Regard critique: le journal des hautes études internationales: São Paulo, métropole à vocation internationale. Dans l'après-guerre, l’ascension de l’État providence en Europe et en Amérique du Nord contrastait énormément avec la « modernisation » économique de certains pays du Tiers Monde, selon l’expression de l’époque.
En Amérique latine, l’installation des usines a été stimulée par les potentialités du marché de consommation et aussi par les possibilités de faire accroître les taux d’accumulation du capital. C’est l’origine de la croissance de São Paulo, qui est devenue rapidement la grande ville industrielle du pays. Néanmoins, sa force économique actuelle se structure autour du tertiaire, notamment celui attaché à la gestion de la production et du capital. São Paulo est incontestablement la grande métropole sud-américaine. Elle concentre beaucoup d’entreprises transnationales et constitue un nœud, en fonctionnant comme un point de connexion de l'économie régionale avec des réseaux mondiaux.
Les bureaux des principales entreprises qui opèrent au pays se concentrent à São Paulo. Image contrastante: condos de luxe et favelas à São Paulo au Brésil. São Paulo, ville mondiale? 1 dans le numéro de la revue Le Débat n0 80, Gallimard, Paris, 1994 1Le fait de penser la métropole de São Paulo comme une "ville mondiale" implique une série de défis.
Le premier est que, du point de vue conceptuel, ce terme n'est pas significatif pour révéler les changements dans le contenu du processus d'urbanisation actuelle (ceci ne se réfère pas seulement à l'explication du processus pauliste). Dans une première approche de ce concept, Saskia Sassen considère que la constitution de la ville mondiale se réaliserait dans sa capacité de concentrer des services modernes basés sur la croissance du secteur financier, ce qui indique la dimension économique comme étant l´élément central des transformations des métropoles d´aujourd'hui.
Cependant, nous ne pouvons ignorer les critiques de divers auteurs tels Roncayolo, Bechouche et Veltz1, contre cette simplification de la réalité urbaine rencontrée dans les écrits de Sassen. 17 Les périphéries s'étendent à en perdre la vue. São Paulo est la 4ème ville au monde en investissements étrangers. Selon une étude publiée par KPMG, conjointement avec l’Agence pour l’Investissement Paris-Ile de France, São Paulo se classe au quatrième rang mondial des villes qui ont reçu le plus d’investissements étrangers en 2011. Avec un total de 195 investissements en 2011, la capital paulista se classe devant des villes comme New York, Paris, Moscou et Pékin, juste derrière Londres, Shanghai et Hong Kong.
Par rapport à 2010, les investissements dans la ville de São Paulo ont augmenté de presque 55%, et de 160% par rapport à 2009. Cette étude prend en compte les investissements productifs, comme l’ouverture de filiales, la création de nouvelles unités de production, le secteur des services, l’implantation de bureaux et de centres de recherches, les joint ventures, mais non les privatisations, les fusions ou acquisitions. Selon KPMG, la ville de Sâo Paulo représente a elle seule 39% des investissements réalisés au Brésil au cours de cette période. De villes en métropoles. Les grandes métropoles mondiales, centres décisionnels majeurs - Réviser une notion - Géographie - 4e. Les villes ont toujours été les lieux du pouvoir, là où se réalise le progrès.
Au xxie siècle, plus encore qu'aux siècles précédents, les villes dominent la campagne. Elles dominent aussi la planète, qu'elles structurent et dont elles impulsent les activités. Certaines forment le cercle très fermé des villes mondiales. I. Des lieux de commandement • Depuis les années 1980, la troisième mondialisation a eu un impact considérable sur la localisation des centres de décision : le pouvoir économique et financier tend en effet à se concentrer dans un nombre assez restreint de lieux, les grandes métropoles mondiales.
. • Parmi ces métropoles, une vingtaine exerce une influence de niveau mondial : on parle de villes mondiales. II. Les villes mondiales, ou globales, constituent les premiers moteurs de l'économie mondialisée. . • Premier critère nécessaire mais non suffisant : la taille. Pourquoi parle-t-on désormais de villes "mondiales" ?