Why I’m no longer talking to white people about race. I’m no longer engaging with white people on the topic of race.
Not all white people, just the vast majority who refuse to accept the legitimacy of structural racism and its symptoms. I can no longer engage with the gulf of an emotional disconnect that white people display when a person of colour articulates our experiences. You can see their eyes shut down and harden. It’s like treacle is poured into their ears, blocking up their ear canals like they can no longer hear us. This emotional disconnect is the conclusion of living a life oblivious to the fact that their skin colour is norm and all others deviate from it. Even if they can hear you, they’re not really listening. That’s the emotional disconnect. I’ve written before about this white denial being the ubiquitous politics of race that operates on its inherent invisibility. I can no longer have this conversation, because we’re often coming at it from completely different planes.
Origine, genre, handicap… un·e Français·e sur quatre. La conclusion sonne comme un avertissement. « Encore aujourd’hui, les propos et comportements sexistes, homophobes, racistes, liés à la religion, handiphobes ou liés à l’état de santé au travail, sont minimisés dans les milieux de travail, en particulier lorsqu’ils tentent d’être justifiés par l’humour », écrivent le défenseur des droits, Jacques Toubon, et l’Organisation internationale du travail (OIT), coauteurs du 11e baromètre de la perception des discriminations dans l’emploi, publié jeudi 27 septembre.
Une situation d’autant plus problématique que ces attitudes sont loin d’être rares : selon cette étude, menée auprès d’un échantillon représentatif de 5 117 personnes, un Français sur quatre déclare avoir été victime de propos ou de comportements discriminatoires au travail au cours des cinq dernières années. Le racisme. Quand ils lynchaient les noirs, les blancs aussi se croyaient soldats de Dieu. Si, selon un certain cliché, les Américains ont la mémoire courte, cela n’empêche pas, depuis le samedi 7 février, un bon nombre d’entre nous de débattre au sujet des guerres de religion médiévales et de l’idée que nous puissions en tirer quelques leçons sur la violence qui règne aujourd’hui au Moyen-Orient.
Ce qu'a dit Obama Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, ce débat fait suite aux commentaires du président Obama lors du National Prayer Breakfast annuel, où –après avoir condamné le groupe radical Etat islamique et l’avoir qualifié de «culte de la mort»– il a proposé une réflexion appelant à la rationalisation. «Avant de monter sur nos grands chevaux et de penser que le phénomène est l’apanage d’un lieu différent du nôtre, souvenons-nous que pendant les croisades et l’Inquisition, les gens ont commis des actes atroces au nom du Christ. Dans notre patrie, l’esclavage et les lois [ségrégationnistes] Jim Crow ont trop souvent été justifiés au nom du Christ (...)
4 Ways to Push Back Against Your Privilege. Comment la blancheur [whiteness] perpétue le racisme ? Entretien avec Robin DiAngelo. Gawker : Qu’est-ce que la blancheur [whiteness], et comment est-elle construite ?
Robin DiAngelo : Le racisme a deux fonctions principales : l’oppression des racisé-e-s [people of color], oppression que la plupart des gens reconnaissent, mais aussi l’élévation simultanée des Blancs. Vous ne pouvez pas tenir un groupe vers le bas sans élever l’autre vers le haut. Donc, quand je pense à la blancheur, je pense à ces aspects du racisme qui élèvent spécifiquement les Blancs. White Fragility and the Rules of Engagement. White Fragility. La fragilité blanche : pourquoi est-ce si dur de parler aux Blancs de racisme ?
Je suis blanche.
J’ai passé des années à étudier ce que cela signifie d’être Blanc dans une société qui proclame l’insignifiance de la race, alors que celle-ci structure profondément la société. Voilà ce que j’ai appris : toute personne blanche vivant aux Etats-Unis va développer des opinions sur la race simplement en baignant dans notre culture. Mais les sources traditionnelles – écoles, manuels scolaires, médias – ne nous fournissent pas les multiples points de vue dont nous avons besoin. Oui, nous allons développer des opinions chargées d’émotions fortes, mais ce ne seront pas des opinions bien informées. Becoming a White Ally to Black People in the Aftermath of the Michael Brown Murder. As we all know by now, Michael Brown, an unarmed black teenage boy, was gunned down by the police while walking to his grandmother’s house in the middle of the afternoon.
De la couleur du père Noël. A la veille des fêtes de fin d’année, deux controverses portant sur la couleur de peau des protagonistes de ces célébrations populaires ont, de part et d’autre de l’Atlantique, réveillé les passions autour de la question raciale.
L’une, aux Pays-Bas, met en cause Zwarte Piet, l’indispensable assistant de Sinter-klaas, qui apporte les cadeaux aux enfants le 5 décembre. L’autre, aux Etats-Unis, concerne Santa Claus, forme américanisée du précédent, qui se livre à la même activité le 25 décembre. La dépolitisation du racisme. Plus les textes s'égrènent autour du racisme subi par Taubira, plus j'ai l'impression d'une immense mascarade visant à nous déculpabiliser et à dépolitiser le racisme.
Depuis que Taubira a été nommée - et cela n'a cessé de gagner en puissance avec le mariage pour tous - la salve d'injures racistes est constante. Nos politiques, qui ont sans nul doute des cabinets de communication dédiés à l'étude des réactions sur les réseaux sociaux, ne pouvaient l'ignorer. Les journaux, qui ont eux mêmes une visibilité sur les réseaux sociaux, ne pouvaient l'ignorer non plus. White noise.
This audio-art piece is a collection of familiar questions that I have been asked about being black. It was part of my art show "shift: we are not yet done." Performed by Madeleine Sanford – gilles_horvilleur
Unpacking Invisible Knapsack. Whites Who Oppose Racism: Here’s How To Stop Doing It Wrong. Reassuring White People. Anti-racist Leftycartoons. Les fondements historiques et idéologiques du racisme « respectable » de la « gauche » française. Ces quelques exemples contemporains de positions d’organisations et de partis se réclamant de la « gauche » et même de « l’extrême gauche », font écho à d’autres plus lointains : absence ou dénonciation ambiguë de la colonisation, absence ou ambigüité du soutien aux luttes de libérations nationales dans la décennie 50, silence assourdissant pendant des décennies sur les massacres coloniaux de la conquête au 17 octobre 1961 en passant par les crimes de Madagascar (1947), du Cameroun (1955-1960), etc.
Les constantes sont telles entre hier et aujourd’hui, qu’il nous semble nécessaire d’en rechercher les causes idéologiques et matérielles. Il existe des héritages encombrants qu’il convient de rendre visible, faute de quoi les reproductions des mêmes pièges idéologiques se déploient et aboutissent aux mêmes cécités et aux mêmes impasses politiques. Une hégémonie culturelle assise depuis le 19e siècle L’absolutisation de la pensée des Lumières et de la Révolution française.
« L’universel lave-t-il plus blanc ? » : « Race », racisme et système de privilèges. 1 Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 1835, p. 161 : édition électronique, Les clas (...) 1Évoquant les esclaves noirs américains, Alexis de Tocqueville écrivait en 1835 : « Il y a un préjugé naturel qui porte l’homme à mépriser celui qui a été son inférieur, longtemps encore après qu’il est devenu son égal.
À l’inégalité réelle que produit la fortune ou la loi, succède toujours une inégalité imaginaire qui a sa racine dans les mœurs […] Les Modernes, après avoir aboli l'esclavage, ont donc encore à détruire trois préjugés bien plus insaisissables et plus tenaces que lui : le préjugé du maître, le préjugé de race, et enfin le préjugé du Blanc1.»
Many Americans have no friends of another race: poll. Black Friend. Robert Jensen: “The Color of the Race Problem Is White” A White Person’s Reaction to Obama’s Trayvon Martin Speech. He could have been me. I could have been out on neighborhood watch in my community performing my duties on a rainy night. It could have been me following a young African-American male around in my neighborhood because I did not recognize him, and because my neighborhood had been burglarized by young African Americans. It could have been me lying beneath a young black man who was striking my head against the concrete, my nose broken in a fight gone bad. It could have been me that tragic, deadly night. It could have been me facing criminal charges for doing nothing illegal that night, presumed guilty of a crime I didn’t commit, and presumed guilty of being a racist, even though I had not an ounce of racism in me, and even though the way I lived my life was proof of that assertion.
It could have been me facing a media so hell-bent on turning me into a monster that they said and did almost anything, including doctoring a 9-1-1 call, in order to turn me into something I wasn’t. La question blanche (Première partie) Ce texte, le premier que j’écris à la première personne, est le résultat d’une sollicitation des Indigènes de la République, pour une intervention à leur « Parlement anticolonialiste » d’octobre 2006. La question blanche (Deuxième partie) Il y a un mal-être raciste mais il y a aussi un autre mal-être blanc : celui des antiracistes. Dans la gauche dite antiraciste, je suis en effet tombé sur des gens qui devenaient littéralement malades lorsqu’on les qualifiait de blancs.
La question blanche (Troisième partie) La question blanche (Quatrième partie) Première partie : Le mal-être raciste Deuxième partie : Le mal-être anti-raciste Troisième partie : Le privilège blanc Cette condition blanche que je viens d’évoquer, chaque blanc a le « choix » [1] de la vivre sous différents modes, impliquant chacun une forme spécifique de mal-être – surtout lorsque, officiellement, notre système de valeurs se fonde sur la liberté l’égalité et la fraternité.