Mohamed Boudia wikipedia. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mohamed Boudia, né le 24 février 1932[1] à Bab Djedid (Haute Casbah) et décédé le 28 juin 1973 à Paris, est un militant en faveur de l'indépendance algérienne puis de la cause palestinienne, un dramaturge et un journaliste algérien. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Issu d'une famille modeste, il a effectué son service militaire et a résidé pendant deux années à Dijon.
Dans cette ville, il multiplie les contacts avec les milieux nationalistes et se rend régulièrement dans les théâtres. En 1954, après le début de la guerre de Libération Nationale, il rejoint la France et devient membre de la Fédération du FLN (Front de Libération Nationale). Engagement médiatique[modifier | modifier le code] En 1963, il occupe le poste de directeur du Théâtre National à Alger, premier théâtre créé en Algérie après l'acquisition de l'indépendance qu'il a contribué à nationaliser avec Mustapha Kateb. Mohamed Boudia l’intellectuel en action.
Fondateur journaux Novembre& AlgerCeSoir. La mémoire de Mohamed Boudia, l’homme de théâtre algérien qui a milité aussi bien pour la cause de son pays que pour celle du peuple palestinien, a été honorée dimanche lors d’une rencontre.
Pour faire sortir des oubliettes le parcours de cet homme d’action et de réflexion assassiné le 28 juin 1973 à Paris dans un attentat perpétré par les services secrets israéliens, l’association “Ouled El-houma” à organisé au café “Soustara” au coeur de la Casbah, une rencontre ayant réuni notamment des compagnons et des membres de la famille du défunt qui ont évoqué à l’occasion ses oeuvres, ses qualités morales et son dévouement pour les causes justes.
Pour le président de l’association, M. L’homme qui faisait peur au Mossad. Un homme de culture et d’action Certains le décrivent comme le champion de la cause palestinienne, d’autres dressent de lui un portrait fort élogieux, en le comparant à Ché Guevara.
Sa passion c’était le théâtre. L’amour qu’il avait pour les planches n’avait, d’ailleurs, d’égal que l’intérêt sans faille qu’il vouait au monde du spectacle et de la culture. Comme beaucoup d’Algériens de son âge, à l’époque, il caressait le rêve de devenir un grand acteur sur scène. Mais le destin en décida autrement. Assassiné le 26 juin 1973, à Paris, par le Mossad qui l’avait fiché «ennemi public n°1» après les attentats perpétués en Europe dans les années 1970, particulièrement l’attaque sanglante ayant visé les athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de 1974, le nom de Boudia restera à jamais gravé dans les mémoires. «Boudia faisait partie de la troupe culturelle du FLN qui était installée à Tunis.
L’homme assassiné par le Mossad. La mémoire de Mohamed Boudia, l’homme de théâtre algérien qui a milité aussi bien pour la cause de son pays que pour celle du peuple palestinien, a été honorée dimanche lors d’une rencontre.
Pour faire sortir des oubliettes le parcours de cet homme d’action et de réflexion assassiné le 28 juin 1973 à Paris dans un attentat perpétré par les services secrets israéliens, l’association « Ouled El-houma » à organisé au café « Soustara » au coeur de la Casbah, une rencontre ayant réuni notamment des compagnons et des membres de la famille du défunt qui ont évoqué à l’occasion ses oeuvres, ses qualités morales et son dévouement pour les causes justes. Pour le président de l’association, M. 28 juin 1973. Le 28 juin 1973 à 10 h 45 mn, Mohamed Boudia est assassiné à Paris.
Le crime était signé : le Mossad avait placé une bombe dans la voiture de cet homme de culture algérien, qui militait activement dans la Resistance palestinienne. Le nom de Mohamed Boudia est intimement lié à des faits importants de la lutte de Libération. Il a été particulièrement actif dans la "métropole" où il fut arrêté après "l’opération Mourepiane" qui visait un des plus importants dépôt de carburant de France. Pendant son incarcération, il écrit Naissance et L'olivier, traduit en arabe dialectal des textes dramatiques français.
Il adapta même Molière en prison. En 1965, il s'oppose au coup d'Etat du 19 juin 1965 et choisit de s'exiler en France. Hocine Zahouane, qui fut son compagnon dans ce qu'on a appelé la gauche du FLN a déploré qu’aucune rue ne porte son nom. Abdelkhalek, ambassadeur de Palestine à Alger au cours du Forum de la Mémoire organisé par le journal El Moudjahid et l'association Machaâl echahid: