Le monde de l'ours polaire » La banquise. Banquise en formation © Olivier Paris La banquise, le poumon de la mer La banquise arctique est à la croisée des méridiens, centrée sur le pôle Nord.
Cette banquise, qui nous paraissait lointaine et immuable, entre de plein fouet dans notre vie et nos inquiétudes, comme par effraction. On nous vole notre banquise, nos glaciers, nos ours polaires, nos certitudes… Est-ce possible ? Les Inuits, les explorateurs, les scientifiques, les écrivains, les voyageurs polaires ont chacun leur vision de la banquise. Banquise est le terme générique pour désigner la glace de mer, mais ce milieu si particulier a de multiples facettes.
L’épaisseur de la banquise pourrait être comparée à la coquille de l’œuf : fine et solide à la fois. Ours blanc : des effectifs revus à la baisse en Arctique - 10 février 2005. Un premier décompte des ours blancs vivant dans la région de la mer de Barents, au nord de la Norvège, vient d’être effectué par des scientifiques écossais.
Il a permis d’estimer leur nombre à 3.000 individus. Ce chiffre qui s’avère plus bas que prévu servira de base aux futurs recensements que la Norvège s’est engagée à effectuer, en ratifiant l’accord international de protection des ours polaires de 1973. Cet accord prévoit en effet le suivi de leurs populations. L’étude financée par le gouvernement norvégien a nécessité l’utilisation pendant plusieurs mois de deux hélicoptères et a également fait appel à des estimations statistiques pour les régions plus éloignées du Spitzberg et de la Terre François-Joseph.
La population mondiale des ours polaires est estimée à environ 25.000 individus, ceux de Norvège et de Russie représentant 12% de l’ensemble. Les ours polaires mangent des phoques plus contaminés. Pour son alimentation, l’ourse polaire (Ursus maritimus) délaisse de plus en plus le phoque annelé pour le phoque du Groenland (en blanc) et le phoque à capuchon, des espèces qui vivent plus près des zones industrialisées.
Les ours polaires sont donc exposés à des concentrations plus élevées de contaminants. © Rune Dietz, Aarhus University Les ours polaires mangent des phoques plus contaminés - 2 Photos L’ours polaire est l’un des animaux les plus frappés par le changement climatique. Il est le seul mammifère marin à vivre uniquement sur la banquise. Bien qu’il soit très bon nageur, il ne peut vivre dans l’eau. Une équipe danoise dirigée par Rune Dietz a mené une grande étude sur le régime alimentaire des ours polaires dans l’est de l’Arctique, et montre qu’il a complètement changé en 30 ans. Cet ours polaire mange un phoque à capuchon adulte, qui constitue une part croissante de sa nourriture. L’ours polaire, un vieil habitant de l’Arctique - 23 avril 2012.
L'origine de l'ours polaire à nouveau remise en question ! - Recherches Arctiques. Une nouvelle étude génétique atteste de l’ancienneté de la lignée de l’ours polaire dont on pensait, à tort, qu’elle s’était sans doute adaptée très rapidement au milieu Arctique, laissant faussement présager des facultés de l’ours blanc à surmonter les modifications de son environnement en réponse aux changements climatiques, tant actuellement que par le passé.
Un article publié dans la revue Science nous indique que l’ours polaire (Ursus maritimus) serait probablement plus âgé qu’initialement supposé. En se basant sur une étude de l’ADN nucléaire [1] et pas seulement mitochondrial [2], une équipe internationale vient en effet de démontrer que la divergence entre ours blancs et ours bruns se situe aux environs de - 600 000 ans (au début du Pléistocène moyen) et non vers - 150 000 ans ou plus récemment encore, comme l’envisageaient d’autres auteurs à partir du seul ADN mitochondrial extrait d’ossements fossilisés et/ou issu de spécimens modernes [3]. Sciences de la vie et de la terre - Une nouvelle espèce d'ours due au réchauffement climatique ? Ces extraits d'un article du Monde du 17 décembre 2010, de Catherine Vincent, peuvent aussi servir de support en classe, pour amener les élèves à réfléchir sur les conséquences des activités humaines sur l'évolution : "Chez les animaux comme chez les plantes, on sait aujourd'hui qu'il existe beaucoup de cas d'hybridations spontanées", confirme Franck Cézilly, professeur d'écologie comportementale à l'Université de Bourgogne (Dijon).
La nouveauté, c'est que cet évènement pourrait considérablement s'amplifier parmi les mammifères polaires sous l'effet du réchauffement climatique. Du fait, d'une part, de la remontée vers le nord de certaines espèces. Et d'autre part, parce que les populations sur le déclin, au-delà d'un certain seuil, ne sont plus assez nombreuses pour que deux individus reproducteurs se rencontrent, ce qui augmente les chances d'hybridations lorsqu'ils entrent en contact avec des représentants d'espèces proches. (...) Articles Related To: Three decades (1983–2010) of contaminant trends in East Greenland polar bears (Ursus maritimus). Part 1: Legacy organochlorine contaminants Original Research ArticleEnvironment International, Volume 59, September 2013, Pages 485-493Ru.
Measuring environmental stress in East Greenland polar bears, 1892–1927 and 1988–2009: what does hair cortisol tell us?