Pourquoi les pirates doivent défendre le revenu de base. Le revenu de base est une solution économique qui va de pair avec la philosophie de la culture libre, et constitue une solide réponse face au contexte économique.
S’ils veulent être crédibles et cohérents, les pirates ont donc tout intérêt à défendre haut et fort cette proposition. Les pirates le savent mieux quiconque: le monde est en train de changer, et l’économie n’en sortira pas indemne. Plus que d’une « nouvelle économie », nous assistons à l’émergence d’une « deuxième économie » dont les règles semblent échapper totalement au cadre fixés par l’économie officielle. Si le numérique pouvait vraiment créer la croissance de demain et l’emploi, depuis vingt ans que le secteur émerge, cela se serait vu. Si vraiment l’open-source était compatible avec l’économie classique, alors les monopoles de facebook, google and co ne seraient pas un problème pour nos libertés. Il y a de nombreux autres arguments conduisant à la nécessité du revenu de base comme socle d’un nouveau pacte social. Ani! He who does not work, neither shall he eat.
He who does not work, neither shall he eat is a Biblical aphorism derived from II Thessalonians 3:10[1].
In the 20th century it became popular with socialists. New Testament[edit] This concept is derived directly from the Second Epistle of Paul the Apostle (with Silvanus and Timothy) to the Thessalonians, in which Paul writes: L’Etat-Providence et l’échec de Speenhamland. Le concept d’Etat-Providence est en danger.
Bien qu’installé depuis la Seconde Guerre Mondiale au cœur de notre économie, l’Etat-Providence est soumis à une pression de plus en plus insoutenable, du fait de ses déficits chroniques et de l’augmentation continue de la dette publique. Pourtant, le danger qui le menace est aussi une opportunité pour le réformer, pour le transformer à l’aune du XXIème siècle. Essoufflé et critiqué, l’Etat-Providence gagnerait à retrouver une modernité lui permettant de ne pas être enterré par la crise à venir, faute d’alternative à une vision ultra-capitaliste pour en sortir. Daubresse veut simplifier le Revenu de solidarité active, Social. Front de Gauche : Le Revenu Universel en débat ! Le match de 2012 : revenu maximal contre revenu universel ? Il n’est pas dans mes habitudes de commenter les petites phrases de la politique politicienne, mais pour une fois, cela vaut le coup.
Invité sur le plateau du JT de France 2 du jeudi 24 février dernier, Dominique De Villepin s’est exprimé en faveur d’un “revenu citoyen” d’un montant de 850€. [voir la vidéo] je suis pour que l’on propose aux français un revenu citoyen qui sera proposé à tous ceux qui vivent dans la difficulté, au seuil de pauvreté, un revenu de 850 euros qui permettra, justement, de façon dégressive, de garantir la dignité des français.
On en sait très peu pour le moment, mais si, pour De Villepin, l’appellation « revenu citoyen » évoque bien un revenu universel garanti sans conditions (que je prône depuis un petit bout de temps sur ce blog), alors, il pourrait bien avoir fait un pas de géant pour la progression de l’idée. Mais cette idée est avant tout un magmat de démagogie caractérisée par un manque affligeant d’imagination, sur le fond autant que sur la forme. Le problème, ce n'est pas les riches, c'est les pauvres. Soyons honnêtes.
Tout le monde (ou presque) aspire à devenir riche. Et ceux qui le sont déjà aspirent à l’être d’avantage. Tout honnête électeur de droite ne pourra que convenir avec moi que la plèbe française pose de plus en plus de problèmes: revendications incessantes, manifestations, grèves, refus de la retraite à 75 ans, j’en passe, l’exhaustivité des nuisances engendrée par les pauvres n’ayant hélas pas de limite. Dès lors, ayons le courage de regarder les choses en face. Supprimons les pauvres. La solution que je vous propose est simple : donnons à tous les pauvres suffisamment d’argent pour devenir riches !
Vous l’aurez sans doute déjà compris, la solution que je vous propose est le revenu minimum garanti. En France, le seuil de pauvreté est fixé par l’Insee à 950€ par actif. 13% de français sont pauvres, dont 30% des familles monoparentales. Mais, où trouver tout cet argent ? Cette année, les entreprises du CAC 40 devraient verser 40 milliards d’euros de dividendes. Trop riche pour être utile. Pour la société, une femme de ménage est plus importante qu’un banquier.
Selon le rapport « A Bit Rich ? » de The New Economics Foundation, lequel plaide en faveur d’une révision fondamentale de la manière de reconnaître et de rémunérer le travail, la préposée d’un hôpital a plus de valeur pour la société qu’un banquier ou un fiscaliste. Les auteurs de ce rapport se sont basés sur une nouvelle méthode servant à calculer la valeur du travail, afin de briser certains mythes liés aux hauts salaires. La méthode consiste à regarder au-delà de ce que certaines fonctions reçoivent comme rémunération pour voir comment elles contribuent à la société. Plutôt que de dériver leur valeur sociale de leur rémunération, la méthode cherche à évaluer cette valeur de leur contribution à la société.
Ainsi, The New Economics Foundation pense que des travailleurs comme le personnel de nettoyage ou les ouvriers qui se chargent du recyclage des déchets créent davantage de valeur pour la société.