Mathilde : "Un CDI ça serait une reconnaissance, un statut au regard des autres" Le management selon Google. Chez Google Europe, la moyenne d’âge est assez jeune (la trentaine), mais ce qui me paraît le plus intéressant est le fait que la population soit homogène.
La moyenne d’âge dépend de l’activité des sites. Par exemple, l’un de nos centres d’activités de Dublin rassemble une pépinière de jeunes diplômés. On se croirait à l’université ! Dans les bureaux des autres pays européens, on trouve plutôt des trentenaires. Il y a des quarantenaires, mais on les cherche ! Google est né en 1998, dans la foulée des grands médias online ; nous sommes aujourd’hui à l’ère des réseaux sociaux, qui est portée par une nouvelle génération d’internautes plus jeunes. Rupture technologique majeure ou accélération de l'obsolescence ? Crédits photo : D. Dorothée Burkel dirige les ressources humaines de la fonction commerciale pour Google en Europe, Moyen Orient et Afrique. Les générations sont très liées aux nouvelles technologies et à leurs usages.
Il n’est pas facile de qualifier la nature de cette révolution. Travail : ils ont choisi leur rythme. Ils rentrent du travail à 9 heures du matin, partent avec leur ordinateur sous le bras à des centaines de kilomètres de leur entreprise, enchaînent trois semaines sans voir le ciel, puis prennent une semaine, voire quelques mois, pour regarder « les nuages qui passent… là-bas ».
D’autres, malgré des études qui les ont passionnés et une vie professionnelle bien remplie, lâchent tout pour de nouvelles priorités. Ils sont de plus en plus nombreux, ceux qui choisissent un rythme de travail atypique, très éloigné du « 9 heures - 17 heures, cinq jours sur sept ». Pourquoi ? Comment le vivent-ils ? Quelles contraintes – car il y en a – subissent-ils ? Je m’accorde une semaine par mois Stéphane : « Aujourd’hui, je suis toujours frais et dispos pour mes malades. »Ce chirurgien de la main, 40 ans, marié, deux enfants, travaille trois semaines sur quatre. « J’ai toujours beaucoup voyagé. Cette décision a changé ma vie. J'ouvre une maison d’hôtes Je n’aurais pas pu faire ce choix à 25 ans. La motivation au travail : sur quels leviers agir ? Selon Spinoza, le désir est l’essence de tout être.
Le philosophe André Comte de Sponville nous dit lui que les individus ne cherchent pas à travailler par nature. Ils ne sont pas mus par ce désir. Pour lui, le travail est avant tout envisagé comme un moyen qui se matérialise par un salaire. Celui-ci sert ensuite à mettre en place les conditions du bonheur telles que définies par chacun. En effet, les attentes des travailleurs ne reposent pas que sur les rémunérations. Les leviers de la motivation Laurence Thomas évoque dans son ouvrage : motiver ses équipes*, trois besoins qui doivent nécessairement être comblés pour mettre en place les conditions de la motivation. Le premier besoin à satisfaire est celui de la stimulation.
Le besoin de reconnaissance est également un autre à satisfaire. 37 % des salariés français ressentent un manque de reconnaissance selon l’ANACT (Agence national d’amélioration des conditions de travail). Des objectifs adaptés Donner du sens. 3 facteurs clés de motivation au travail. Pour fidéliser les collaborateurs, retenir les talents et éviter la perte de motivation au travail, les dirigeants doivent être capables de mobiliser et d’impliquer les salariés, de développer des conditions de travail épanouissantes pour favoriser la motivation au travail qui est un facteur d’énergie et de progression pour les entreprises.
Pourtant, d’après une étude récente menée dans le monde par Hay Group (1), seulement deux salariés sur trois sont engagés dans leur entreprise. En France, seuls 7% des Français se disent vraiment motivés au travail (2) et 20% éprouvent du plaisir à travailler (3). « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » Confusius De ce fait, leur contribution (cf. le plaisir au travail) dans l’entreprise n’est pas nourrie par leur motivation : quand on est motivé, on assume avec enthousiasme son rôle dans l’organisation.
10 questions pour évaluer sa motivation au travail. Notre article publié sur l’absentéisme a suscité de nombreux commentaires sur LinkedIn, plus particulièrement en provenance du Canada.
Parmi ceux-ci, nous relayons celui de Maryse Loranger, professeur de danse à Montréal, qui propose de se poser dix questions pour évaluer sa motivation au travail, et celui d’Anne Desrochers, gestionnaire de projets événementiels à Montréal, qui nous fait découvrir la théorie de la motivation de Herzberg. Dix questions essentielles à se poser « Ces questions, nous signale Maryse Loranger, je les pose, car elles renferment autant de force et de puissance que les réponses qui en découlent.
Ayant enseigné depuis plusieurs années, autant auprès des enfants que des adultes, j’ai observé que peu importe l’âge, l’éducation, l’origine, la culture, le cheminement etc., ces questions sont essentielles pour définir s’il y aura motivation ou non à faire la tâche ». Les voici: 1. Herzberg: satisfaction et insatisfaction agissent de manière indépendante. Motivation au travail : les salariés français de moins en moins motivés. En ce milieu d’année 2013, quel constat avons-nous de la motivation au travail en Europe ?
Selon le baromètre Edenred-Ipsos, la démotivation au travail affecte toujours les salariés français depuis la crise de 2008… Comment changer la donne quand le chômage pèse sur le moral, que les opportunités de reconversions professionnelles se font rares ?