Les Kourganes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour la ville de Russie, voir Kourgan. Le terme kourgane, orthographié également kourgan ou kurgan — un mot d'origine turque —, est la désignation russe des tumulus. Il s'agit de monticules, voire de collines artificielles, recouvrant une tombe. Les kourganes sont particulièrement nombreux au nord de la mer Noire (Russie méridionale et en Ukraine), mais on en trouve également dans tout l'est de l'Europe.
Ils ont été laissés par une population qui vivait dans cette région au Néolithique, entre les Ve et IIIe millénaires av. Les peuples des kourganes. DÉPLACEMENTS SUPPOSÉSDES PEUPLES DES KOURGANESselon la théorie classique des peuplements Grâce aux fouilles archéologiques effectuées dans les sites dits des kourganes (qui sont des tumulus collectifs servant de sépulture à d'importants personnages), on a pu reconstituer le déplacement des populations depuis les steppes du nord de la mer Noire (la zone de départ, en orange), vers la plaine du Danube (en violet) entre 4 000 et 3 500 ans av.
Les Kourganes. Hypothèse kourgane. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'hypothèse kourgane, introduite par Marija Gimbutas en 1956, combine les données de l'archéologie avec celles de la linguistique afin de localiser le foyer originel des proto-indo-européens (PIE). Le nom vient du terme russe d'origine turque « kourgane » qui désigne les tumulus caractéristiques de ces peuples, et qui marque leur expansion en Europe. Cette hypothèse qui a eu de fortes répercussions sur les études indo-européennes suppose une expansion progressive de la « culture kourgane » depuis son bassin originel des régions du Dniepr et de la Volga (première moitié du quatrième millénaire avant notre ère), jusqu'à embrasser la totalité de la steppe pontique (première moitié du troisième millénaire avant notre ère).
L'hypothèse de Gimbutas divise la culture kourgane en quatre stades[1] (Kourgan I, II, III et IV) et identifie trois vagues d'expansions (I, II et III) : Chronologie[modifier | modifier le code] ↑ Cf. Culture Yamna. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Étendue approximative de la culture v. 3200-2300 av. J. -C. Caractéristiques[modifier | modifier le code] Culture de Cucuteni-Trypillia. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Culture de Cucuteni-Trypillia Domaine de la culture de Cucuteni-Trypillia Objets typiques céramique rubannée, statuettes anthropomorphes, débuts du travail du cuivre et de l'or. Culture de Sredny Stog. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Il semble qu'elle ait été en contact avec la culture agricole de Cucuteni-Trypillia à l'ouest et qu'elle ait été contemporaine de la culture de Khvalynsk. Yuri Rassamakin suggère qu'elle devrait être considérée comme terme géographique avec au moins quatre éléments culturels distincts. L'expert le plus éminent de cette culture, Dmytro Telegin, a divisé la culture de Sredny Stog en deux phases distinctes. C'est la culture Yamna qui lui succéda. Les sépultures consistaient en une fosse au niveau du sol, non encore recouverte d'un tumulus (kourgane). La théorie des kourganes - LE FORUM DES CERCLOSOPHES. L'hypothese kourgane et anatolienne. Les langues indo-européennes forment de loin le plus grand ensemble linguistique qui ait jamais existé : au moins la moitié de l’humanité parle l’une des 400 langues de cette famille, laquelle inclut aussi bien les langues latines (ou romanes), dont fait partie le français, que les langues celtiques, germaniques (anglais, allemand, suédois…), indo-aryennes (hindi, ourdou, bengali… ), iraniennes, slaves, etc.
Mais comment cela a-t-il commencé ? Quelle est l’origine des langues indo-européennes ? Une équipe internationale menée par le néo-zélandais Quentin Atkinson assure avoir élucidé l’énigme : selon un article publié dans la revue Science du 24 août 2012, la famille indo-européenne serait issue d’une langue parlée il y a environ 9 000 ans par les premiers agriculteurs dans la région de l’Anatolie (la Turquie actuelle) ; elle se serait propagée peu à peu, à mesure que l’agriculture se répandait dans cette partie du monde.
Langues indo-européennes et macro-familles linguistiques. Nous abordons ici un point de la linguistique qui fait débat : la linguistique à "grande échelle".
En effet, la plupart des linguistes s'accordent sur le fait qu'on ne pourra jamais trouver les ancêtres communs des langues indo-européennes avec un groupe de langues voisines, comme les langues ouraliennes. Et pourant, les preuves ne manquent pas, si on a du courage. De plus, retracer l'histoire des langues nous permet de comprendre un aspect souvent oublié de l'histoire de l'être humain. De nombreux travaux sur les macro-familles linguistiques ont été effectués, dont les plus récents ont été réalisés par deux linguistes américains, Joseph Greenberg et Merritt Ruhlen, le second étant l'élève du premier. I. On sait que le français et l'espagnol sont deux langues apparentées, dont l'ancêtre est le latin. II. L'hypothèse nostratique a été initiée par le linguiste danois Holger Pedersen.
III. Cette hypothèse-là a été proposée par Joseph Greenberg, que nous avons évoqué plus haut. IV. Origines des langues européennes - L’Indo-Européen et l’hypothèse Kourgane - WorldWidePress. C’est en 1956 que Marija Gimbutas, archéologue et préhistorienne américaine, émet l’hypothèse que l’indo-européen aurait été développé par la culture kourgane. « Kourgane » ou « Kurgan » est un nom d’origine turque qui en russe signifie « tumulus ».
Situés dans le bassin du Dniepr et de la Volga, on retrouve ces Kourganes jusqu’en Europe de l’Est (en Moldavie, Roumanie mais aussi le long du Danube) et les steppes pontiques. Les kourganes sont des tertres recouvrant des tombes, c'est-à-dire des sépultures de peuples iraniens et proto-indo-européens, ces derniers ayant été les plus étudiés. Dans son étude, Marija Gimbutas, en combinant ses résultats de recherches archéologiques et linguistiques, distingue 4 groupes de Kourganes et établit 3 vagues d’expansion :