La philosophie des droits des animaux résumée par Tom Regan. Les animaux en toute conscience. Darwin affirmait, il y a cent cinquante ans, qu’il n’y a pas une différence de nature mais de degré entre l’homme et les autres espèces animales.
Pourtant, il y a encore quelques décennies, parler chez l’animal de conscience, c’est-à-dire des états supérieurs de l’activité intellectuelle, eût été inconcevable dans les milieux scientifiques. Il y régnait un climat de «mentaphobie» dénoncé par Donald Griffin, fondateur de l’éthologie cognitive. Ce temps semble définitivement révolu.
A l’issue d’un congrès à l’université de Cambridge sur le sujet, des scientifiques internationaux renommés, dont Stephen Hawking, ont signé le 7 juillet une Déclaration de conscience des animaux (3), dont la conclusion est que «les humains ne sont pas les seuls à posséder les substrats neurologiques qui produisent la conscience. Les animaux non humains, soit tous les mammifères, les oiseaux, et de nombreuses autres créatures, comme les poulpes, possèdent aussi ces substrats neurologiques». Conscience humaine et conscience animale. Tout à fait d'accord avec ton raisonnement, miphum, notamment avec ceci: Miphum a écrit:Il aime ce qu'il appelle son libre arbitre et ne peut supporter l'idée que ses actes ne découlent pas de sa propre "volonté".
Descartes affirmait même que l'homme possédait une "âme" qui échappe au déterminisme naturel du monde.Moi, je crois que l'humain est un animal comme un autre. Il a developpé son intelligence (et son orgueil) comme d'autres ont développé leur machoire ou leur odorat. "IL" n'a pas développé, puisqu'avant que cette intelligence ne soit développée, il n'était pas homme, mais, " l'intelligence s'est développée dans une des branches de l'évolution ". L'exploitation animale ou la banalité du mal. Le statut des animaux progresse dans le code civil. La commission des lois de l’Assemblée nationale a reconnu mardi aux animaux la qualité «d’être vivants doués de sensibilité», alors que jusqu’à maintenant le code civil les considérait comme «des biens meubles», selon une source parlementaire.
Cette modification législative fait l’objet d’une pétition lancée il y a près de deux ans par la fondation de protection animale Trente Millions d’amis, et qui a reçu le soutien de plusieurs intellectuels. La commission a adopté un amendement socialiste en ce sens, dans le cadre d’un projet de loi de modernisation et de simplification du droit, qui sera soumis au vote dans l’hémicycle, mardi soir et mercredi. Actuellement, le code rural et le code pénal «reconnaissent, explicitement ou implicitement, les animaux comme "des êtres vivants et sensibles"» mais pas le code civil, expliquent les auteurs de l’amendement, au premier chef le député PS des Hautes-Pyrénées Jean Glavany. Nouveau statut de l’animal : ne nous laissons pas pigeonner. Tribune Quelques députés socialistes viennent de jouer une version moderne du « Lièvre et la Tortue », la fable de La Fontaine.
Et cela tombe bien : c’est de bestioles en tous genres dont il est question. L’entrechat porte effectivement sur l’adoption éclair d’un amendement sur la définition des animaux, dans le cadre d’un projet de loi de modernisation et de simplification du droit. Sorti sans travaux préparatoires et porté par des élus qui ne se sont jamais distingués par ce type de préoccupations, l’amendement propose de modifier la définition légale des animaux dans le Code civil.
Celle-ci évoluerait de la définition actuelle de « bien meuble » – c’est-à-dire de simple objet dont on peut disposer – à celle d’« être vivant doué de sensibilité ». Déclaration universelle des droits de l’animal. Déclaration universelle des droits de l’animal La Fondation Droit Animal, éthique et sciences 15 octobre 1978 source : Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s’étant différenciés au cours de l’évolution des espèces, Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d’un système nerveux possède des droits particuliers,
Déclaration de conscience des animaux. Bien que cela puisse ne pas sembler beaucoup pour les scientifiques de déclarer que de nombreux animaux non humains possèdent un état de conscience, c'est la première reconnaissance officielle.
D'éminents scientifiques ont signé la "Déclaration de Cambridge sur la Conscience" reconnaissant que les animaux non-humains sont des êtres conscients. Déclaration de Cambridge sur la conscience. La Déclaration de Cambridge sur la conscience a été rédigée par Philip Low et révisée par Jaak Panksepp, Diana Reiss, David Edelman, Bruno Van Swinderen, Philip Low et Christof Koch.
La Déclaration a été proclamée publiquement à Cambridge (Royaume-Uni) le 7 juillet 2012 lors de la Francis Crick Memorial Conference on Consciousness in Human and non-Human Animals, au Churchill College de l’Université de Cambridge, par Low, Edelman, et Koch. La Déclaration a été signée par les participants à ce colloque le soir-même, en présence de Stephen Hawking, dans la Salle Balfour de l’Hôtel du Vin de Cambridge. La cérémonie de signature a été filmée par CBS 60 Minutes. Img/CambridgeDeclarationOnConsciousness.pdf. Déclaration de Conscience des cétacés (en Inde) Les dauphins s'appellent par leur prénom... et deviennent des personnes en Inde. Posséder un prénom n’est plus l’apanage de notre espèce !
Une étude de l’université écossaise de St. Andrews vient de montrer que les grands dauphins sauvages utilisent un sifflement pour communiquer qui leur est propre. Mieux, ils sont capables d’apprendre et d’imiter le sifflement d’un autre dauphin, pour l’appeler par son prénom à une très grande distance. . « Il s'agit de la première preuve réelle de l'existence de noms et d'appellations dans le royaume animal », estime Stephanie King , principale auteure des travaux, qui appuie ses dires sur un protocole scientifique solide. Personne non-humaine Cette nouvelle découverte réactive le débat sur l’intelligence des dauphins. Nouveau statut pour les animaux ? (France) Droits des animaux.