Le numérique au service de la valorisation d'une offre culturelle. Le 19 février 2013 se tenait au Pôle International de la Préhistoire (PIP) les Rencontres Etourisme Aquitaine.
C’est cette année la troisième édition. Le thème à l’honneur pour cette nouvelle édition est sur « tourisme, patrimoine et médiation numérique ». L’idée est de voir comment les lieux du patrimoine sont investis par les outils numériques. Quelles sont les dernières innovations en la matière ? Quels retours d’expérience peut-on faire ? L’appétence des clientèles pour l’offre culturelle et événementielle Globalement on sait qu’il existe une appétence des clientèles étrangères de la France pour tout ce qui tient du patrimoine et de l’offre culturelle au sens large.
L’attractivité culturelle de la France. La disparation de l'œuvre. On constate ces derniers temps une dématérialisation progressive des œuvres d'art dans les musées et les expositions.
Les lieux de création sont ainsi plus en plus nombreux à soustraire au regard du public, les pleins et les courbes des œuvres originales pour les remplacer par des œuvres projetées, reproduites ou imitées. Il faut dire qu’acheminer et exposer des œuvres peut se révéler un vrai casse-tête pour certains musées : du fait de leur fragilité, mais aussi, incidemment, des coûts vertigineux que peuvent atteindre les assurances.
Il y a enfin la chasse gardée de prestigieux musées : ces œuvres d’art à demeure, qui jamais ne s’envolent vers des contrées lointaines. Ainsi le Musée Picasso vient d’inaugurer une exposition consacrée au monumental Guernica…mais sans le fameux tableau. Ce dernier est en effet exposé au musée Reina Sofia de Madrid depuis 1992 et ne l’a depuis jamais quitté. Les musées s'emparent des réseaux sociaux - Arts et scènes. Twitter, Facebook et les autres réseaux sociaux sont devenus des outils habituels de communication pour nombre d'institutions culturelles.
Facebook n'entend rien à l'art. Début mars, le musée du Jeu de Paume s'est attiré les foudres du réseau social pour avoir publié sur son « mur » une photographie de Laure Albin Guillot. L'objet du délit ? Le cliché d'une femme allongée, le bas ventre voilé d'un drap blanc, la poitrine découverte. Une étude de nu en somme très classique, mais avec un bout de sein. Si le monde numérique semble à mille lieues de l'art, les institutions culturelles s'y intéressent néanmoins. « Les réseaux sociaux font partie de la vie quotidienne de nos publics, explique Roei Amit, directeur du numérique à la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais. « Pour pouvoir dialoguer avec eux, nous devons être là où ils se trouvent. » Le numérique au musée : les expériences de Gonzague et Omer.
Omer Pesquer est incontournable quand il s’agit de parler de numérique et de musées.
Et pour cause, ces institutions, il les conseille et les oriente. De son côté, Gonzague Gauthier est community manager au Centre Pompidou et expérimente au quotidien l’entrée de nouveaux dispositifs. Autant dire que l’un comme l’autre possèdent des expériences très complémentaires. L’occasion de faire une rencontre croisée. L'art prend vie dans la dernière campagne du musée hollandais, le Rijksmuseum. Si nous vous disons flashmob, à quoi pensez-vous ?
Certainement à une chorégraphie de masse, apparemment impromptue, sur une musique entraînante. Peut-être pourrions-nous même dire que depuis quelques mois, cela ne fait que vous évoquer le fameux Harlem shake, morceau ayant réuni le plus de « danseurs » de par le monde. Toutefois, aux Pays-Bas, on a un tout autre sens du flashmob ! Le samedi 13 avril 2013, le Rijksmuseum d’Amsterdam rouvre enfin ses portes, et ce après 10 ans de fermeture. Autant dire qu’il fallait marquer le coup d’une manière ou d’une autre. Si vous trépignez d’envie de voir le prochain flashmob concocté par le Rijksmuseum, nous ne pouvons que vous encourager à vous rendre ce 14 avril à Amsterdam, sur la Museumplein. Par ces différents évènements, il semblerait que le Rijksmuseum n’a jamais rendu l’art aussi attractif.
Tags: Amsterdamflashmobhollandemuséepays-baspeinturerembrandtrijksmuseum. La Baguette culturelle : Musées et numérique : le faux réajustement de l’offre culturelle ? Cet article est une réaction à une conférence de la Social Media Week Paris 2012, « Musées et numérique : le visiteur 2.0 », à l’Auditorium du Petit Palais, mercredi 15 février.
Participants : - Catherine Guillou, directrice de la politique des publics au Louvre, modérateur- Gonzague Gauthier, community manager du Centre Pompidou - Omer Pesquer, consultant Numérique Freelance - Réza Azard , scénographe, agence Projectiles - Sebastien Magro, blogueur et consultant indépendant - Coline Aunis, Musée des Arts et Métiers Un empowerment du visiteur ?
Le thème général de la Social Media Week 2012[1] est l’empowerment. Club Innovation & Culture CLIC France — L'innovation technologique au service de la culture. La réalité augmentée est une opportunité pour les musées. La technologie de réalité augmentée (AR) consiste à superposer des éléments fictifs, “digitalement fabriqués” comme des images, des hologrammes 3D ou du texte sur une image que l’utilisateur voit sur son smartphone, ou sa tablette, lorsqu’il ouvre son appareil photo ou une app dédiée.
Cette technologie altère la réalité en y ajoutant des éléments générés par la technologie. La technologie de réalité augmentée repose sur l’intelligence artificielle. Cette dernière est capable d’évaluer des données reçues, les juger et agir en fonction, sans aucune intervention humaine. Concrètement, dans le jeu culte Pokémon GO, lorsqu’on perçoit un Pokémon à capturer sur l’app, on voit que les dimensions et l’inclinaison de l’animal fictif changeront en fonction de la position et l’angle du portable.