L’invention des mondes : penser l’image de pensée. 1Aux éditions de la Réunion des Musées Nationaux paraît le beau volume Images de pensées, sous la direction de Marie-Haude Caraës et de Nicole Marchand-Zanartu, « des figures au bout d’une longue quête dans tous les champs du savoir » (p. 7), des « figures — schémas, dessins, plans, diagrammes, trajectoires, tracés, échelles — créées pour apprivoiser ce que le langage est impuissant à saisir : le surgissement de la pensée dans son effervescence secrète » (p. 8).
La soixantaine d’énigmes ici rassemblées en constitue une nouvelle, plus étendue : qu’est-ce que nous apprend la collection des images de pensée ? Quelles leçons, quel jeu de déchiffrement, quelles trouvailles d’intelligence est-on amené à déployer, au fil de ces pages composites ? 2Les traversées comparatistes qu’on effectue dans l’ouvrage témoignent d’une dissémination de certaines formes graphiques afin de penser, d’imaginer ou de fonder quelque chose qui commence et qui fait ensuite date. Menger. Images des mathématiques. Bien que David Foster Wallace soit considéré comme l’un des meilleurs écrivains américains des trente dernières années, on en parle encore très peu en France.
Difficile certes de l’apprécier sans avoir lu son roman principal, Infinite Jest, publié aux États-Unis en 1996, mentionné par Time dans sa liste des cent meilleurs romans en langue anglaise des quatre-vingts dernières années, et dont les éditions de l’Olivier devraient publier la traduction française l’année prochaine, après la version italienne en 2000 et l’allemande en 2009. Un roman sûrement malaisé à traduire (1079 pages et 388 notes), mais sans doute pas si difficile à lire, si on en juge par son grand succès critique et public dans tous les pays où il a été publié. Toutefois, les choses bougent en France et, justement dans l’imminence de cette publication plusieurs fois annoncée, s’est ouvert hier 11 septembre à Paris un grand congrès international sur cet auteur « Infini Wallace / Wallace infini ». 1. 2. 3.
L'école mutuelle : une pédagogie trop efficace ? L'école mutuelle Une pédagogie trop efficace ?
Ce livre raconte l'histoire de l'école mutuelle dans la France de la Restauration. Une histoire totalement oubliée, interdite, car elle met en doute le caractère progressiste de notre école républicaine. De nombreux organisateurs du mouvement ouvrier, notamment Proudhon, en sont pourtant sortis. Cette école a été supprimée par les pouvoirs publics parce qu'elle marchait trop bien ! L'école mutuelle a été créée pour les pauvres, l'objectif est de sortir les enfants de la rue et de leur donner un savoir minimal conforme à leur classe sociale : lire, écrire, compter. Mais pour aller plus vite et faire moins cher, les élèves travaillent en petits groupes : ceux qui ont compris expliquent aux autres. Quatrième de couverture.
Le Maître ignorant, Jacques Rancière. En l'an 1818, Joseph Jacotot, révolutionnaire exilé et lecteur de littérature française à l'université de Louvain, commença à semer la panique dans l'Europe savante.
Non content d'avoir appris le français à des étudiants flamands sans leur donner aucune leçon, il se mit à enseigner ce qu'il ignorait et à proclamer le mot d'ordre de l'émancipation intellectuelle : tous les hommes ont une égale intelligence. On peut apprendre seul, sans maître explicateur, et un père de famille pauvre et ignorant peut se faire l'instructeur de son fils. L'instruction est comme la liberté : elle ne se donne pas, elle se prend. Elle s'arrache aux monopoleurs d'intelligence assis sur le trône explicateur. Il suffit de se reconnaître et de reconnaître en tout autre être parlant le même pouvoir.Il ne s'agit pas de pédagogie amusante, mais de philosophie et, si l'on veut, de politique. Infinite Proofs: The Effects of Mathematics on David Foster Wallace.
God has particular languages, and one of them is music and one of them is mathematics.— David Foster Wallace, The Boston Globe, 2003 TO THE EXTENT THAT HE WAS AT HOME anywhere, David Foster Wallace was at home in the world of math.
As an undergraduate, he studied modal logic; Everything and More, his book on infinity, explained Georg Cantor’s work on set theory to a general audience, and Infinite Jest includes a two-page footnote that uses the Mean Value Theorem to determine the distribution of megatonnage among players in a nuclear fallout game. But Wallace didn’t just talk about math. He structured his work with it. In a 1996 Bookworm interview with Michael Silverblatt, Wallace explained that he modeled Infinite Jest after a Sierpinski Gasket, a type of fractal in which a triangle is infinitely subdivided into smaller triangles using the midpoint of its borders. Yet, is a fractal beautiful or true in the same way that a story can be beautiful or true? Well. Absurdities abound. Triangle de Sierpiński. Le triangle de Sierpiński, aussi appelé par Mandelbrot le joint de culasse de Sierpiński[1], est une fractale, du nom de Wacław Sierpiński.
Il peut s'obtenir à partir d'un triangle « plein » , par une infinité de répétitions consistant à diviser par deux la taille du triangle puis à les accoler en trois exemplaires par leurs sommets pour former un nouveau triangle. À chaque répétition le triangle est donc de même taille, mais « de moins en moins plein ». Construction[modifier | modifier le code] Algorithme 1 Un algorithme pour obtenir des approximations arbitrairement proches du triangle de Sierpiński peut s'écrire de la manière récurrente suivante : La fractale s'obtient après un nombre infini d'itérations. Algorithme 2.
C'est de l'eau - David Foster Wallace. Voici une nouvelle petite histoire didactique.
C'est l'histoire de deux types assis dans un bar en plein milieu des étendues sauvages d'Alaska. L'un est croyant, l'autre est athée, et ils débattent de l'existence de Dieu avec cette intensité particulière qui s'installe aux environs de la quatrième bière.