La nature de la réalité selon Aristote « Garder l'inaccompli. Aristote. Platon, réalités et apparence. Introduction On emploie communément l’expression suivant laquelle " les apparences sont trompeuses " -qui signifie que le réel n’est pas ce qui apparaît, que l’être est au-delà des apparences. Or, il revient à Platon d’avoir formulé le premier de façon " savante " cette distinction. Pour Platon, en effet, il convient d’opposer les apparences à la réalité, ou encore, le monde sensible au monde des Idées. Cette distinction est à la fois ontologique épistémologique, puisque si elle revient d’abord à distinguer divers degrés d’être, elle correspond également à divers degrés de la connaissance. Pour illustrer cette opposition, Platon utilise, dans République, Livre VI, une allégorie, celle de la caverne .
I- Le monde des apparences et le monde de l’être A- L’allégorie de la caverne Lisez le texte (op.cit.) de " Figure-toi des hommes… " à " ombres des objets perfectionnés. B- Mais que sont le monde sensible et le monde des Idées ? Socrate posait donc sans arrêt la question " qu’est-ce que ". Platon 428 av. J.-C. L’ÊTRE ET L’ESSENCE DE SAINT THOMAS D'AQUIN.
Thomas d'Aquin 1225-1274. KANT : L'existence est la chose même] Emmanuel Kant 1724-1804 (Idéalisme transcendant) Art et réalité (textes de Hegel) | Hegel , contre Platon, revalorise l’apparence : elle est toujours nécessaire à la manifestation de ce qui est. De surcroît, les apparences, dans l’art, ne sont pas la simple répétition d’un quotidien lui-même confus : elles en constituent plutôt une purification, grâce à laquelle apparaît une « réalité plus haute ». »Le reproche d’indignité qui s’adresse à l’art comme produisant ses effets par l’apparence et l’illusion serait fondé si l’apparence pouvait être regardée comme ce qui ne doit pas être.
Mais l’apparence est essentielle à l’essence. La vérité ne serait pas si elle ne paraissait ou plutôt n’apparaissait pas, si elle n’était pas pour quelqu’un, si elle n’était pas pour elle-même aussi bien que pour l’esprit en général. Leçons sur l’esthétique ( professées entre 1818 et 1829, publiées en 1835), trad. Pour Hegel, aux apports de l’art succède désormais une « culture réflexive », qui nous livre l’universel de façon intellectuelle, sans représentation. Hegel 1770-1831 (Idéalisme absolu) Langage et réalité (Nietzsche). Commentaire de texte. Friedrich Nietzsche 1844-1900. Essences et ontologie chez Husserl. Dans sa version husserlienne, la science des phénomènes ou phénoménologie est une philosophie des essences, une ontologie. Décrire les choses telles qu'elles se présentent à la conscience était l'ambition première de Husserl.
Le phénomène est ce qui apparait à la conscience. Pour Husserl, la véritable connaissance est celle des essences, c'est-à-dire la connaissance de ce qui demeure invariant dans les modifications de perspectives que l'esprit a sur les choses. Par exemple, qu'est-ce qui constitue une pomme placée devant moi? Dire d'un être qu'il est, c'est poser la question de l'être, c'est dégager sa nature essentielle et invariante. Le mot chose est le terme le plus général par lequel nous désignons ce qui existe et est concevable comme un objet unique. Connaissance des essences et ontologie Husserl a proposé une hiérarchie des essences, différentes ontologies, selon leur importance constitutive.
C'est l'ontologie formelle qui permet l'ontologie matérielle. Conclusion. Edmund Husserl 1859-1938. Les degrés de la réalité Husserl / Heidigger. Essence et Existence, Karl Jaspers. L'existence et la vie Il importe de prendre au sérieux la notion de transcendance* en l'homme ainsi que dans la vie en général. Il existe une transcendance en l'homme, car celui-ci a besoin d'exister et pas seulement de vivre. Il a besoin d'être libre, de s'accomplir, et pas simplement d'assurer sa survie. d'où ses projets, ses engagements et sa quête. Elle acquiert de la présence. Mais elle va au-delà. Autrement dit, l'espace et le temps sont liés et produits par cette notion de présence, qui apparaît comme fondamentale. d'où cette conclusion capitale énoncée par Karl Jaspers (1883-1969) : la présence étant le fond de toute chose, la vie n'a pas simplement un commencement dans le temps.
Elle a, au travers de celui-ci, une source. Avec autrui, avec art, avec vertu aussi et avec foi. Le tout en conservant la présence de la pensée, afin de ne pas se perdre dans notre présence au monde. Karl Jasper 1883-1969. » L’essence de l’homme c’est l’existence. Heidegger. La distinction conceptuelle de l’essence et de l’existence invite à se demander comment on peut articuler l’une et l’autre en ce qui concerne la réalité humaine.
Faut-il penser que l’existence de l’homme est le déploiement d’une essence ou d’une nature prédéfinie (en Dieu ou dans l’ordre naturel des choses) ou bien que l’essence de l’homme, c’est l’existence? Avec Heidegger on comprendra que l’essence de l’homme c’est l’existence, avec Sartre que l’existence précède l’essence. I) Heidegger et le thème de « l’oubli de l’Etre ». Est-ce parce que la pensée est inquiétée par l’ extériorité et la contingence de l’existence, toujours est-il qu’on peut avec Heidegger (1889.1976) remarquer que les philosophes, depuis Platon, ont envisagé l’Etre comme essence , généralité logique , jamais comme événement, comme « un il y a » se déployant comme fait d’être. Voilà pourquoi Heidegger affirme que ce qui caractérise la métaphysique est « l’oubli de l’Etre ».
II) L’essence de l’homme est l’existence. Heidegger 1889-1976. L'existence précède l'essence, Sartre - Adamantin. 01 juin 2009 Cette formule célèbre est une expression élaborée par Jean-Paul Sartre pour expliquer sa philosophie : l'existentialisme. Elle est une réfutation de la tradition philosophique qui avait jusqu'alors tenté d'identifier une nature humaine. En une brève devise facile à retenir, Sartre tente de défaire ce que d'autres firent avant lui. La nature humaine serait une espèce de qualité qui viendrait différencier l'homme de l'animal. Beaucoup de philosophes ont cru qu'elle existait, et ont essayé de la trouver avec plus ou moins de succès. Sartre vient bousculer tous ces philosophes, avec sa formule, « l'existence précède l'essence »[1]. Rien de plus faux pour Sartre.
Il y a d'abord une existence (un homme) avant qu'il n'y ait une essence (une définition). Notes [1] SARTRE J. Dossier « Philosophie » apparenté (Formules célèbres de la philosophie) : Nobel 1964 - Jean-Paul Sartre 1905-1980. Levinas - Autrement qu'être ou au-delà l'essence. Emmanuel Levinas 1906-1995.