Weeds, une série en herbe cultivée par Jenji Kohan : Critique. Last updated:9 mars 2017 Retour sur la série « culte » créée par Jenji Kohan (Orange Is the New Black), Weeds, ou comment on est passé de l’herbe fraîche à des plantations asséchées.
Effritées même. Car Weeds, la fameuse série créée par Jenji Kohan, est passée d’alternative légère – mais efficace – à Breaking Bad au soap comico-romantico-narco-policier-aventurier-etcetera – comprenez ici au n’importe quoi longuet – en très peu de temps. Il faut le dire : garder une certaine qualité tout au long de huit saisons n’est pas une tâche évidente. Mais, allons au delà du terme « qualité » qui peut être remis en question ou qui sera remis en question par les fan-atiques de Weeds qui liront peut-être cet écrit. La cohérence est, selon le rédacteur de cet écrit, le minimum syndical de toute création. Et puis, on peut remarquer que Showtime a du mal à terminer comme il se doit ses séries à succès.
Ainsi démarre la série… Du reboot en série, ou l’usine à reboots Weeds, ou comment l’herbe a pris feu. Analyse des "mauvaises herbes" de Jenji Kohan - Toutes choses Felicia. Weeds : de la série à la réalité – Google My Maps. Stevenson Ranch - Google Maps. Weeds: Filming Locations. So, where is the main house from "Weeds"?
Nancy Botwin's family home? You'll find it at 26885 Chaucer Place, in Stevenson Ranch, CA. Stevenson Ranch is a master-planned community in the Santa Clarita area, about 2 miles southwest of Six Flags Magic Mountain, and about 30 miles northwest of downtown Los Angeles. (The neighborhood was also seen in the 1998 movie "Pleasantville".) Here is an aerial photo of the house. And here is a Google StreetView panorama of the house. Warning: This is a private home. Now lets examine the opening credits, scene by scene... The first thing we see is an aerial map of the Weeds suburb, which then morphs into an aerial photo of the same area.
What we see is the map of a very real suburb. But ironically, it's not the same suburb where you'll find Nancy's house. This is actually the city of Calabasas, California. Here's an actual aerial map of that suburb. Next, we see the entrance to the fictional community of Agrestic, featuring a sign and fountain. Agrestic, ton univers impitoyable. La série américaine Weeds.
Dossier : La ville des séries télé Dallas (1978-1991) fut une série quasi mythique que Roland Barthes aurait probablement inscrite dans son panorama des Mythologies si celui-ci débarquait au début des années 1980.
La ville éponyme était le quasi-personnage d’intrigues mettant en avant les valeurs très républicaines d’une dynastie qui a pu aider à qualifier le style des Bush. Les plus de 250 heures de film (14 saisons) ont tissé des intrigues qui étaient autant d’affaires d’argent, de marchés pétroliers. On naviguait dans un territoire marqué certes par le classique skyline du CBD (central business district), mais aussi par les grandes propriétés du domaine Southfork : ranch, rodéo, l’âme du Texas dont le générique témoigne bien. Loi du plus fort, malheur à qui n’a pas compris. La simplicité du message a peu de choses à voir avec la série Weeds, qui ne renvoie plus du tout aux mêmes géotypes et a fortiori exprime une autre tonalité de la société américaine. Anecdotes sur la série Weeds - AlloCine. Quand la critique des « suburbs » envahit les séries télévisées américaines.
Dossier : La ville des séries télé « Des maisons conçues à l’emporte-pièce, vastes, sans arbre, des routes sans trottoir, des rues banales en cul-de-sac, un paysage de portes de garage – une parodie beige plastique de Leave It to Beaver » : voici comment, dans un ouvrage datant de 2000, les théoriciens du New Urbanism décrivent les banlieues résidentielles (Duany et al. 2000, p. x), reprenant l’idée ancienne mais vivace selon laquelle les suburbs (le péri-urbain) représenteraient une catastrophe urbanistique.
La référence à l’une des séries télévisées les plus populaires de la fin des années 1950 (Leave It to Beaver, CBS, ABC, 1957-1963) révèle le décalage entre les réprobations récurrentes exprimées depuis plus d’un demi-siècle par la sphère intellectuelle, souvent très sévère à l’égard d’une forme d’urbanité considérée comme néfaste (Donaldson 1969), et une vision positive des suburbs véhiculée par la culture de masse. Un décor de plus en plus controversé.