La Nubie. Nubie : histoire. L'Égypte fut longtemps "le grenier de Rome", mais la Nubie, n'est-elle pas aujourd'hui le réservoir de l'Égypte ?.........
L'Égypte éternelle, c'est eux : les Nubiens ! Ils accomplissent les mêmes tâches dans un décor qui n'a pas changé. La maison de brique crue, nichée sous un palmier, n'a toujours pas de plancher... Qu'est-ce qui a changé ? Véritables Seigneurs du Nil, ces hommes sont fiers, valeureux et d'une honnêteté pure. Hérodote n'a-t-il pas dit ? Propriétaires de ressources inconsidérées, ils devinrent les esclaves de l'Égypte, et cela dès l'Ancien Empire (-2700 avt n.è.) à nos jours..... Vivant en communautés, les habitants partageaient les saqias (véritable outil pilier de l'agriculture nubienne) et les récoltes des palmiers-dattiers.
Les Nubiens. La civilisation nubienne fut pendant très longtemps intégrée à la civilisation égyptienne.
Pourtant la Nubie, redécouverte au XIXè siècle, apparaît comme étant une entité, possédant des caractères géographiques, historiques et sociaux bien distincts. Elle a donc sa propre histoire ! Mais il ne faut pas aborder la Nubie en tant que peuple, en tant que pays bien délimité par des frontières, dans lequel a évolué une société. L’identité nubienne passe par la compréhension de la migration puis du transfert (le plus célèbre étant celui de 1960). L’histoire de la civilisation nubienne passe par l’étude des déplacements volontaires ou obligatoires des ethnies, des sites occupés et des systèmes d’intégration qui ont permis à ces hommes de ne jamais disparaître, bien au contraire, mais de s’identifier en tant que minorité majoritaire dans chaque société.
Le phénomène migratoire fait donc partie intégrante de la culture nubienne et est considéré comme une étape dans la vie de tous les jours. Royaume de Koush. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pyramides de Méroé au Soudan - Patrimoine mondial de l'UNESCO[1]. Le royaume de Koush est l'appellation que les Égyptiens antiques donnèrent au royaume qui s'établit au sud de leur pays dès l'Ancien Empire égyptien. Ce royaume eut une longévité peu commune et trouve ses origines dans les cultures néolithiques qui se développèrent dans le couloir nilotique du Soudan actuel et de la Nubie égyptienne. On a longtemps considéré cette culture à l'aune de la civilisation égyptienne et de ce fait peu d'études eurent lieu à son sujet, la reléguant alors soit au stade d'une principauté dépendante du royaume des pharaons ou encore à celui d'un avatar de cette civilisation, ne lui reconnaissant donc aucune spécificité voire une valeur relative.
Royaume de Kerma. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Kerma est la capitale du royaume nubien du même nom, qui régna sur tout le cours moyen du Nil soudanais de l'Ancien Empire égyptien à la deuxième période intermédiaire égyptienne, soit entre les années -2450 et -1480, sur 1 000 km. Cette cité identifiée à proximité du site de Doukki Gel était le centre d'un puissant royaume rival de l'Égypte, dont les textes des anciens égyptiens signalent qu'il verrouillait l'accès aux routes commerciales permettant d'acheminer vers le royaume pharaonique les produits de l'Afrique. En archéologie le nom de Kerma désigne trois phases de développement de cette culture : Le Kerma ancien qui s'étend du XXVe au XXIe siècles av. J. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Royaume de Napata. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Napata est à la fois le nom d'un royaume antique d'Afrique et le nom de sa capitale. Son nom est attaché à la « deuxième période » du royaume de Koush (après le royaume de Kerma et avant celui de Méroé). Une nouvelle cité d'Amon[modifier | modifier le code] Situé en aval de la quatrième cataracte du Nil, le site est sur la liste du patrimoine mondial en Afrique au Soudan. Les ruines de la ville antique sont situées au pied du Gebel Barkal, un promontoire rocheux qui domine la vallée et le fleuve et qui très tôt a été identifié comme une montagne sacrée dans laquelle résidait le dieu Amon lui-même. De nombreux sanctuaires et des nécropoles sont édifiés à l'ombre du Gebel Barkal à la lisière entre le désert et les terres cultivées, tandis que la cité se développe jusque sur les bords du fleuve.
Royaume de Méroé. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Méroé est une cité antique de Nubie, capitale d'un royaume tardif et connue pour ses nécropoles à pyramides à forte pente relativement bien conservées. Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2003[1]. Contexte historique[modifier | modifier le code] Un État, indépendant de sa puissante voisine l'Égypte, s'était développé de -2500 à -1500 dans la zone de l'actuel Soudan, sa capitale était Kerma. Après une phase de conquête, Kerma fut vaincu et la Nubie intégrée pendant cinq siècles au territoire égyptien. Le site de Méroé[modifier | modifier le code] Cette cité, située en aval de la sixième cataracte du Nil en Nubie, donne son nom à une brillante civilisation qui se développe depuis la première cataracte jusqu’au confluent des deux Nils et sans doute plus au sud, entre le IVe av.
La nécropole royale fut découverte par les explorateurs français Frédéric Cailliaud et Pierre-Constant Letorzec en 1822. La civilisation de Méroé. En aval de la sixième cataracte du Nil, un peu à l'écart du fleuve, au milieu d'une plaine désertique, s'élèvent des pyramides étranges, aux arêtes abruptes.
C'est là, à Méroé, au cœur du Soudan, que furent inhumés les rois de la première civilisation connue d'Afrique noire. Appelé Koush par la Bible, Éthiopie par les Grecs et les Romains, le royaume méroïtique, qui occupa du troisième siècle av. J. Les Réligions Kémites(africaines) dans l'antiquité. Les religions en Afrique, l'humanité étant née en Afrique, c'est le continent africain qui voit naître pour la première fois la religion.
Durant l'antiquité africaine, en Nubie, la première religion, qui était monothéiste, apparaît avec le culte de Dieu, sous son nom de Râ appelé aussi Amon ou Atoum, entre autres. Quelque centaines d'années plus tard, en basse-Égypte, le pharaon Aménhotep IV ou Akhenaton, privilégie dans le monothéisme égyptien, le nom de Dieu Atona-Ankh, qu'il symbolise avec le soleil qui dispense la vie, et que nul peut atteindre. Face à la multiplicité des noms de Dieu dans l'Égypte antique, chaque pharaon, selon sa sensibilité, préféra privilégier tel ou tel nom de Dieu. Les divers noms de Dieu sont présents selon ce que l'on considère comme ses diverses manifestations, ses caractères.
Les Nubiens.