Comment les intox sur Rothschild alimentent l’antisémitisme – Agitations. Depuis plusieurs semaines nous avons vu le nom de la famille Rothschild sur des pancartes lors de manifestations de Gilets Jaunes.
Étant donné tous les agios qu’il nous prennent, il est évident que nous n’aimons pas vraiment les banquiers, mais nous ne souhaitons pas instrumentaliser la haine de la finance à des fins racistes. Historiquement la figure du banquier juif a souvent été utilisée par le discours anticapitaliste du XIXe siècle, et charrie avec elle de nombreux symboles antisémites. Dans le cas de la famille Rothschild, de quoi parle-t-on ? La famille Rothschild est un grand nom de la bourgeoisie d’affaire juive. Originaire du Sainte Empire (l’Allemagne actuelle), la famille se divise en cinq branches (allemande, anglaise, française, autrichienne et italienne) au début du XIXe siècle. Cent ans du fascisme italien: "Les désirs d’autorité, d’unité, de violence se portent fort bien" Il y a cent ans ce samedi, le 23 mars 1919, Benito Mussolini fondait les Faisceaux italiens de combat, embryon du parti fasciste aux chemises déjà noires.
Un siècle très exactement après la naissance de ce mouvement, alors qu'on assiste à une montée généralisée du populisme et du nationalisme, l'historien et chercheur associé au Cepel (Centre d'études politiques de l'Europe latine de l'Université de Montpellier) Nicolas Lebourg* l'affirme: le fascisme a muté, mais reste bien vivant. > France-Soir: Pouvez-vous définir le fascisme en quelques mots? Nicolas Lebourg: Il y a eu un intense débat entre historiens sur cette question. Pour mon humble part, je considère que le fascisme c’est un parti-milice qui veut créer un homme nouveau par un État totalitaire à l’intérieur et une guerre impérialiste à l’extérieur.
Né de la première guerre mondiale, le fascisme en a conservé la nostalgie d’une société totalement mobilisée et unifiée: il vient de la guerre et y retourne avec fièvre. Le fascisme au XXème siècle - Université de tous les savoirs. Le fascisme au XXème siècle Après plus d'un demi-siècle de paix, le monde industrialisé, et en premier lieu l'Europe, bénéficient d'une adhésion quasi unanime au modèle démocratique et d'un rejet aussi large des dictatures de " droite " et de " gauche ".
Le fascisme français, une histoire refoulée. Nous publions ici l’introduction, par Didier Leschi et Laurent Kestel du livre dirigé par Zeev Sternhell : L’histoire refoulée.
La Rocque les Croix de feu, et la question du fascisme français, Paris, Les éditions du Cerf, 2019. Y a-t-il eu, dans l’entre-deux-guerres, un fascisme français ? Pourquoi cette question demeure-t-elle une controverse historique majeure ? En quoi conditionnet-elle non seulement notre passé, mais aussi notre présent ? Et qui furent vraiment, pour commencer, le colonel La Rocque et les Croix de feu, qui comptèrent plus d’un million d’adhérents à leur apogée ? Le fascisme en tant que mouvement de masse. « Notre temps n’est nullement immunisé contre le cancer fasciste ». Entretien avec U. Palheta.
À propos du livre : La possibilité du fascisme.
L’empilement des lois antiterroristes en France (Le Monde diplomatique, février 2015) 9 septembre 1986.
Première loi ayant pour objet spécifique la « lutte contre le terrorisme ». Définition des infractions « en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ». Les poursuites relèvent de la compétence de magistrats de Paris. 30 décembre 1986. Les cours d’assises jugeant les crimes terroristes sont composées exclusivement de magistrats, et ne font pas appel à des jurés. 22 juillet 1992. 16 décembre 1992. 8 février 1995. Vers l’autoritarisme ? Crise de la démocratie libérale et politique d’émancipation. Le renforcement des tendances autoritaires dans les sociétés capitalistes avancées constitue assurément l’un des faits politiques majeurs de notre temps.
Cette coordonnée centrale de la situation politique nationale, européenne et mondiale, a d’ailleurs été saisie par le récent mouvement, en France, contre la loi travail et son monde, qui a noué solidement les questions sociale et démocratique. Mais l’actuelle poussée d’autoritarisme renvoie moins à des facteurs strictement conjoncturels qu’à une transformation durable des formes politiques de la domination bourgeoise.
Les centres du pouvoir capitaliste ne parvenant pas, par les moyens ordinaires de la démocratie parlementaire, à surmonter les contradictions du capitalisme dans sa configuration néolibérale, une période s’est ouverte de régression structurelle des droits démocratiques et sociaux conquis par le mouvement ouvrier au XXe siècle. Ce texte d’Ugo Palheta figure dans le numéro 31 de la revue Contretemps, qui vient de paraître. Le danger fasciste en France : de quoi le FN est-il le nom ? Les élections régionales ont vu la confirmation de la percée réalisée par le Front national depuis les présidentielles de 2012 : malgré sa défaite au 2nd tour, le FN a presque triplé son nombre de voix obtenu au 1er tour, par rapport aux élections régionales de 2010, mais il est parvenu en outre à accroître le nombre de ses électeurs entre les deux tours, réalisant des scores qui n’ont plus rien à voir avec celui obtenu par Jean-Marie Le Pen au 2nd tour de l’élection présidentielle de 2002.