Le Liban menacé par une nouvelle liste noire des paradis fiscaux ? - Céline HADDAD. « Panama papers » : Panama, Vanuatu et Liban sont menacés de figurer sur la liste noire des paradis fiscaux. Selon les informations du Monde, trois pays sont menacés de figurer sur la future liste noire des paradis fiscaux non coopératifs de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) qui sera établie en juillet, à la demande du G 20 (groupe des vingt pays les plus riches) : Panama, le Liban et l’archipel du Vanuatu.
Selon les recoupements que Le Monde a pu effectuer, ces trois pays sont les seuls à ne respecter pleinement, à ce jour, aucun des trois grands critères objectifs utilisés par l’OCDE pour évaluer la qualité de la coopération fiscale internationale, à savoir : Les experts de l’OCDE, du G 20 ou de l’Union européenne pourraient également envisager d’établir une « liste grise » des pays mal notés dans au moins deux domaines. Y figureraient, toujours à ce jour, neuf Etats supplémentaires : les îles Samoa, Antigua et Barbuda, le Liberia, Nauru, Bahrein, Brunei, la Dominique, Trinidad et Tobaggo et les Emirats arabes unis.
Vifs débats au G20.
Les cartes prépayées, victimes collatérales de la transparence - Céline HADDAD. C'est l'une des conséquences inattendues de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme : depuis le 24 mars, une nouvelle circulaire (n° 415) de la Banque du Liban (BDL) a interdit aux banques et institutions émettrices de cartes de commercialiser des cartes prépayées.Comme les cartes de débit, elles permettent de payer des achats en magasin ou sur Internet, mais aussi de retirer des espèces via les distributeurs automatiques de billets, à la seule différence qu'elles ne sont pas liées à un compte bancaire.
Le Liban peut-il être assimilé à un paradis fiscal ? - Céline HADDAD et Cyrille NÊME. Si aucune personnalité ou banque libanaise n'a pour l'instant été directement impliquée dans le cadre du scandale « Panama papers », le statut du Liban et de son secret bancaire continuent d'interpeller dans un contexte international où les paradis fiscaux sont les premières cibles des mesures contre le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale.
Interrogé sur l'existence d'autres paradis fiscaux que Panama par l'AFP hier, le directeur du Centre de politique et d'administration fiscales de l'OCDE Pascal Saint-Amans a par exemple cité nommément le Liban « parmi les pays ayant refusé l'échange automatique de renseignements. » (Repère : Les révélations des deux premiers jours) (Lire aussi : Plusieurs des principales banques mondiales mises en cause) De fait, depuis son inscription sur la liste noire du Groupe d'action financière (Gafi) en 2000, le Liban a pris un certain nombre de mesures pour montrer patte blanche, quitte à ébrécher son secret bancaire. Samir Hammoud: le client des banques n'est plus roi. Un an après sa désignation par le Conseil des ministres, Samir Hammoud fait, pour Magazine, le point de la situation des banques libanaises sur le double plan de la conformité aux standards internationaux de financement du terrorisme et du blanchiment d’argent (Compliance standards) d’une part, et de la politique de «derisk» (amenuisement des risques) et de bonne gouvernance, d’autre part.
Cela fait dix-huit ans que le Liban a entamé un chantier de réformes de supervision de l’activité bancaire afin de combattre l’argent sale. Où en sommes-nous aujourd’hui? Dans quelle mesure les transferts d’argent cash de la communauté libanaise établie dans le continent africain seraient-ils affectés, vu la loi sur le transport transfrontalier de liquidités? Le vote de cette loi en octobre 2015 était inéluctable pour le respect des conventions internationales de lutte contre le blanchiment d’argent.
Qu’en est-il de la circulaire sur l’interdiction d’émission d’actions au porteur? Liliane Mokbel. Le secteur financier arabe rêve d’intégration financière - C. Hd. Faut-il intégrer davantage les systèmes bancaires dans la région ?
Telle est la question posée hier lors de la conférence annuelle de l'Union des banques arabes (UBA) à l'hôtel Phoenicia. « L'intégration bancaire arabe contribuerait à l'avancée du processus d'intégration économique de la région, permettant ainsi la réalisation de grands projets d'infrastructure, l'optimisation de la productivité et la réduction de l'endettement », lance d'emblée le président de l'UBA, Mohammad Barakat. « Nous espérons trouver une approche commune afin de promouvoir la coopération entre les secteurs bancaires arabes, d'autant plus que la situation politico-sécuritaire et la chute des prix du pétrole ont négativement impacté les économies de la région », poursuit le président de l'Association des banques libanaises, Joseph Torbey.
Comment peut-on avoir une intégration bancaire si elle n'existe pas au double niveau commercial et économique? » confirme M. Les banques démentent un gel des transferts depuis l’Arabie saoudite. L'Association des banques du Liban (ABL) a démenti hier dans un communiqué les informations relayées dans la matinée par plusieurs médias en ligne faisant état d'une suspension des transferts bancaires de l'Arabie saoudite vers le Liban. « Les opérations bancaires se passent de manière normale entre le Liban et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) en général, et plus spécifiquement l'Arabie saoudite, y compris les transferts d'argent », a affirmé le communiqué de l'ABL.Le quotidien local al-Joumhouriya avait rapporté hier que les transferts bancaires entre le Liban et l'Arabie saoudite ont été gelés, en citant des sources bancaires libanaises sans les nommer. « Les directions des banques libanaises ont informé leurs branches d'une décision saoudienne non officielle concernant le blocage des transferts vers le Liban, que ce soit de la part des expatriés libanais ou des sociétés », a écrit al-Joumhouriya.
La Byblos Bank va absorber la banque Pharaon & Chiha - K. O. La Byblos Bank s'apprête à acquérir la totalité des parts de la banque Pharaon & Chiha, a déclaré à L'Orient-Le Jour le PDG du groupe Byblos Bank, François Bassil, confirmant des informations divulguées mardi dans la presse.
Les deux parties ont signé le 18 mars un accord de vente pour une somme de 91 millions de dollars. « Il s'agit d'une opportunité intéressante. Nous n'attendons plus que la signature de certains actionnaires de la banque Pharaon & Chiha qui résident à Paris. Ensuite, l'obtention de l'approbation de la Banque du Liban (BDL) devrait prendre une à deux semaines », a affirmé M. Bassil. Les banques centrales, ultime rempart contre la dépression - Michel SANTI. Notre monde est truffé de déficits, d'endettements publics et privés.
De même est-il buriné par les processus délicats de réductions généralisées (volontaires ou forcées) de ces dettes. Dans ce monde tourmenté et en déséquilibre permanent, le métier de banquier central requiert doigté, finesse et anticipation permanente. En effet, le pouvoir semble désormais acquis aux banques centrales, seules capables d'insuffler un quelconque semblant de vie à nos économies à la faveur de leur planche à billets.Pour simplifier, les comités directeurs de nos banques centrales sont profondément marqués par la dépression des années 1930 ainsi que par la décennie perdue au Japon dans les années 1990. Actionnariat : la fin programmée de l’anonymat - Céline HADDAD. Les effets de la mise en conformité du secteur financier libanais avec les normes internationales de lutte contre le blanchiment d'argent ne cessent de se diversifier.
Dernière mesure en date : le 29 février, la Banque centrale (BDL) a émis une nouvelle circulaire (n° 411) limitant de fait considérablement l'intérêt pour une société commerciale d'avoir dans son registre des actions dont le nom et l'adresse du propriétaire ne sont pas identifiées. « Les banques et les sociétés financières ne sont pas autorisées à effectuer de quelconques opérations avec des sociétés ou des fonds communs de placement, dont les actions sont détenues au porteur, en partie ou en totalité (...) », stipule ainsi son article premier. Les sociétés de change et les sociétés de crédit-bail sont aussi concernées par ces nouvelles mesures. Lutte anticorruption : 9 Libanais sur 10 restent sceptiques. Selon un sondage mené par le Centre arabe de recherches et d'études politiques (Carep, basé au Qatar), 87 % des Libanais ne croient pas que leur gouvernement lutte sérieusement contre la corruption, rapporte le Lebanon this Week de la Byblos Bank.
Ce chiffre est le plus important de tous les pays inclus dans l'enquête (Liban, Algérie, Égypte, Irak, Jordanie, Koweït, Maroc, Mauritanie, Palestine, Arabie saoudite, Soudan et Tunisie), où la moyenne s'établit à 44 %. Seulement 13 % des Libanais pensent que leur gouvernement est sincère dans sa lutte anticorruption.En outre, les Libanais sont également les plus pessimistes de la région concernant leur économie : 71 % d'entre eux pensent que la situation économique dans leur pays est très mauvaise, 23 % trouvent qu'elle est mauvaise et seulement 3 % qu'elle est bonne.
Au niveau régional, ce chiffre est bien inférieur, avec 56 % des sondés qui estiment que la situation économique de leur pays est très mauvaise ou mauvaise. Financement du terrorisme. Politiques et économies à la défense du Liban. La délégation libanaise qui s’est rendue en tournée aux Etats-Unis pour expliquer la position du pays du Cèdre au sujet de la conformité du secteur financier et de l’Etat libanais aux critères internationaux de la bonne gouvernance était formée uniquement de parlementaires.
Interrogé par Magazine, le président de la Chambre de commerce libano-américaine (AmCham), Salim Zeenni, n’a exprimé aucune réserve, affirmant que la délégation, bien que ne comprenant que deux députés qui portent une double casquette d’hommes d’affaires et de parlementaires (Yassine Jaber et Robert Fadel), a «un caractère strictement politique». «Nous laissons les politiques faire leur travail et nous faisons le nôtre», a-t-il dit. Il a ajouté que la présence de membres de l’AmCham n’était pas nécessaire, celle-ci ayant des projets différents portant, dans l’immédiat, sur l’ouverture du marché américain aux start-up libanaises.
Adhésion du Liban à l’OMC : nouveau départ pour un vieux dossier - Karen OBEID. « Le fait que le Liban ait été un membre fondateur du GATT en 1947 et qu'il ne soit toujours pas dans l'OMC, qu'il a demandé à intégrer en 1999, est une anomalie historique qu'il faut rectifier ! » s'est exclamé hier le président du groupe d'accession du Liban à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Jean-Paul Thuillier, lors d'une conférence à l'Université Saint-Joseph. Cette conférence clôturait la visite de deux jours d'une délégation de l'OMC, qui a notamment rencontré plusieurs membres du gouvernement et du Parlement dans le but de relancer la candidature libanaise. « Le dossier dormait depuis 2009 et suite à ma nomination en novembre dernier, j'ai demandé à reprendre contact avec les autorités libanaises qui s'étaient montrées favorables à une reprise des négociations », explique M.
Comment les géants de la technologie bouleversent le marché bancaire. Les géants de l'Internet, opérateurs télécoms et start-up innovantes de la finance vont-ils tuer, ensemble, les banques traditionnelles ? Si ces nouveaux venus leur font concurrence, ils leur ouvrent aussi des débouchés, selon des analystes.Preuve que la frontière entre les secteurs bancaire et technologique est de plus en plus floue, la banque espagnole CaixaBank a profité hier du Mobile World Congress (MWC), grand rendez-vous international de la téléphonie à Barcelone, pour présenter son offre mobile.Le mouvement a commencé à la fin des années 1990, avec l'émergence de banques en ligne et de start-up comme l'américain PayPal, devenu une référence du paiement en ligne.
Torbey : Le retrait de NCB du Liban n’est pas révélateur - P.H.B. Le président de l'Association des banques du Liban, Joseph Torbey, a réagi hier à la décision de la banque saoudienne National Commercial Bank (NCB), aussi connue sous le nom d'al-Ahli Bank, de se retirer du Liban. « Ce choix ne doit pas être interprété comme le signe révélateur d'une dégradation du secteur bancaire libanais », a ainsi déclaré M. Les banques libanaises se forment à la gouvernance - Céline HADDAD. Le Liban se dote d’un Institut pour la finance et la gouvernance - P.S. Les contours d’une seconde place financière libanaise se précisent - Philippe HAGE BOUTROS. The odd couple of corporate governance. It is one of the oldest battle lines in corporate governance: managerial autonomy versus shareholder rights. The battle is particularly acute in the US at present. And now, as the Financial Times revealed last week, we have an initiative by Jamie Dimon, chairman and chief executive of JPMorgan Chase and Warren Buffett, the sage of Omaha, to discuss ways to encourage longer-term investment and reduce friction between companies and shareholders.
Will this tilt the balance one way or the other? They are, it has to be said, an odd pair to pioneer a new set of governance principles. Mr Dimon has famously and ferociously fought against investor demands for the role of chairman and chief executive to be split at JPMorgan. As for new principles and codes, I have my doubts. Le Libano-Américain Rani Raad prend les rênes de CNN International Commercial - Julien ABI RAMIA. Ne pas oublier les fondamentaux ! Au faîte de l’actualité économique internationale depuis plusieurs années, la thématique Gouvernance d’Entreprise semble cependant s’essouffler, et ce malgré les apparences. La gouvernance d’entreprise a connu son essor depuis les années 90 avec deux grandes orientations : (1) la répartition/équilibre des pouvoirs, et (2) la transparence.
Les sujets évolutifs ne manquent pas à propos des conseils d’administration : la séparation du poste de président du conseil et de président directeur général, la mise en place d’administrateurs indépendants, la parité hommes-femmes, l’administrateur salarié, la prise en considération de nouvelles tendances sociétales (ISR , RSE…), les agences de conseil en vote (proxy advisors)… La France doit mieux légiférer contre la corruption internationale (Conseil de l'Europe) La France a encore des progrès à faire en matière de lutte contre la corruption internationale et de transparence du financement des partis et des campagnes politiques, a déploré le Conseil de l'Europe dans un rapport publié mercredi.
Pourquoi certaines banques centrales prêtent à des taux négatifs. La Banque du Japon a adopté hier, à la surprise générale, des taux directeurs négatifs, suivant la BCE dans son incursion dans ce territoire largement inexploré de la politique monétaire. Mais qu'attendent les banques centrales de cette mesure exceptionnelle ? Création d’un conseil d’hommes d’affaires libano-chypriote - C.Hd. Farès Noujaim, discrète et incontournable figure de Wall Street - Soraya Riachi. Le pouvoir sans le tintamarre. Les contrats d’Orascom et de Zain encore prolongés. « Nous fournissons 95 % du polyester au Moyen-Orient » - Soraya Riachi. Corruption : le Liban toujours en queue du peloton... Thomas - EFG Hermes et HSBC Liban. Dans l’attente d’acquéreurs. Thomas - Le Trésor US sanctionne deux Libanais soupçonnés de financer illégalement le Hezbollah. Thomas - Deux Libanais sanctionnés par les USA pour blanchiment d'argent au profit du Hezbollah.