducation, en fournissant les équivalents français d'adaptive learning (apprentissage adaptatif), inclusive education (inclusion scolaire) ou benchmark (parangonner, soit « procéder à une évaluation par rapport à un ou plusieurs modèles reconnus, en s'inscrivant dans une recherche d'excellence »), la Commission d'enrichissement de la langue française réserve un paragraphe entier au cas des learning centers.
Le design thinking : une méthode pour créer la bibliothèque troisième lieu ? Il y a quelques semaines, j’ai été sollicité par Amandine Jacquet pour contribuer au prochain Mediathème édité par l’ABF (« Concevoir une bibliothèque rurale », sortie prévue en juin 2018).
Amandine souhaitait que je clarifie de façon succincte les notions clés du design thinking. Je n’avais pas envie de rédiger un lexique car c’est un exercice auquel je me suis déjà plié. Amandine est également une experte de la notion de troisième lieu et cela m’a donné l’idée de procéder ainsi : une première partie retraçant le développement du design thinking en bibliothèque, avec comme fil rouge son lien avec la notion de troisième lieu. Puis une deuxième partie où je définis les différentes acceptions du mot « design », utiles à connaitre lorsqu’on est bibliothécaire (design thinking, design de service, design UX, co-design, design des politiques publiques…). Le texte qui suit est une version légèrement remaniée de la première partie de cet article. 2009 : le mot d’ordre du troisième lieu.
Bonjour, je recherche une liste des bibliothèques troisième lieu actuelles en France. Bonjour, je recherche une liste des bibliothèques troisième lieu actuelles en France.
Réponse: Mathilde Servet a introduit en France le concept de bibliothèque "troisième lieu" ; nous vous proposons de lire : - son mémoire d'étude (janvier 2009) disponible dans la bibliothèque numérique de l'enssib : - un article du même auteur paru dans la revue québécoise Argus en janvier 2011 : - ainsi qu’un autre article paru dans le BBF en 2010 : Mais aussi Marie Martel, sur son blog Bibliomancienne : Ainsi que le mémoire « Les services innovants en bibliothèque » : L’espace musique, troisième lieu. La place de la musique en bibliothèque semble problématique malgré toutes les actions menées par les bibliothécaires musicaux et le manifeste de l’ACIM 1.
Il semble difficile de se dégager du péché originel : avoir posé les fondations à partir des supports, d’abord le vinyle puis le disque compact. L’appellation discothèque colle à la peau des sections musique et c’est d’autant plus douloureux que le prêt de support CD a tendance à baisser plus fortement que pour les livres, et que le DVD bénéficie encore d’une phase euphorique. Un examen attentif nous fait dire que les chiffres importants de prêts de CD en bibliothèque étaient basés sur un malentendu. En effet, l’analyse des pratiques musicales des Français montre que celles-ci n’ont cessé d’augmenter et nous pouvons aisément dire qu’il y a une attente dans ce domaine.
La bibliothèque troisième lieu appliquée à la musique Venir partager et échanger autour de la musique. Ouverture au Havre de la futuriste Bibliothèque Niemeyer. Une bibliothèque du XXIe siècle, conviviale et connectée L'espace Niemeyer, longtemps décrié avant d'être renommé le Volcan et d'être inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 2006, est composé de deux structures en courbes de béton blanc, l'une plus haute que l'autre, censées évoquer des cheminées d'un paquebot se dirigeant vers la mer.
Inaugurée lundi, la bibliothèque Niemeyer se veut plus qu'un endroit de passage pour emprunter un document. Elle a été conçue comme un lieu de vie collective et de circulation, une bibliothèque du XXIe siècle confortable, conviviale et connectée (125 postes informatiques, 50 tablettes en libre accès). "Le numérique doit être au centre des lieux de lecture publics" C'est quoi un tiers lieu ? La valeur de la bibliothèque et les perceptions des usagers.
Dominique Lahary : Les bibliothèques, un des outils de construction du lien social. I-Garamond : La Bibliothèque 4e lieu 2014-2015. Des exemples de services innovants. La bibliothèque du 21e siècle. Bibliothèque 3ème lieu en France et à l'étranger - Amandine Jacquet (ABF)
Sylvie Terrier : "Une bibliothèque troisième lieu est une utopie" La bibliothèque troisième lieu. Mission Orsenna : “La bibliothèque du XXIe siècle est plus qu'une bibliothèque” La mission confiée à Erik Orsenna et Noël Corbin sur l’adaptation des horaires d’ouverture des bibliothèques s’est un peu plus dévoilée ce jeudi 21 septembre au Centre Pompidou, à Paris, où une journée d’étude était organisée sur le sujet.
Si peu d’informations étaient disponibles en raison de l’état peu avancé du tour de France de l’ambassadeur de la lecture, Erik Orsenna a tout de même tenu à livrer ses premières observations. Françoise Nyssen et Erik Orsenna (ActuaLitté, CC BY SA 2.0) On ne sait pas vraiment comment Erik Orsenna s'y est pris, mais il a d'ores et déjà relevé « une demande de lecture immense et croissante des populations » dans tous les territoires qu'il a traversés. Selon l'écrivain, cette demande fait écho au besoin de la République « de retisser des liens entre plusieurs France, qui s'écartent les unes des autres ». Évoquant l'aspect tiers lieu des établissements, Orsenna évoque « des lieux de livres qui sont surtout des lieux de vivre et d'adaptation permanente ».
Et tout le monde déteste le Tiers lieu ! - Indymedia Grenoble. Avec le concept de "troisième lieu" ou "Tiers lieu", il s’agit, en façade, de rendre les bibliothèques plus accueillantes en les rapprochant d’un salon chaleureux où l’on viendrait boire un café et papoter.
On pousse les étagères, on ajoute un canapé violet, on peint un mur en vert anis et le tour est joué ? De quoi la "bibliothèque troisième lieu" est-elle le nom ? En fait, personne ne le sait vraiment... A Grenoble, on se souvient d’une réunion de "concertation" houleuse à la bibliothèque Alliance, où un bureaucrate de la mairie avait sorti le concept d’un chapeau, sans le maîtriser ni être capable de l’expliquer.
À Thionville, une belle opportunité née d’un accident de parcours. L’intention de créer une bibliothèque troisième lieu à Thionville, en Moselle, ne s’est pas formalisée d’emblée.
Les élus n’ont pas posé la question immédiatement en ces termes. Leur objectif était initialement de réaliser deux équipements disjoints : d’une part, un Centre d’art et de musiques actuels (Cama) ; d’autre part, une médiathèque en remplacement de celle existante, trop petite et désuète. Il était prévu d’installer le centre d’art dans un bâtiment industriel désaffecté situé en périphérie et de créer un bâtiment neuf en centre-ville pour la médiathèque. L’agence ABCD était chargée d’élaborer les deux programmes et de les chiffrer en investissement et en fonctionnement. Très vite, les élus ont pris conscience que les deux équipements ne pourraient être réalisés simultanément, faute de financements suffisants. Pour donner corps à cette mixité, il a semblé nécessaire de l’assumer, de la revendiquer, voire de l’accentuer. Les angoumoisins attendent leur bibliothèque du XXIe siècle. Le futur projet d’Angoulême s’inscrit pleinement dans le sillon des bibliothèques troisième lieu et participe d’un renouveau à la française.
Pensée comme une médiathèque du vingt et unième siècle, en prise avec son temps et avec la dématérialisation des supports, elle veut répondre aux nouveaux besoins de communication, opérer comme un hyperlien vers le monde, tout en offrant aux usagers un repère urbain, un lieu de vie, d’échange, accueillant, accessible, ouvert. À l’instar des nouveaux établissements du nord de l’Europe, elle se définit comme « living-room de la cité », s’entend comme un médiateur culturel, élargit l’éventail de ses missions et propose, à la façon d’un couteau suisse, différents usages à la carte : espace de culture, d’information, de formation, d’apprentissage, de détente, de loisir, de sociabilité, de débat, de cocréation avec les usagers. Elle ambitionne de devenir un axe fort de la vie des Angoumoisins. Des mondes aux atmosphères différentes Avril 2010. Les bibliothèques troisième lieu.
Concept encore peu répandu en France, la bibliothèque troisième lieu 1 incarne un modèle phare aux États-Unis, où l’appellation « third place library » fleurit sur la biblioblogosphère et dans la littérature bibliothéconomique.
Elle y fait figure de voie d’avenir et semble se matérialiser également dans plusieurs établissements européens, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Europe du Nord, où la filiation directe à ce modèle est parfois ouvertement revendiquée, à l’exemple du « Fil rouge », bibliothèque centrale de la ville de Hjoerring, au Danemark, présentée au dernier congrès de l’Ifla 2 (International Federation of Library Associations and Institutions). Si le concept est abondamment utilisé, il reste toutefois peu documenté, peu explicité, et son usage peut connaître des acceptions divergentes.