Les start-up françaises veulent géolocaliser les objets connectés. Plus de 40% des capteurs IoT ont des besoins de localisation.
De nombreuses jeunes pousses tricolores, comme Abeeway, Aguila Technologies ou encore Agemos Software se lancent sur ce créneau porteur. La géolocalisation n'est pas réservée aux touristes perdus qui cherchent leur hôtel en traînant péniblement leur valise derrière eux. Ce service, très utile sur mobile, peut également être intégré dans les objets connectés. "Plus de 40% des capteurs reliés à des réseaux bas débits type LoRa ou Sigfox ont des besoins de localisation", assure Florian Sforza, PDG de la start-up Abeeway, spécialiste des solutions de géolocalisation dédiées à l'IoT. Les usages sont multiples. Mais la jeune pousse intègre également ses solutions à des objets connectés grand public. Le chiffre d'affaires d'Aguila Technologie double chaque année depuis sa création, dans le BtoB comme dans le BtoC.
"La principale difficulté à laquelle nous avons dû faire face est celle de la consommation d'énergie. Keylogger : des dispositifs de cybersurveillance particulièrement intrusifs. Les " keyloggers " sont des dispositifs de surveillance, parfois téléchargeables gratuitement depuis le web, qui se lancent automatiquement à chaque démarrage de la session de l'utilisateur, à son insu.
Une fois lancés, ils permettent, selon les versions, d'enregistrer toutes les actions effectuées par les salariés sur leur poste informatique sans que ceux-ci s'en aperçoivent. Toute frappe saisie sur le clavier ou tout écran consulté est enregistré avec un horodatage. Des alertes peuvent être automatiquement envoyées à la personne ayant installé le dispositif lorsque le salarié ainsi surveillé saisit sur son clavier un mot prédéterminé. Selon son paramétrage, le dispositif permet également de générer des rapports, récapitulant l'ensemble des actions faites à partir d'un poste informatique, qui sont directement envoyés sur le poste informatique de celui qui aura installé le logiciel espion.
Gestion des mails au travail : où est la frontière professionnel/privé ? Bien souvent, les salariés ont recours à la fonction "transfert" pour s'envoyer des documents vers leur boîte mail privée lorsqu'ils souhaitent en conserver une copie électronique.
Si cette action semble a priori anodine, elle est dans les faits extrêmement encadrée et peut déboucher sur un licenciement pour faute, reconnu par les tribunaux. Règlement intérieur et clause de confidentialité. La mésaventure est arrivée à un salarié : il s'était transféré 261 courriels de son adresse professionnelle à son mail privé. Mais le règlement intérieur interdisait cette manipulation et son contrat de travail était soumis à une clause de confidentialité.
L'entreprise étant l'une des seules à maîtriser un procédé de fabrication, protégé par des brevets, certaines de ces informations avaient un statut hautement confidentiel. Le transfert autorisé dans le seul but de constituer des preuves ? Données personnelles : les exceptions au droit d’information sont une faculté Salariés : les limites de la liberté d’expression par email Salariés, il est risqué de transférer vos emails personnels sur votre ordinateur professionnel ! Par Nadine Regnier Rouet Avocat au Barreau de Paris spécialisé en droit du travail Une nouvelle décision toute « chaude » de la Cour de cassation trace un peu plus la limite entre le « perso » et le « pro » sur votre ordi… pro.
Le 19 juin 2013 (n° 12-12138), la Cour de cassation a rendu une décision qui concerne beaucoup de salariés. Il vous arrive d’envoyer des emails depuis votre messagerie personnelle, depuis votre ordinateur personnel et votre adresse personnelle, puis de les transférer sur votre ordinateur professionnel au bureau ? Lisez attentivement ce qui suit ! La Cour a jugé de la qualité de « personnels » ou « professionnels » de tels emails. Les faits Un Directeur artistique de la société Young & Rubicam France, agence de publicité, est licencié pour faute grave : concurrence déloyale. Ces emails ne sont pas estampillés « personnels » dans leur objet et ne figurent pas dans des dossiers identifiés comme « personnels » par le salarié dans son ordinateur professionnel. Salariés, il est risqué de transférer vos emails personnels sur votre ordinateur professionnel !
Videosurveillance : amende pour usage abusif. En décembre 2010, la CNIL a reçu une plainte de la part d'un salarié de la société Professional Service Consulting relative à l'installation de caméras de vidéosurveillance par son employeur.
L’usurpation d’identité numérique : nouveau délit 2011... Vidéosurveillance : mise en demeure d’un centre commercial E. LECLERC pour surveillance excessive des salariés La CNIL a reçu une plainte dénonçant les conditions d'utilisation du dispositif de vidéosurveillance installé dans les locaux du centre commercial E.
LECLERC de Bourg-en-Bresse. Un contrôle sur place a permis de confirmer la mise en œuvre effective de ce dispositif. Celui-ci comporte 240 caméras dont 180 sont destinées à la surveillance du centre commercial. Les 60 autres sont installées aux caisses de l'hypermarché et filment les caddies et les articles scannés. La Présidente de la CNIL a jugé que ce dispositif était disproportionné au regard des principes Informatique et Libertés du fait de son ampleur et dans la mesure où il filme les accès aux toilettes, aux vestiaires, au cabinet médical et aux salles de pause des salariés.