Frédéric Lordon, "Nos disques sont rayés", Théâtre du Rond-Point, Paris, février 2017. L’homme qui plantait des arbres … JEAN GIONO … Texte et Vidéo. L’Homme qui Plantait des Arbres, un texte de Jean Giono animé par Frederic Back.
Frédéric Back (né le 8 avril 1924, quartier de Sankt Arnual à Sarrebruck, Territoire du Bassin de la Sarre, et mort le 24 décembre 2013, à Montréal, Canada) est un artiste peintre, illustrateur, muraliste et réalisateur de films d’animation, de renommée internationale, surtout connu pour ses deux Oscars (1982, 1988) et pour son film L’Homme qui plantait des arbres. Il y a environ une quarantaine d’années, je faisais une longue course à pied, sur des hauteurs absolument inconnues des touristes, dans cette très vieille région des Alpes qui pénètre en Provence. Cette région est délimitée au sud-est et au sud par le cours moyen de la Durance, entre Sisteron et Mirabeau; au nord par le cours supérieur de la Drôme, depuis sa source jusqu’à Die; à l’ouest par les plaines du Comtat Venaissin et les contreforts du Mont-Ventoux. Cet homme parlait peu. Après le repas de midi, il recommença à trier sa semence. VICTOR HUGO. « Détruire la misère » « Je ne suis pas, Messieurs, de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde, la souffrance est une loi divine, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère.
Remarquez-le bien, Messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu. Détruire la misère ! Oui, cela est possible ! Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n’est pas le fait, le devoir n’est pas rempli. Travail. Plaidoyer pour un autre monde. Pourquoi attendre le vendredi comme une délivrance ?
Parce que le développement économique est trop souvent synonyme d’aliénation au travail. Pourtant un autre modèle est possible, plaide un activiste indien. Le développement économique et la modernité ne nous font plus gagner notre vie mais la perdre. Ils éliminent des métiers millénaires qui étaient des modes de vie, sans séparation nette entre travail et temps libre, et les remplacent par de mornes emplois à la chaîne où l’on attend désespérément le week-end et les vacances. Le progrès économique, nous dit-on, c’est passer du secteur primaire à l’industrie et aux services. Simples rouages dans une vaste chaîne mondiale Supposons que cela soit inévitable et désirable. Les classes moyennes et les riches s’en sortent-ils mieux ? La grande majorité de ceux qui travaillent dans les secteurs modernes, par exemple l’informatique, sont de simples rouages dans une vaste chaîne de montage qui s’étend sur tout le globe.
Il y a des exemples. Edgar Morin : "Le temps est venu de changer de civilisation". A la NASA la fin d'un monde est annoncée. C'est du sérieux !
Une étude du Goddard Space Flight Center – un important centre de recherche de la NASA – met en garde contre un effondrement de notre civilisation... dans quelques dizaines d'années. ( lien ). Que nous prédit cette étude ? Une météorite géante s'écraserait sur la Terre, anéantissant la vie humaine, comme au temps des dinosaures ( lien ) ? Non. Une catastrophe nucléaire ? Pour parvenir à leurs résultats, des sociologues se sont basés sur un modèle mathématique Handy (Human And Nature DYnamical). La NASA se rangerait-elle du côté des décroissants et des anti-capitalistes ? Au fil de nombreux articles j'ai montré combien la concentration de la richesse avait atteint ces dernières années des niveaux qui dépassent l'entendement. Au niveau mondial, la richesse globale se partage en deux parts égales, une, pour 1% de la population , les plus riches, et l'autre moitié, pour les 99% restants.
. ( Voir le dossier de la revue Books et l'article " A quoi servent les riches " ).