Téléphone portable et rapports sociaux. La publicité omniprésente pour promouvoir la téléphonie mobile voudrait nous orienter vers un modèle de vie où le « portable » serait indispensable.
Pourtant, en une quinzaine d’années d’imposition massive de cette technologie, les besoins humains et sociaux n’ont pas variés. Et les désagréments induits sont bien plus graves et nombreux que de supposés avantages. Explorons quelques modifications des pratiques sociales apparues avec le téléphone portable. Au long d’une journée, nous ne comptons plus le nombre de dérangements causés par les sonneries des téléphones mobiles présents dans notre entourage.
Il n’y a pas si longtemps encore, leurs détenteurs éteignaient la machine lors d’une relation sociale ; par la suite la personne, un peu gênée, ne répondait pas en cas de sonnerie. Le téléphone mobile nous rapproche tous ? De nouvelles dépendances apparaissent au sein des pratiques sociales, étudiées par les psychologues. Les comportements additifs liés à l'usage du numérique. Une socialisation facilité - Nouvelles technologies et culture des jeunes. La socialisation est le processus d'intégration à la société, l'apprentissage de la vie de groupe.
Les nouvelles technologies ont un rôle primordial à jouer dans la socialisation des jeunes. Souvent diabolisées, elles leurs permettent en effet d’élargir leur cercle d’amis. Tout individu a besoin de communiquer, notamment les adolescents qui sont en phase de rupture avec un lien, et qui construisent leur futur. Selon une grande enquête menée par l'Inpes en 2012 auprès de 11 638 collégiens français, 22% des garçons et 31% des filles ont quotidiennement recours à Internet et aux téléphones portables.
Ce taux monte à 46% des garçons et 65% des filles avant l'entrée au lycée. Pour comprendre la culture numérique des jeunes, il est nécessaire de remettre les usages juvéniles des TIC dans leur contexte. Inpes - Actualités 2012 - Comment vont les collégiens en France ? L’enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) est menée sous l’égide de l’OMS tous les 4 ans depuis 1982.
Actuellement, plus de quarante pays, essentiellement européens, y participent. Elle a pour objectifs d’appréhender la perception qu’ont les élèves de 11 à 15 ans de leur santé et de leur vécu au sein de l’école, de leur groupe de pairs et de leur famille ainsi que d’en analyser les déterminants. Sa périodicité permet de mesurer les évolutions, et son caractère international donne lieu à des comparaisons entre pays européens. Elle est un outil précieux pour les personnes chargées d’élaborer des stratégies de prévention en direction des jeunes. En 2010, pour la France, elle a concerné 14 000 élèves environ. La France a participé à l’enquête HBSC pour la cinquième fois consécutive en 2010. Les principaux enseignements 2010 Internet ouvre aussi un débat sur son impact potentiellement négatif sur la vie sexuelle des jeunes. Téléphone portable : les Français de plus en plus accros. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous permettre de partager du contenu via les boutons de partage de réseaux sociaux, pour vous proposer des publicités ciblées adaptées à vos centres d'intérêts et pour nous permettre de mesurer l'audience.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies Élections 2017 Rechercher un résultat Téléphone portable : les Français de plus en plus accros Trente ans après l'apparition des premiers téléphones portables, une étude démontre que nous avons avec cet appareil une relation très fusionnelle. France 2France Télévisions Mis à jour le publié le. Les ados et le portable, un phénomène de société. Adolescents et téléphones portables : "Les parents et l'école ont leur rôle à jouer" Êtes vous capable de vous passer de votre smartphone pendant 24 heures ?
Les nouvelles technologies favorisent-elles le lien social ? Selon des chercheurs américains, les usagers d'Internet, de réseaux comme Facebook, et de téléphones portables ont des contacts sociaux plus nombreux, plus ouverts et plus diversifiés que ceux qui ignorent les nouvelles technologies.
Aux Etats-Unis, 82 % de la population adulte possèdent un téléphone mobile et 77 % utilisent régulièrement Internet. Les internautes américains passent, en moyenne, plus de douze heures par semaine devant leurs ordinateurs, selon un récent sondage du cabinet Forrester. Ces heures passées à faire usage des nouvelles technologies de communication compromettent-elles les relations sociales ? "On a toujours tendance à blâmer d'abord la technologie lorsque l'on assiste à des changements sociaux", lance le professeur Keith Hampton, coauteur d'une étude intitulée "Isolation sociale et nouvelle technologie", parue mercredi 4 novembre. Les technologies, outils de socialisation des ados? Facebook, Twitter, smartphones...
Journées mondiales sans téléphone portable : pour nos ados, un téléphone "c'est comme une mini-télé" La 17e édition des journées mondiales sans téléphone portable a lieu lundi 6, mardi 7 et mercredi 8 février.
L'occasion de décrocher de l'écran de nos mobiles. Mais cet objectif n'est pas toujours facile à atteindre, puisque six Français sur dix consultent leur mobile dans la première heure qui suit leur réveil, révèle une étude du cabinet Deloitte. Internet, smartphones... les nouvelles technologies nous rendent-elles dingues? Peut-on, oui ou non, parler d’addiction aux technologies numériques ?
La question a été posée jeudi 21 février lors d’une audition à l’Assemblée nationale (“Le risque numérique : en prendre conscience pour mieux le maîtriser ?”). Parmi les sujets abordés, le problème de l’addiction, et pour en débattre, deux experts : Marc Valleur, directeur de l’hôpital Marmottan, un centre de soin spécialisé dans les pratiques addictives, et Olivier Oullier, professeur de psychologie cognitive à l’université d’Aix-Marseille. D’emblée, ils ont tenu à rappeler une distinction fondamentale : il ne faut pas confondre simple dépendance et addiction clinique. “On est tous dépendants de plein de choses, explique le docteur Marc Valleur. Pour autant personne ne vient voir un psychiatre pour arrêter de regarder la télé. Adolescents et téléphones portables : "Les parents et l'école ont leur rôle à jouer" Les adolescents, une génération hyper connectée en présentiel comme en virtuel.
Les adolescents privilégient les rencontres en présentiel. Ils se sentent plutôt bien dans leur peau et aspirent à devenir des adultes. Voilà deux des constats du dernier « baromètre Bien-être des adolescents » réalisé par Ipsos Santé pour la fondation Pfizer. L’étude porte sur 807 adolescents de 15 à 18 ans et 822 adultes de 25 ans et plus interrogés par Internet. Par rapport à 2011, 71 % des adolescents déclarent se sentir bien à l’école (+ 8 %). 73 % se déclarent satisfaits de ce qui leur arrive en 2012 (+ 6 %).
La « nomophobie », ou la peur panique de se retrouver sans téléphone portable. Pendant un déjeuner avec une amie, Russell Clayton, doctorant à l’université du Missouri, a la surprise de voir sa convive le laisser précipitamment parce qu’elle a oublié son téléphone portable.
Interloqué, il a l’idée de se pencher sur le sentiment de manque, voire de peur, qui habite certaines personnes lorsqu’elles sont séparées de ces petits objets devenus visiblement indispensables. Le téléphone portable est devenu « une extension de nous-même », à la manière du sonar de certains animaux, si bien qu’on peut parler d’ »iSelf », de « soi connecté ».Privé de son mobile, la personne souffrant de « nomophobie » a l’impression d’avoir perdu une part d’elle-même, et cela « peut avoir un impact négatif sur ses performances mentales ». Vidéo clip caricaturale sur l'usage des portables par les jeunes - Major Lazer - Run Up (feat. PARTYNEXTDOOR & Nicki Minaj)